Séance de Baby-Sitting [PV Stiles Stilinki]

J’avais vraiment merdé niveau boulot. J’avais été suspendu à cause d’avoir donné une bonne droite à un autre agent. C’était une longue histoire dont je n’avais pas la moindre envie d’y penser.  Tout ça été derrière moi, j’avais passé tout ça. Enfin, c est ce que je croyais. Certes, ça faisait deux semaines environ que ça c’était passé, je voyais que le shérif ne me faisait toujours plus confiance et ne semblait ne plus m’apprécier guère.  Pour essayer que tout revienne comme avant, j’avais fait de mon mieux pour être la policière modèle. Je me donnais à deux cents pour cent dans mon travail et je n’hésitais pas à rester au commissariat après l’heure à laquelle mon travaille s’arrêtait normalement. Quand quelqu’un avait besoin d’un coup de main, je me portais toujours volontaire.
 
C’était comme ça que je m’étais retrouvée à jour au baby-sitter. J’avais entendu le shérif se plaindre qu’il allait devoir laisser son fils seul pour la nuit et qu’il était sûr qu’il allait se retrouver à faire une bêtise ou autre. Je m’étais toute suite proposé volontaire, lui disant que je pourrais le faire sans problème et gratuitement.  J’espérai vraiment de rentrer dans ses bonnes grâces en faisant ça, même si j’allais sans doute être vu comme une lèche-botte. J’aimais trop ce travail pour le laisser tomber.
 
J’attendais donc à l’heure prévu devant sa porte, je venais de sonner. Je me permis de penser à Toby en attendant qu’on m’ouvre. Il devait m’en vouloir de le laisser tomber pour m’occuper d’un gamin dont j’ignorai encore l’âge et le prénom. Je savais juste que c’était un garçon et que son nom de famille était Stilinski, le même que son père, le shérif.  Mais bon, Toby savait à quel point j’aimais mon travail. Je pense qu’il pouvait comprendre. Et peut être qu’il en profiterait pour sortir aussi sans moi, comme un vrai lycéen. Ça lui ferait le plus grand bien.
 
La porte finie par s’ouvrir. Je vis le shérif et je m’empressai de sourire en lui souhaitant bonsoir.  Il fit de même avant de me faire entrer. Je fus mal à l’aise à cause des nombreuses odeurs qui m’étaient inconnu et d’une odeur qui m’était familière. Pas celle du shérif, non, une autre. A la fois moins présente et plus forte.  C’était frustrant, je la connaissais mais j’étais incapable de trouver son propriétaire…
 
Stilinski me sortit de mes pensées en me disant de m’assoir sur le canapé, de faire comme chez moi, en attendant qu’il appelle son fils qui était dans sa chambre. Je lui obéis en m’essayant sur le canapé, les jambes croisées.  J’attendais, impatiente et nerveuse, l’enfant que j’allais devoir garder. Je me retournais en entendant quelqu’un descendre les escaliers, derrière moi.  Je fus étonnée quand je vis que le fils du shérif n’était pas un enfant, mais un adolescent d’environ dix-sept, dix-huit ans. Comme mon vrai âge, voir un poil plus vieux. Je me levais, souriante, alors que le shérif faisait les présentations.

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Je pensais à le tuer, ou peut être le menotter à un radiateur pour toute une journée, quoi qu'il en soit je me vengerais de ça, c'était certain. Enfin pour tout comprendre il faut revenir du début, c'est à dire la veille. J'avais passé une bonne partie de ma nuit dehors, de mon plein gré bien évidemment, ne trouvant pas le sommeil pour ne pas changer de d'habitude. J'avais passé ma nuit dehors donc, je ne l'avais pas passer en mauvaise compagnie puisque Malia m'avait accompagné, sachant pertinemment qu'il était loin d'être prudent de me balader tout seul en pleine nuit. Même s'il m'arrivait de le faire, oui il m'arrive d'être inconscient, j'en endosse la responsabilité, mais en ce moment me balader dehors en pleine nuit me semble beaucoup moins flippant que mes propres rêves, alors à choisir j'avais pris le moins pénible. J'avais tout de même de la compagnie la plupart du temps, quand ce n'était pas Malia, il arrivait que ce soit Scott ou encore Malia.

Bref, cette nuit on ne s'était pas fait une promenade de santé Malia et moi pour rien, c'était surtout parce que le matin même, mon père avait ouvert une enquête sur un nouveau cadavre et il fallait bien que quelqu'un repère les détails que la police ne pouvait pas repérer, non pas qu'elle faisait mal son boulot, mais seulement celle ci ne prenait pas forcément tout en compte, notamment tous les détails surnaturels qu'ils pourraient recueillir sur la scène, et il n'avaient pas non plus l'odorat super développé de Malia. C'était un bon entraînement pour celle ci qui devenait de plus en plus douée pour ce qui était de contrôler le coyote en elle, même si ce n'était pas le seul domaine qu'elle travaillait, il en restait un où elle avait beaucoup de progrès à faire : les études. Je m'amusais donc à l'interroger à l'oral sur des questions simple tandis qu'on sortait en douce de ma chambre et de la maison pour se glisser à l'extérieur afin de passer la scène au peigne fin. Mais mon père en avait décidé autrement. Il se faisait beaucoup trop de soucis depuis l'épisode du nogitsune et m’empêchait, dès qu'il le pouvait, de me mettre, comme il le disait si bien, en "situation de risques". Je m'étais donc retrouvé coincer dans ma chambre jusqu'au lendemain matin où il fut bien obligé de me libérer pour me laisser aller en cours avec Malia, j'avais suffisamment réussi à dormir pour ne pas avoir l'air d'un zombie, mes rêves étant moins agités en présence de Malia.

J'étais seul, sagement installé sur le canapé armé de mon téléphone quand mon père rentrait du boulot alors que j'étais déjà revenu des cours quelques heures avant, je feignais l'innocence puisque je savais déjà que mon père repartirait presque aussitôt pour je ne savais trop quelle raison, mais je ne tarderais pas à le savoir, puisque j'avais bien l'intention de le découvrir. Mais l'important était le fait que j'attendais patiemment que celui ci repartes pour que je puisse faire ce que je n'avais pas pu faire la veille. Nous amenant à la raison pour laquelle j'avais envie de lui arracher la tête, celui ci avait, me devançant, prévu que je n'hésiterais pas à retourner dans l'une de mes petites balades nocturnes en plus de craindre que je ne fasses une quelconque crise pendant la nuit en son absence. Ce pourquoi il y aurait une collègue à lui qui viendrait à la maison pour la nuit, histoire de garder un oeil sur moi. Oui mon père avait inventé le concept de la teenage-sitter, personne inutile qui pensait franchement qu'elle allait pouvoir tirer quoi que ce soit de moi. Je me promis de lui faire regretter amèrement d'avoir aidé mon père à me cloîtrer à la maison. Je fus donc contraint d'envoyer un message à Malia, reportant notre virée à plus tard tandis que mon père descendais pour ouvrir à ma nounou attitrée de la soirée. Je soupirais avant de me décider enfin à descendre les escaliers. Je faillis tomber par terre en voyant l'allure de ma gardienne, c'était une blague ! Elle était à peine plus vieille que moi ! Elle paraissait également surprise, j'eus presque de la compassion pour elle, après tout peut-être qu'elle ne savait pas mon âge avant d’atterrir ici. Mon père se contenta de regarder sa montre, prétextant partir tandis que je le foudroyais du regard. J'aurais très bien pus me tenir là avec une banderole "Ma vengeance sera terrible" que le rendu aurait été le même, mais celui ci m'adressa tout juste un regard, m'abandonnant à mon sort, tandis que je me retournais déjà vers la fille dans un juron.


Je doutais qu'elle ne capitule mais au moins j'aurais essayé, je me dirigeais vers la cuisine pour fouiller le frigo et me dégoter un truc à grignoter.

Je vis l’adolescent autant surpris que moi en le voyant manquer de s’étaler parterre. Super ! Qu’est ce que je ne ferai pas pour mon job au poste… Le shérif regarda sa montre avant de s’enfuir, me laissant seule avec l’adolescent qui regardait son père avec un regard noir, semblant très en colère contre lui. Je pouvais le comprendre. J’aurai fait de même. Le shérif fila, me laissant seul avec son fils, un adolescent que j’allais devoir gérer. Espérons que j’y arrive.



 
Je posais mon sac contre le canapé avant de croiser les bras et le regardait. Je ne comptais pas faillir à mon rôle de baby-sitter, ou plutôt de teenager-Sitter. J’avais vraiment de ça pour me ré faire bien voir par le shérif. Je le regardais farfouiller dans le frigo, sans doute à la recherche de nourriture. Je m’avançais doucement vers lui, gardant les bras croisés.





Je le regardai froidement, lui faisant comprendre que je ne comptais pas le lâcher et que c’était moi qui commander, alors il avait intérêt à m’obéir. Une fois le message passé, je me redressai et lui sourit




Je ne voulais pas non plus semer la zizanie ou agir comme un dictateur. Il avait à peu près mon âge, autant en profiter ! J’avais envie de passer une soirée un minimum agréable et je doutais qu’il veuille à avoir joué au gamin. S’il faisait un minimum d’effort, tout le monde était gagnant. Non ?

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Joy. J'avais entendu ce prénom quelque part j'en étais certain, je n'y réfléchissais pas vraiment très longtemps, toujours contrarié par le sale coup de mon père, d'ailleurs celle ci travaillait avec lui, c'était certainement pour ça que j'avais déjà entendu parler d'elle. Étrangement, je n'arrivais plus me souvenir du pourquoi et du comment son nom ne m'était pas inconnu, ça me reviendrais surement, j'avais d'autre soucis plus important que son prénom, c'était d'ailleurs la dernière chose sur ma liste d'énigme à résoudre. Je décidais donc de ne pas insister, mes migraines n'étaient que trop récurrentes pour que je ne veuilles m'en provoquer moi-même. De plus, celle ci paraissait tenir bon et décréta avec fermeté que je n'avais pas d'autres choix que de la supporter pour la soirée. Je me détournais du frigo pour me retourner vers elle, non sans soupirer, et croquais dans la pomme que je venais de trouver dans le frigo qui n'était pas bien remplis. Mon père avait du mal à tout assumer financièrement depuis mes nombreux examens à l’hôpital et mon séjour à Eichen House qu'il fallait payé. Je claquais la porte du frigo tandis que la prétendue Joy, qui s'était rapprochée de moi, les bras croisés sur la poitrine, me dévisageais avec froideur et autorité, c'est qu'elle prenait vraiment son rôle à coeur ! Je capitulais et la dépassais, attrapant un chaise sur laquelle je m'asseyais tout en la regardant se redresser dans un sourire, certainement ravie de ma nouvelle attitude légèrement plus coopérative. Elle avait de la chance, certain m'avait connu beaucoup plus têtu que ça. Je n'avais juste pas envie de m'acharné ce soir. Elle commença par tenter de me faire la conversation me demandant qu'est ce que je pouvais bien faire de ma vie, mais elle avait trouvé toute seule. Le lycée. Valait mieux la laisser croire que ma vie ne se résumait qu'au lycée et à quelques sorties entre amis.


Bon d'accord, j'aurais pu lui répondre un peu plus gentiment, elle n'y étais pas pour grand chose dans cette histoire, enfin du moins j'espérais. Manquerait plus que ce soit elle qui ait donné l'idée à mon père de jouer à la nourrice. Elle finit par me proposer de préparer à manger, j'en fus carrément ravi, mon estomac criait famine et j'avais une énorme flemme de préparer quoi que ce soit, d'où la raison de ma simple pomme en guise de repas. j'allais peut être finir par l'apprécier après tout ?


Je me levais de ma chaise pour mettre la table, lui indiquant parfois où trouver ce qu'elle cherchait, même si c'était assez comique de la voir chercher partout. J'étais bien curieux de ce qu'elle allait bien pouvoir préparer avec ce qu'il restait dans le frigo, puisque celui ci était très loin d'être remplit à ras-bord. Je finis par me demander comment mon père avait bien pu venir à cette idée de me faire garder par l'un de ces collègues, et comment elle avait finit par se retrouver ici. Je me doutais bien que mon père ne l'avait pas attirée ici avec une compensation financière, et étais du coup particulièrement curieux de savoir ce qui l'avait convaincue de passer sa soirée à jouer la baby-sitter, surtout qu'elle avait pas l'air du genre à céder facilement. Je décidais donc de lui demander, tout en posant les verres près des assiettes que j'avais déjà mises sur la table.

J’arquais un sourcil. Je ne faisais que faire la conversation et il devrait en être content. Encore une question ou réplique de ce genre, et je lui montrerai pourquoi j’étais flic… niveau physique. Je soupirai. Je me retins de lui répondre sachant que c’était la dernière chose à faire. Ce n’était pas ma faute s’il était aussi… casse bonbon. Je plaignais Toby de devoir supporter des idiots pareil pendant la plus part de la semaine. Je comprenais encore mieux pourquoi il avait eu autant de… problème de violence à l’encontre de ses, plus ou moins petits, camarades.
Je décidai de vite passer à la suite, oubliant la réplique, gardant mon sang froid. Manquerait plus que mon côté Alpha prenne le dessus… Vous imaginez la catastrophe ? Et là c’était bien plus que adieu mon boulot de flic. Mais bref, ça n’allait pas arriver, même si c’était la pleine lune, ce n’était pas arrivé depuis… longtemps. Je proposais au jeune de lui cuisiner quelque chose alors que j’entendais légèrement son ventre se plaindre.




Je souris amusée. Et bien voilà ! Ce n’était pas bien compliqué : proposer à un adolescent de la nourriture et tout rouler ! Je commençais à sortir de quoi cuisiner pendant que le jeune mettait la table.  Heureusement pour moi, il m’indiquait parfois, en me voyant chercher partout comme une andouille, où ce que je cherchais se trouver.  Malheureusement pour moi, il n’y avait pas grand-chose dans le frigo… Mais ce n’était pas ça qui allait me faire baisser les bras ! Je lui avais dit que j’allais lui cuisiner quelque chose, je ne comptais pas baisser les bras et commander une pizza, même si je devais avouer que c’était très tentant. Une fois tout ce dont j’avais besoin regrouper, je réfléchis à quoi faire. J’eus une idée alors qu’un sourire satisfais étendit mes lèvres. Je me mis au travail, espérant que ça plaise à Stiles




Je me retins de grimacer ou de répondre directement « non tu ne peux pas ». Ce n’était pas la chose à faire, il avait enfin fini de bouder comme un gamin, ne fallait pas que je lui donne une raison de le faire. Mais je ne comptais pas non plus lui dire pourquoi. Ça m’avait crée des emmerdes au postes, ça nous avait poussé à nous séparé, mais heureusement le frère de Toby avait réussit à nous faire rattraper le coup. Je ne voulais pas que ça pose de problèmes à Toby au lycée si un lycéen débile repend la rumeur et que les harceleurs de Toby s’en serve pour l’emmerder encore plus… Fallait vraiment que je m’occupe discrètement de ceux là.


Je savais  qu’il n’allait pas en rester là, mais heureusement pour moi, ce n’était pas un surnaturel alors je pourrais lui mentir sans problème, étant très bonne dans cette discipline. Je finis enfin mon plat avec un sourire satisfait. Ce n’était pas un plat d’un restaurant cinq étoiles pas ça devrait plaire au jeune : spaghetties a la bolognaise. J’avais réussis à dégotait ce qui me fallait pour les faire : du beurre, des spaghettis, de la sauce tomate, de l'ail, de l'oignon et du steak haché ! Je posais le plat sur la table.

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Je soupirai en continuant mon plat. Oui on avait toute la soirée, et la soirée allez être longue. Dommage que ce ne soit pas un gamin que je puisse coucher tôt pour être rapidement tranquille… Je me demandais bien quel âge avait-il. Tout ce que je savais était que c’était un lycéen ayant presque le même âge que moi. C’est tout. Après, aucune idée. Une fois le plat prêt, je le posais sur la table en souriant, fière de ce que j’avais réussis à concocter au jeune. Je souris amusée en voyant Stiles, à deux doigts de ce jeté sur le plat. Je le regardais se servir, surprise, en voyant son assiette remplie à ras-bords. Je me demandais depuis combien de temps ce gosse n’avait pas eu un repas normal.
 
Je grimaçais alors que je me servais à mon tour. Il n’allait pas me lâcher celui là ! Je le vis manger en levant un pouce, sans doute pour me dire qu’il aimait mon plat. C’était au moins ça… Je me rassie une fois servie. J’hésitai entre l’envoyer, encore, balader, ou lui mentir. Après tout, ce n’était qu’un humain. Il ne pourrait pas entendre mon rythme cardiaque changer et s’accélérait. Je pourrai lui mentir, certes, mais si je faisais une erreur, rien qu’une, et qu’il la remarquait, ça pourrait nuire à Toby. Je décidai de lui raconter la moitié de l’histoire, la changeante légèrement et sans précisé ce que représentait le suspect pour moi.
 
 
J’espérai pour lui que ça lui convenait, car c’est tout ce qu’il aura comme réponse. Je ne comptais pas être plus précise et faire une erreur. Il pouvait rêvait. Je commençai à manger à mon tour. Je fus agréablement surprise en voyant que je m’étais bien débrouillée avec ce plat.
 

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Je le vis tiquer, et je fis mine d’avoir absolument rien vu. Il semblait pas mal intelligent et très attentif… quand il le voulait. Je le vis hausser les épaules avant de recommencer à engloutir les pâtes dans son assiette, alors que je mangeais à une vitesse normale les miennes. Non mais sérieusement, depuis quand ce gosse n’avait pas eu un VRAI repas. Si ça continuait, j’allais proposer au shérif de revenir jouer la baby-sitter, ou devrais je dire teenager-Sitter, gratuitement !
 
Une fois qu’il eu finit son assiette, il s’adossa au dossier de sa chaise alors que je finissais mon assiette. C’était vraiment très bon et par un miracle, il en rester encore. Je m’en resservie un tout petit peu en me disant que toute façon, si je prenais du poids je pourrais vite le perdre vu que je fais beaucoup de sport même si ça ne se voit pas toujours.
 
 
J’arquais un sourcil, attendant la suite. Elle ne vint pas, et j’en fus soulagée.  Apparemment, je n’avais pas à supporter des répliques pleines de sarcasme… et dire que parfois j’en faisais…  Je réfléchis à son offre. Un film, ça semblait être pas mal. Si c’était un film d’action, de science-fiction, oui malgré moi j’aimais la science-fiction, un film d’horreur… tout sauf un film en noir et blanc ou un film à l’eau de rose, ça m’allait.
 
 
Heureusement pour moi, le jeune homme ne semblait pas être quelqu’un à regarder un film à l’eau de rose… en tout cas j’espérai. Je ne pourrais pas tenir devant Titanic, ça non ! Ça aurait été génial s’il avait des films de Christopher Nolan, mon réalisateur préféré qui a le même nom de famille que moi, mais non, malheureusement, ne nous étions pas dans la même famille.
 
 
Je me retins de grimacer. LA fameuse question ! Déjà que disons que… je faisais jeune pour mon âge, oui voilà, le fait que j’étais un Alpha m’avait beaucoup beaucoup aidé pour avoir mon diplôme… très rapidement. Donc maintenant, des fois les gens avaient du mal à croire que j’étais flic. J’aurai dus sans doute me débrouiller pour ne pas utiliser mes compétences d’Alpha et y rester plus longtemps.
 

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Je souris en la voyant se resservir avant que je lui propose un film, je ne savais pas vraiment quoi lui proposer d'autre, j'étais habituellement du genre a occuper mes soirées par des recherches dans les dossiers de mon père, ou par des balades nocturnes, ou bien combattre des méchants qui veulent ma mort ou celle de mes amis, ou encore tout un tas d'autres choses... Il m'arrivait tout de même parfois de dormir, enfin, quand mes nuits n'était pas interrompus par un ou même plusieurs cauchemars. Un film pourrais me faire du bien, juste une soirée tout ce qu'il y a de plus normale, ça me changerait et je n'échangerait ça pour rien au monde. Sans compter que Joy avait l'air contente de cette idée, elle en vint à me demander ce que j'avais à lui proposer. J'espérais qu'elle ne s'attendait pas à ce que je lui propose un film du genre de "confession d'une accro du shopping" ou encore "Titanic", c'est films étaient différents mais ils avaient bien un point en communs, je n'aimais aucun des deux. J'espérais juste que ce soit son cas à elle aussi, j'avais tout sauf envie de me taper un film à l'eau de rose ou autres films avec un public exclusivement féminin, ou du moins efféminés. Je n'étais pas machos, mais c'était tout simplement pas du tout le genre de films qui me branchait, mais j'ignorais si ma collections de DVD Marvel ou Star wars allait lui plaire.
Je tentais quand même en proposant le premier film qui me passait par la tête et qui se trouvait en compagnie de tous les autres dans le meuble de télévision.


Je ne savais pas du tout si elle serait emballée par cette idée, mais avant même qu'elle ne puisse répondre, je lui posais une question qui m'avait traversée l'esprit à plusieurs reprises. Son âge. Bien qu'elle bossait avec mon père, son apparence laissait paraître qu'elle était pas plus vieille que moi, ce qui m'intriguait. Il ne manquerait plus qu'elle sot plus jeune que moi. Je manquais de tomber de ma chaise quand elle m'avoua n'avoir que dix-neuf ans. Bon d'accord elle était tout de même d'un an plus vieille que moi. Mais quand même ! Qu'est ce qui était passer par la tête de mon père pour laisser ma responsabilité à une fille qu'avez quasiment le même age que moi ?! On courrait tout droit à la catastrophe, c'était moi qui passait pour un dingue après ça ? Je soupirais en me levant de table sans prendre la peine de débarrasser, et après être arrivé jusque dans le salon, j'ouvris le tiroir du meuble de télé pour en sortir la pochette de DVD que je lui avais proposé plus tôt.

J’eu un grand sourire, comme une gamine le jour de noël, quand il proposa de regarder le Dark Knight. J’étais sauvée. C’était ni le Titanic, ni Star Wars. Je n’aimais aucun de ces deux là.  J’avais essayé de regarder le premier épisode de Star Wars… et je n’avais pas réussit à le regarder en entier, malgré l’insistance de mes deux frères.  J’aimais la science fiction mais Star Wars… non, je ne pouvais pas l’aimer.
 
Stiles me demanda mon âge, et je lui répondis. Je me retins de me mordre la lèvre quand ce dernier faillit tomber de sa chaise. Et dire que ce n’était pas mon âge réel, mais mon âge légal grâce à mon « petit » hackage. S’il apprenait qu’en réalité, j’en avais que 17ans, il ferait une crise cardiaque. Mais passons. Il ne saura jamais. Seulement Toby et Simon savaient mon vrai âge. Je faisais confiance à Toby et je suis la seule à connaitre Simon. Je n’avais rien à craindre.  
 
Stiles se leva de table, sans débarrasser. Je me levais à mon tour en me dépêchant de tout débarrasser alors qu’il allait vers le salon. Il prit le DVD du fameux « Dark Knight » alors que je finissais de tout débarrasser. Une fois finis, je le rejoins  en souriant.
 
 
Je souris en m’asseyant sur le canapé
 

 
Je le regardais tout préparer alors que j’attendais tranquillement sur le canapé. Une fois tout prêt, il vint s associer à son tour sur le canapé. Je regardais le film se lancer, alors que j’attendais les premières scènes excitée comme une puce même si je l’avais déjà vu à maintes reprises. J’adorais juste ce film. Je savais que la plupart des gens n’aimaient pas qu’on parle pendant les films, mes je ne pue m’empêcher de poser la question que je voulais poser depuis qu’il avait proposé le film
 

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Suite à une grosse bourde de ma part j'ai effacer le post sans faire exprès sorry ~

Une fois le DVD mit dans le lecteur, Stiles attrapa la télécommande et vint… plus ou mois s’assoir à côté de moi, mettant ses pieds sur la table basse. Le film commença, et je me concentrais dessus. Je ne finis par ne pouvoir pas m’empêcher de reporter mon attention sur lui, lui demandant s’il aimait le film ou le réalisateur, et je le vis sourire. Il me répondit qu’il trouvait qu’il faisait de très bon film, donnant Inception et Interstellar comme exemple, deux de mes films préférés. Non, Inception était mon film préféré, le top du top.
 
Je reportais mon attention sur le film, quand Stiles se leva d’un coup. Je le regardais, étonnée, me demandant ce qu’il faisait. Je le vis partir vers la cuisine. Je ne pue m’empêcher de sourire amusée. Un vrai petit goinfre ce gamin ! Je l’attendais patiemment, de me demandant ce qu’il allait ramener. Il finit par revenir avec des gâteaux, des céréales, des bouteilles et autre. Je le regardais tout poser sur la table basse
 
 
Je souris en le remerciant avant de me servir du jus d’orange, ignorant les gâteaux. Quand j’étais petite, j’en raffolais mais maintenant, je préféré la nourriture salée ou les fruits. C’est vrai que j’adorais les fruits… surtout les fruits rouges ! Les meilleurs… Je bus en le regardant, toujours amusée
 
 
J’avais dis ça en riant, sans être méchante. Je me demandais vraiment comment il faisait pour manger tout ça… et rester assez mince ! A croire qu’il avait le pouvoir de faire disparaitre de la matière…dans son ventre. Je finis mon verre avant de me concentrait sur le film, que je connaissais par cœur. Finalement, c’était pas si horrible de garder un garçon de 18 ans. Il était sympas… et je doutais qu’il connaisse le monde surnaturel. Ça me faisait une sorte de pause. Loin de mon rôle d’Alpha. Maintenant, même au travail je devais être une bonne alpha, travaillant avec mon bêta Shun. Aussi chez moi je devais me comporter parfois un alpha vu que je vivais avec Toby… qui était aussi un de mes bêtas.
 

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AUne fois que j’avais déposé le tout sur la table, Joy m’adressa un sourire, me remerciant tout en se servant un verre de jus d’orange, je remarquais rapidement qu’elle boudait les sucreries en tout genre que j’avais ramené, et tout en me goinfrant de céréales je commençais à me demander si elle le faisait seulement parce qu’elle n’avait pas faim, chose qui était en soit logique vu que l’on venait de sortir de table, ou si elle avait envie d’autre chose. Je décidais en premier lieu de regarder un minimum le film bien que je serais facilement capable de me refaire les scènes en détails rien que dans ma petite caboche, il était toujours bon de regarder un film, ça détendait mine de rien, et j’arrivais à peine à me souvenir à quand remontais la dernière fois où j’avais pris le temps d’en regarder un. Avec tous ces problèmes surnaturels qui n’en finissaient plus, le simple fait de s’asseoir sur un canapé  pour regarder un bon film avait complétement disparu de mes habitudes, et pourtant c’était un de mes passe-temps favori autrefois. Autrefois, voilà que j’étais rendu à parler comme un vieux, je commençais presque à regretter le geek que j’étais et qui était enthousiasmé par la recherche d’une moitié de cadavre en pleine forêt, à ne m’enchantais plus vraiment de trouver des cadavres maintenant, surtout quand il s’agissait de personnes que je connaissais.

Mais ce n’était pas comme si l’on pouvait faire machine arrière, par contre je pouvais toujours essayer de profiter de ces rares moments, comme ce soir, où je n’avais pas à me soucier de la pleine lune ou autre signes qui me paraissaient futiles avant que je ne découvre que mon meilleur ami se transformerait une fois par mois en loup-garou parce qu’il s’était fait mordre par mon actuel beau-père. Magnifique résumé de ma situation en somme, et encore j’en passais des vertes et des pas mûres… Joy m’interrompis dans mon flot de pensées qui avait réduit à néant ma tentative à suivre le film. Celle-ci constata, à juste titre, que j’étais un véritable petit goinfre, ce qui m’arracha un sourire, en réalité je n’avais pas autant mangé depuis des lustres, oubliant complètement ma faim, je constatais d’ailleurs qu’elle n’avait toujours pas touché à quoi que ce soit en matière de nourriture.


Je préférais attendre une réponse de sa part plutôt que de me lever à nouveau, certes j’avais retrouvé l’appétit, mais la fatigue était encore présente, j’étouffais d’ailleurs un bâillement avant de jeter un nouveau coup d’œil à l’écran, histoire de me situer un peu dans le film.

Je souris. Il était vraiment sympas finalement, pas comme quand j’étais arrivée ! Mais après tout, je pouvais le comprendre. A dix-huit ans, on ne saute pas de joie quand on se retrouve avec une baby-sitter, enfin, plutôt un teenager-Sitter sur le dos. J’étais vraiment contente d’avoir pensé au coup de la nourriture, ce qui me l’avait mit de mon côté. Après, d’après sa proposition, il était étonné de voir que je n’étais pas du genre à grignoter devant un film. En effet, je n’étais pas une grosse mangeuse, sauf quand il y a des lasagnes, et ceci depuis mon enfance. Ça devait être du fait que petite, je n’osais pas manger comme un goinfre car je savais que mes frères, surtout John, avait du mal à nous nourrir loger, et tout. Qu’est ce qu’ils me manquaient John et Simon… Mais ce n’était pas le moment de penser à tout ça !
 

 
Je le vis étouffer un bâillement. Il devait être fatigué… C’était même sûr en le regardant. On aurait dit qu’il n’avait pas bien dormit depuis… longtemps. Très longtemps… Je me demandais bien pourquoi… si c’était à cause de fugues pendant la nuit, ça expliquerait pourquoi le shérif ne voulait pas le laisser seul, mais Stiles devrait me faire encore la tête, si c’était ça. Je devrais quand même faire attention qu’il ne parte pas pendant la nuit. Au moins, je n’avais pas un loup-garou qui ne savait pas se contrôler à gérer. C’était au moins ça !
 

 
Je regardais Stiles, alors que je sentis une odeur qui me fit froncer les sourcils. Je pouvais sentir une odeur de loup… Elle ne venait pas de Stiles, ça c’était sûr ! Je l’aurai sentis avant, que je serrais rentré même et il aurait sût que j’étais une alpha.  Je me concentrais sur l’odeur, ignorant le reste. Ça venait de dehors, du jardin. Je dis rapidement à Stiles que je revenais dans deux secondes, que j’avais entendu un truc  dans le jardin. Je me dépêchais de sortir dans le jardin. J’y vis un homme, courbé. Il tourna la tête vers moi. Un bêta. Super ! Il ne pourrait pas aller enquiquiner son alpha plutôt que moi ?! Je savais qu’il allait venir m’attaquer. J’étais un alpha, je pourrais le maitriser… Mais Stiles était à l’intérieur, sous ma responsabilité. Et s’il me voyait me battre, sous ma forme alpha avec le loup… J’envoyais valser le loup qui en avait profité pour venir vers moi, m’attaquer, le sonnant un peu. Je courus à l’intérieur, fermant la porte derrière moi et alla rejoindre Stiles
 

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Elle déclina ma proposition, enfin elle l'aurait accepter si j'avais eu quelques lasagnes au frigo, confirmant mes doutes sur le fait qu'elle ne devait pas être du genre à se gaver de sucre. Je lui répondis tout en gardant un œil sur l'écran de la télévision pour suivre le film, un sourire en coin. « Tu sais ce que tu veux toi.. Mais non j'ai pas de lasagnes. Mais maintenant je saurais avec quoi te corrompre. » Je ne pus retenir un bâillement que j'étouffais du mieux que je pus pour qu'il ne se fasse pas remarquer, échec cuisant puisqu'elle me fit remarquer que j'avais l'air épuisé et me proposa d'aller me coucher. J'esquissais un sourire devant sa remarque au sujet du film, déclarant que je pourrais voir la fin une autre fois, je n'avais pas vraiment besoin, je connaissais le film par cœur, tout comme elle apparemment. Il fallait encore que je fournisse une excuse, enfin elle, elle me connaissait pas, c'était plus simple de lui faire avaler des couleuvres.



Je ne savais pas vraiment si elle avait été convaincu par mes mots puisque celle ci me fixait tout n étant ailleurs, elle avait cet air que Scott avait quand il écoutait autre chose, quelque chose que moi je ne pouvais pas entendre. Ce même air qu'on retrouvait chez les chiens de chasse quand ils avaient repéré quelque chose. Je lui lançais un regard interrogateur et la dévisageai, étais-je assez fatigué pour ne pas avoir repérer ce qu'elle était ? Ou peut être qu'elle savait parfaitement cacher sa véritable nature, ou je me faisais peut être tout simplement des idées. Elle se leva, me demandant de l'attendre là, prétendant revenir dans les deux secondes qui suivraient, qu'elle était idiote cette expression, comme si on avait le temps de faire grand chose en deux petites secondes. Et puis si elle espérait que j'allais patienter assis sur le canapé comme un bon petit garçon elle s'était fichu le doigt dans l’œil, c'était vraiment mal me connaître. Je me levais d'un bond et l'a suivit jusqu'à la porte de derrière mais elle me claquait la porte au nez, me laissant béat devant celle ci. C'était sûr cette fille avait quelque chose de louche, mais si elle me voulait vraiment quelque chose elle l'aurait fait depuis longtemps. Alors que je m'apprêtais à rejoindre la fenêtre qui pourrait me donner une vue sur le jardin, Joy rentrait à nouveau dans la maison, me rejoignant avant même que je puisse observer quoi que ce soit, je la regardais de travers tandis qu'elle ne m'ordonne d'aller dans ma chambre. Je levais les yeux au ciel, elle venait de me traiter comme un gosse de quatre ans, et je n'étais pas vraiment du genre à obéir bien sagement.


Je ne savais pas vraiment pourquoi je prenais la peine de contester, ou d'essayer de négocier avec elle, elle ne pouvait certainement pas me forcer à me cloîtrer dans ma chambre, enfin sauf peut être si mes doutes étaient en fait véridiques et qu'elle possédait donc une force surnaturelle. Je lui passais devant sans attendre de réponse et me dirigeais vers la porte de derrière qui menait droit au jardin, je n'avais pas vraiment peur, j'étais simplement curieux, et puis après tout ça pouvait très bien être Scott, ou Malia.. Ou n'importe qui d'autre que je connaissais parmi mes amis surnaturels, ils étaient plus nombreux que ceux qui n'étaient que de simples humains d'ailleurs, je ne savais pas vraiment si je devais m'en inquiéter mais je laissais ces réflexions de coté pour ouvrir la porte.

Je le vis près d’une fenêtre alors que je rentrais, me dépêchant, dans la maison. J’étais arrivée à temps, il ne devait pas avoir eu le temps de regarder par cette fichue fenêtre. J’avais aucune envie que le fils de mon boss se retrouver mêler au monde du surnaturel ! Il me regarda de travers alors que je lui donnais l’ordre de monter dans sa chambre.  Je me doutais qu’il n’allait pas m’obéir, mais je pouvais  toujours essayer. Je le vis lever les yeux au ciel.  J’étais vraiment dans le caca moi…
 
 
Je fronçais les sourcils. Il venait de me demander ce que j’étais exactement ?! Connaissait-il le monde surnaturel ? Ou était ce moi qui devenait paranoïaque car je devais gérer un adolescent plus vieux que moi alors qu’il y avait un bêta ayant perdu le contrôle sur son animal un soir de pleine lune dans le jardin du jeune que je devais baby-sitter ? C’était fort possible aussi ! Mais cette question…  C’est comme si il connaissait bien, voir très bien, le monde surnaturel… Qu’il me demandait si j’étais une louve, une coyote ou autre chose.  Si c’était le cas et que je devais montrer ma nature d’alpha, que ferait-il ? S’il connaissait ce monde, il était donc déjà dans une meute sans doute. Je pourrais essayer de savoir laquelle pour en savoir plus.
 
J’allais lui répondre quand je le vis passer devant moi, allant vers la porte. Je n’eu pas le temps de réagir avant qu’il ouvre la porte. Je lui courus derrière, l’attrapant par le bras pour le tirer sur le côté alors que le loup rentra dans la maison. J’avais un loup ayant perdu le contrôle le soir de pleine lune à gérer dans la maison de mon boss avec son gamin… faites péter le champagne ! J’obligeais Stiles à se mettre derrière moi sans lui demander son avis
 
 
Je n’attendis pas sa réponse et commençai à me transformer, chose que je détestais faire. Je savais garder le contrôle, mais j’avais toujours peur de déraper et de le perdre. Mais ce soir, je n’avais pas vraiment le choix. Je sentis mes griffes et crocs pousser alors que mon visage se déformait et que le bleu glace de mes yeux devenait du rouge rubis. J’espérai que Stiles connaissait déjà ce monde, que je n’ai pas à tout lui expliquer. Le loup commença à m’attaquer, malgré son statue d’alpha vu que je n’étais pas le siens. Je me défendis comme on me l’avait appris il y a longtemps, essayant de tout faire pour pas que le gamin voit mon visage, mais surtout mes yeux rouges.

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Je relevais à peine son froncement de sourcils face à ma question, j'étais quasi sûr de moi qu'elle était quelque chose. Quoi ? J'allais pas tarder à le découvrir. Sûrement un loup, mais pourquoi pas un coyote après tout ou encore autre autre chose, Deaton avait bien dit qu'on en avait encore beaucoup à découvrir, et même si l'idée de remplir le bestiaire des Argent m'enchantait guère, loin de moi l'idée de ne pas prendre en compte le fait qu'elle puisse être tout autre chose. Je ne savais pas vraiment si elle m'aurait répondu et, tant bien même si elle l'avait fait, rien ne m'assurait qu'elle ne me raconterait pas de salades. Je lui passais donc devant pour me placer devant la porte que j'ouvris sans plus attendre. Un loup en pleine phase de transformation se trouvait là, au beau milieu de mon jardin et ses yeux lumineux s'était déjà posés sur moi alors que ma baby sitter adorée m'agrippait le bras avec une force peu commune pour me tirer sur le coté, laissant la voie libre au loup pour s'inviter chez moi, quoi qu'il se serait surement pas plus embêter si j'étais resté dans l'encadrement de la porte. Joy me contraint à me placer derrière elle alors qu'elle m'ordonnait de détaler dans ma chambre, à croire qu'elle m'avait pas compris la première fois.

« Tu rêves là, et puis honnêtement si jamais il te bouffe j'atteindrais plus vite la porte de sortie si je reste là. » Raillais-je alors qu'elle commençait déjà à se transformer. Oh mon dieu, ils vont tout péter.

J'espérais que ça n'arriverait pas et pas seulement parce que mon père saturait légèrement en matière d'explications surnaturelles et je me voyais mal lui expliquer qu'une de ses collègues était en fait une louve. Et qu'il avait parfaitement fait son choix en terme de nounou puisque je n'avais encore rien trouvé en arme plus efficace qu'une batte de baseball et qu'un loup avait débarqué dans le salon pour nous dire bonsoir puisqu'on était une nuit de pleine lune. Enfin il penserait surement que je l'avais encore inventé, ce dernier peinant de plus en plus à me faire confiance, incapable de discerner le vrai du faux dans ce que je racontais, ou alors il prenait juste ça un peu plus à la légère, c'était peut être bon signe après tout ? Je reculais quelque peu alors que Joy se débattait avec son assaillant, elle semblait avoir l'avantage mais agissait comme si elle voulait me cacher quelque chose. Je n'eus pas à réfléchir longtemps puisque la seconde d'après je devinais ce qu'elle cherchait à me masquer, ses yeux. Pourquoi est ce qu'elle chercherait à mes les cachés ? Peut être parce qu'ils étaient bleus. Mais c'est une lueur rouge que j'aperçus lorsque je me focalisais sur son visage que je peinais à percevoir.

« Mais t'es un alpha ! » M'exclamais je, me surprenant moi même d'avoir dit ça tout haut.

Je ne sais pas si j'aurais mieux fait de la fermer mais de toute façon elle semblait avoir le dessus sur l'autre loup, je m'approchais d'un peu plus près pour l'observer afin d'être certain de ce que j'avançais. Pourquoi est ce que bon sang j'ignorais qu'on avait un alpha de plus en ville et qui par dessus le marché travaillait pour mon père ?!  

Ma remarque la fit se détourner du loup pour me dévisager avant de se faire jeter au sol par ce dernier. Oups. J'aurais peut être mieux fait d'attendre qu'elle assomme le bêta avant d'essayer d'en savoir plus, mais je n'avais pas pu retenir mon exclamation de surprise après la découverte de ses yeux rouges. Le fait qu'un alpha bosse pour mon père ne me rassurait pas plus que ça, étrangement je me doutais que ça ne pourrait apporter que des problèmes supplémentaires. Je lui lançais tout de même un regard désolé lorsqu'elle se redressa en prenant appuie sur l'un des meubles après avoir grimacer de douleur. Elle se relança dans la lutte alors que je ne pouvais agir qu'en tant que spectateur, contemplant au passage les dégâts causés à mon salon, ça me retombera encore sur la figure ça. Joy asséna un coup au loup et nous le regardâmes tomber au sol avant que ma baby-sitter vérifie son pouls, constatant qu'il était seulement assommé, du moins j'espérais, j'avais pas franchement envie de me retrouver avec un cadavre de loup garou chez moi. Mais après tout c'était elle l'Alpha en plus d'être soit disant responsable de moi ce soir donc elle avait qu'à se débrouiller, cette dernière se retourna vers moi, retrouvant son apparence humaine avant de me répondre, constatant que j'en savais un peu trop selon elle et supposant donc que j'avais des êtres surnaturels dans mon entourage. Si on prenait en compte le fait que je comptais plus d'êtres surnaturels que d'humains dans mon entourage et que j'avais moi même été -et était peut être encore- possédé par un kitsune maléfique, on pouvait dire qu'elle avait visé juste.

« Tu crois pas si bien dire... »

Je tiquais quand elle me pria de garder le fait qu'elle soit un alpha à mon père avant de réfléchir aux deux possibilité, j'aimais pas vraiment lui cacher les choses mais autant épargner des problèmes supplémentaires à Joy et à moi des questions inutiles. A coté de ça je pensais que mon père était bien en droit de savoir et puis je doutais que ça apporterait des problèmes à Joy.

« Ça dépend... » Lâchais je en haussant des épaules.

Mes yeux se posèrent sur le bêta qui gisait toujours inconscient sur le sol, Joy finit par me demander si j'avais de quoi attacher le loup afin d'éviter de saccager un peu plus la maison si jamais ce dernier venait à se réveiller. Ajoutant même que mon père serait certainement loin d'être heureux de voir dans cet état, je trouvais ses mots très faibles face à la réalité, de la fumée pourrait bien s'échapper de ses oreilles que ça ne m'étonnerait pas, il allait m'étriper.

« J'dois avoir ça, dans ma chambre, je reviens. » Répondis je avant de filer dans les escaliers et, tout en grimpant les marches quatre à quatre, j'ajoutais : « Et t'as intérêt à assumer l'entière responsabilité des dégâts de la maison ! »

J'arrivais dans ma chambre, m'emparant des chaines qui nous avaient servit à de nombreuses reprises lors des pleines lunes, on le remarquait d'ailleurs à l'usure des liens en cuir, mais ça ferait l'affaire, je les avaient vu à l'oeuvre plus d'une fois et elles nous avaient jamais lâcher ces bonnes vieilles chaînes. Je redescendis tout mon pactole dans le salon avant de m'empresser d'aider Joy à attacher le loup.

« Et qu'est ce qu'on en fait quand mon père débarque ? » Questionnais je doutant qu'elle ait une véritable idée sur la question.