Un Drôle de Suspect ft. Joy Nolan

C’était une matinée comme les autres. Je m’étais réveillée à 6h30, j’avais pris une douche et je m’étais habillée. J’avais fait griller du pain de mie que j’avais, ensuite, tartiné de confiture de fraise. Je m’avais brossé les dents et j’étais partie de mon appart, à 7h15 pile. Il me fallait à peu près un quart d’heure pour aller de chez moi au poste de police à pied. J’avais évidement une voiture mais je ne voulais pas la laisser garer près du poste de peur qu’il y ait des idiots qui la vole ou la dégrade.
 
 
Je sortis de mon immeuble et commençai à marcher vers le poste. Tout en marchant, je ne pue m’empêcher de penser à ce que devait voir et penser les gens en me voyant. Ils voyaient sans doute une jeune femme, une lycéenne sans doute, qui marchait. Elle devait avoir un slim en jean bleu foncé, un top à brettelle épaisses marron et un blouson en cuir noir. Elle devait avoir des bottines noir et un sac à main marron clair, qui devait contenir des livres. Ils avaient au moins deux choses fausses : je n’étais pas une lycéenne et je n’avais pas de livres, à part un cahier de note, dans mon sac.
 
J’arrivai enfin au commissariat. En rentrant, je jetais un coup d’œil à la pendule du poste. 7h20 pile poile. Que je commence tôt ou tard, j’étais toujours à l’heure à la minute près. Je remarquai que Jim et Bob, alias Bobby, qui était deux collègues, n’était pas à leur bureau. Quand j’arrivais, je les trouvais toujours entrain de discuter en buvant un café. Ils devaient avoir était appelé pour x ou y raison. Plusieurs fois ils m’avaient proposé de les rejoindre, à chaque fois j’avais refusé. Je détestais le café et je n’aimais pas vraiment parler au gens.
 
Je me dirigeai donc vers mon bureau à côté duquel je posai mon sac. Je m’assis et pris un dossier que j’avais laissé la veille sur mon bureau. Je devais finir de compléter des fiches part à port à une arrestation que j’avais fais hier dans l’après-midi. J’avais juste dues arrêter deux jeunes déjà alcooliques qui faisaient n’importe quoi. Ils avaient cassé plusieurs vitrines et avaient agressé quelques passants. Je me mis au boulot. Je détestais remplir ses fiches barbantes, c’était la mauvaise partie du métier de flic.
 
 
Une fois finis, je soupirai de soulagement et posa les feuilles sur le côté. Je vis rentrer mes deux chers collègues avec un jeune, d’environ 18 ans je dirai. Je croisai le regard du jeune homme. Il y avait dans ses yeux un mélange de peur et de colère. Habituel. Bob et Jim l’emmenèrent en salle d’interrogation. Je doutais qu’ils allaient l’interroger eux-mêmes, ils étaient trop mauvais en ce domaine. Je me levai pour me chercher un verre d’eaux à la sorte de fontaine qu’on avait. Je remplis un verre en plastique et le bus. Je vis Jim venir vers moi au coin de l’œil. Je finis mon verre et lui demanda :
 
- Je peux t’aider ?
 
-Oui, on a un suspect qu’on voudrait que tu interroges. Répondit il
 
- J’arrive…Dis je en jetant mon verre à la poubelle.
 
Je me dirigeai vers la salle d’où on pouvait voir la salle d’interrogatoire sans être vu.  Jim me suivit. Je rentrai dans la salle. Il y avait déjà Bob qui me tendit un dossier. Je le pris et regardai dans la salle d’interrogatoire. Il y avait le jeune que j’avais vu y rentrer. J’ouvris le dossier. Voyons voir qui était ce charmant jeune homme et de quoi on l’accusait.  Il s’appelait Toby Beckett et il avait 19 ans. Évidement, c’était un étudiant. Il avait été trouvé sur le lieu d’un meurtre avec des tâches de sang sur son sweat-shirt. Il niait le meurtre. Aucun témoin. Le coupable parfait. Je jetais un coup d’œil à ce fameux Toby. Il semblait désespérait. Il semblait assez fort physiquement pour commettre pour le meurtre mais mentalement j’en doutais… S’il l’avait fait, ça devait être sur un coup de colère. Si c’était le cas, pour qu’il avoue le meurtre je devais le faire craquer émotionnellement. Je fermais le dossier et me dirigea vers la porte. Avant de sortir je lançai aux deux policiers :
 
- Vérifier si il y a des caméras de surveillance près de la scène de crime et vérifier si le sang sur son sweat est bien celui de la victime. Cherchez aussi si lui et la victime se connaissaient ou avaient de lien.
 
Je sortis de la pièce et ouvrit la porte de la salle où se trouver mon suspect idéal. A peine j’eus ouvert la porte, son odeur me chatouilla les narines et je reconnus son odeur. C’était un coyote-garou. Super. Je me ressaisie, rentra dans la pièce et ferma la porte derrière moi. Je pris une chaise qui était dans un coin et la mis devant la table en face du coyote-garou. Je mis le dossier contre la table et m’assis dessus face au suspect. Je le regardais pendant longtemps. Mon cher coyote… Étais-tu le tueur ?  Si c’est le cas, tu es le pire tueur que je n’ai jamais vu et si ce n’est pas le cas, tu es dans la grosse merde. Je me raclai la gorge et dit :
 
- Eh bien Toby, tu es mal ! Très mal ! Alors comme ça tu dis n’avoir pas tué cette pauvre personne… C’est ça ? On t’a piégé, c’est ça ?
 

Tout un regardant le jeune homme, je réfléchis à comment pourrait terminer cette affaire… Spécial à cause de ce suspect… Spécial.  Je pourrais faire comme si ce n’était qu’un simple suspect ou je pourrais me servir de cette enquête pour mon intérêt personnel… ça faisait un bail que j’étais un Alpha sans meute, et un Alpha sans meute, ça ne vaut rien. Je commençai à en avoir marre et j’avais une chance qui m’était donné sur un plateau. Je n’avais jamais aimé le hasard car j’aimais tout contrôler mais là je lui devais une fière chandelle là. Quand le jeune homme me répondit, j’eu un sourire en coin amusé. Il se trompait là. Je ne pensais pas que ça soit le coupable. Je passai une main dans mes cheveux :



-Tu te trompe mon cher. Personnellement, je pense que tu sois le coupable. Tu as peut être la force physique nécessaire, tu avais ton sweat taché de sang et tu étais le seul être vivant sur la scène de crime mais pas la force psychologique. Ça se voit dans tes yeux. Tu as quelque chose qui te torture et que tu ne veux pas recommencer. Je connais ce regard.


C’était vrai. Je connaissais bien ce regard. Je le voyais quand je me regardais dans le miroir. Tout comme moi, et comme la plus part des super-naturel, avait des démons en lui qui le torturait et le rongé de l’intérieur. La seule chose qui était pire que la douleur physique était la douleur mentale. On pouvait guérir des blessures physiques mais pas des blessures psychologique.

-si tu veux que je t’aide à te sortir de là et de trouver le vrai meurtrier, va falloir que tu me dises la vérité, et que la vérité. Raconte-moi ce qui s’est passé. Lui dis-je d’une voix douce pour le calmer ou le rassurer



Bob et Jim devait entrain de parler comme quoi j’étais naïve. Ils se disaient aussi, sans doute, que c’était finalement une mauvaise idée. Mais c’était trop tard pour eux. J’étais sur l’affaire et j’y resterai depuis qu’elle se termine.  Je me re-concentrais sur le coyote. Il devait avoir deviné que j’étais un loup. Un Alpha même peut être. Je dirai qu’il est un Omega. Il avait que son odeur, il n’avait sans doute pas vu d’autre coyote, de loup ou autre depuis un petit temps. Si c’était un bêta, sa meute serrait sans doute dans le commissariat à faire le bazar pour le voir.

Il soupira et croisa les bras derrière sa tête. Il regarda le plafond. Si je voulais faire un blague débile je dirais que le plafond devait être intéressent… Attendez… Ce n’est même pas une blague ! Bon, redevenons sérieux. Il semblait réfléchir. Il avait raison. Il devait nous dire le plus de détails. Allez coco, tu m’invente une histoire et je te sors de là. En réfléchissant, je me fichais complètement si c’était le coupable ou pas, de toute façon la victime était morte. Au bout d’un moment, mon cher Toby parla :

«  Eh bien, je rentrais de cours comme tous les jours de la semaine quand j’ai entendu des cris dans la rue qui menait à l’orée de la forêt. Je m’y suis rendu d’abord curieux mais quand les cris furent plus réguliers, je me suis dit que quelque chose ne tournait pas rond. J’avais laissé mon téléphone chez moi et il n’y avait aucune cabine téléphonique autour de moi. J’ai préféré agir au lieu de rester les bras ballants. J’ai eu à peine le temps de voir une silhouette s’enfuir entre les arbres que le pauvre gars m’est tombé dans les bras. J’ai essayé de calmer sa douleur du mieux que je pouvais mais il s’était pris plusieurs coups de couteau. Je suis resté avec lui jusqu’au bout alors que les sirènes retentissaient. Je n’ai rien d’un criminel, je ne voulais pas le laisser tout seul. Il aura au moins vu un visage amical avant de mourir. Auriez-vous laissé un pauvre gars comme lui sans lui dire quelques dernières paroles rassurantes ? »




Je l’écoutai attentivement en essayant de tout retenir pendant que les deux autres policiers notaient chaque mot qu’il disait. Sa question me fit froid dans le dos. Ma réponse était « ça dépendait ». Si je le connaissais, non. Je l’aurai rassuré et fait tout le soigner. Mais si c’était un parfait inconnu et que si je restais j’allais avoir des problèmes, oui. De toute façon, on meurt un jour ou l’autre et ce n’est jamais agréable même si il y a un idiot à côté de toi. Mais bon, c’était ma réponse et ça n’avait rien à voir avec l’affaire.



« Tu pense que c’était une silhouette de femme ou d’homme ? Et quelle taille elle faisait à peu près ? »Lui demandai-je



Je le regardai quand j’entendis frapper à la vitre derrière moi. Je sursautai un peu et me levais.



«  Je reviens » indiquai-je à mon suspect

Je me levai de ma chaise et sortit de la pièce. Une fois je pris une grande inspiration avant d’entrer dans la pièce où se trouvaient Bob et Jim. Ils me jetèrent de photos que je faillis ne pas rattraper. Dessus il y avait un petit chalet.  D’extérieur, il y avait rien d’anormal à part le fait qu’il était au milieu d’une forêt, mais quand je vis l’intérieur, je compris leur rapport avec l’affaire.  Dans le salon du chalet il y avait un couteau plein de sang, un sweat à capuche noir et un jean aussi pleins de sang. Je regardai mes deux acolytes et avant que j’aie à poser la question, Jim me répondit :



«  Oui, c est bien le sang de la victime mais on fait toujours des analyse pour trouver l’ADN du tueur. On cherche aussi à qui appartient le chalet. »



Je hochais la tête. Je rangeai les photos dans un dossier et me dirigea vers la porte en disant :



« Quand les tests sont près, appelez-moi. Je veux être la première à savoir à qui appartient l’ADN. »



Je ne leur laissais pas le temps de se plaindre que je sortis de la pièce pour retourner voir mon cher coyote. Une fois que je fus re-rentré, je m’assis encore à califourchon sur ma chaise et ouvra le dossier contenant les photos. Je ne sortis que les photos du chalet vu de l’extérieur où il n’y avait rien d’anormal et les posa devant Toby avant de demander :

« Tu reconnais ce chalet ? »
 

«  Non, ça ne me dit rien. C’est là qu’il a fui ? »

Je hochai la tête.  J’hésitai à sortir les autres photos mais je décidai de ne pas les sortir. Ce pauvre garçon avait déjà vu quelqu’un mourir et s’était fait arrêter dans la même journée. Il n’avait pas besoin de voir plus de sang.



« On y a trouvé des habits taché de sang. Il s’agit bien celui de la victime. On fait des prélèvements d’ADN pour essayer de démasquer le tuer» Répondis je enfin à voie haute



Je le regardai et lui fis un sourire, peut être pour la première fois, réconfortant.  Je ne pue m’empêcher de penser à la suite. Il allait sortir et j’aurai une chance d’avoir un bêta… Non. Je ne devais pas pensé à ça. Je devais pour une fois ne pas être égoïste.  Mais bon, j’avais mes raisons d’être comme ça. Est-ce que la vie s’est montrée généreuse avec moi ? Non. Je ne crois pas. J’étais un peu comme une gamine : je faisais les choses comme on me les avait appris. Certes mes frères ne m’avaient pas appris les choses comme ça mais ça, s’était il y a longtemps. Je reportai mon attention sur le jeune homme et l’affaire



« Ne t’inquiète pas. Tout ça va bientôt être fini. Tu va pouvoir rentrer chez toi »




J’eu à peine le temps de finir ma phrase qu’on re frappa à la vitre et je sursautai. Je détestai quand ils faisaient ça mais ils n’avaient pas d’autre choix. Je fis un sourire désolé à Toby et me leva. Je sortis de la pièce. Ça avait était rapide ! Il devait y avoir pleins d’ADN sur les vêtements et le criminel devait être connus des services. Je rentrai dans la salle où se trouvait mes deux chers collègues. Ils me tendirent une enveloppe que je pris. Un truc clochait avec comment était fermé l’enveloppe. On aurait dit qu’on l’avait recollé… Je soupirai et regarda les deux idiots



« Vraiment ? Vous me prenez pour une conne ? Je vous avais dis de m’attendre ! Qu’on on ne sait pas couvrir ses traces on ne fait rien ! » Leur dis je



Je souris en voyant le résultat. J’avais raison. Ce n’était pas Toby. C’était le père de la victime. Charles King. Cinquante ans, au chômage, déjà arrêté pour revente de drogue et d’agression à main armé.

« On a déjà envoyé quelqu’un pour aller le cueillir chez lui. » M’informa Jim




Je hochai la tête

« Je m’occupe de Beckett. On va enfin pouvoir le sortir de là ! »Dis je en allant vers la porte




Avant de sortir je lançai à Bob et Jim un regard accompagné du sourire qui voulaient dire « j’avais raison » et retourna dans la salle d’interrogatoire. Je souris à Toby avant de lui dire :

« C’est bon. T’est libre. On a arrêté le vrai coupable, je te ramène chez toi ! »

« C’est bon. T’est libre. On a arrêté le vrai coupable, je te ramène chez toi ! »L informai-je


Il sourit et donna coup de poing dans l’air. Je ne pue m’empêcher de soupirer un peu mais tout en souriant amusé. Il se leva de sa chaise et vint vers moi.



«  Merci d’avoir fait ça pour moi. J’en connais qui ne se serait pas foulé pour me sortir de là. » Me remercia-t-il

J’étais étonnée par ces paroles. Pour tout vous dire, je n’y m’attendais pas du tout. Je n’avais fait que mon boulot et je n’avais rien truqué pour le faire sortir… Même si ça a faillit être le cas. Si il s’était avéré que c’était lui le criminel, je me serai débrouillé pour qu’on le sache pas et faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre. J’aurai choisis quelqu’un déjà connus des services et sans alibi. J’aurai juste à parler aux gens connus des services et en choisir un qui avait un qu’on ne pouvait prouver.

« C’est normal, j’allais pas te laisser croupir dans une cellule alors que tu as rien fait ! » Répondis-je finalement



Je lui fis signe de le suivre et nous sortîmes de la salle. Juste avant de sortir du poste de police, nous croisâmes le vrai criminel, Brown. Kale, le flic que avait arrêté Brown, avait un œil au beur noire, le nez tordu et un petit filet de sang qui coulait de sa bouche jusqu’à son menton. Brown avait été pas très coopératif apparemment. Je continuai à avance en les ignorants. J’attrapai, tout en marchant vers la sortie, des clés de voiture qui était sur mon bureau. Nous arrivâmes sur le parking. Je me dirigeai vers ma voiture de service, ou celle que je partageais avec Kale parfois. Je déverrouillai la voiture et y rentras. J’attendis que Toby s’assoie sur le siège passager avant de mettre les clefs sur le contact et lui demandais :



« C’est quoi ton adresse ? »


Je saisis l’adresse sur le GPS et tourna les clés. La voiture démarra et je sortis du parking. Pendant plusieurs minutes, nous restâmes silencieux puis je décidai à lui parler :

« Alors, c’était pas trop éprouvant pour toi ?.... Petit Coyote ? »

J’attendis sa réponse avec un sourire en coin, les yeux fixés sur la route.

« Alors, c’était pas trop éprouvant pour toi ?.... Petit Coyote ? » Demandai-je à mon ancien suspect
Il sourit et passa une main dans les cheveux, ce qui était un signe de stresse ou de nervosité, ce qui est un peu la même chose

«  J’ai failli croire que j’étais bon pour crever mais ça va très bien petite Alpha. » Me répondit-il


Je ne pue m’empêcher de sourire à « Petite Alpha ». Il ne disait que ça car j’avais dis « Petit Coyote » mais il ne savait pas aussi bien dire. Il ne le savait pas, personne ne le savait à part moi et je ne comptais pas que ça change, mais je n’étais même pas majeur ! Alors oui. Il pouvait dire « Petite Alpha ». Mais bon. Revenons aux choses sérieuses. Je n’aimais pas perdre mon temps avec les « blablablas » mais je ne me voyais mal lui proposer directement de devenir mon premier bêta, non pas par peur mais car il fallait mieux y aller, petit à petit. Je décidai de me présenter, car je savais qui il était mais, lui, ne savait que, que j’étais flic et Alpha.

« Au fait, je m’appelle Joy. Joy Nolan pour être précise. Appelle-moi comme tu veux, je m’en fiche. »



C’est vrai. Je m’en fichais comment il m’appelait (sauf si il m’appelait genre « la conne » ou « pétasse » dans le cas où je lui ferais manger le volant avant de le jeter hors de la voiture en marche). Mais je doute qu’il fasse ça. Un silence revint et j’allumai la radio en arrière plan, même si je savais que ça n’allait pas aider la conversation, donc son recrutement, mais j’avais besoin de musique. Quand j’allumais, nous tombâmes sur « Payphone » de Maroon 5. Je ne pue m’empêcher d’augmenter le volume. C’était une de mes chansons préférés, voir ma chanson préférée. Je montais le son, pour couvrir ma voix, et commença à chanter pas fort et à faire même le rap. Je savais que ça ne faisait pas professionnel, mais je m’en fichais. C'était MA chanson. Tout, du choix d’instrument au parole, semblait être fait pour moi alors je m’en fichai de ne pas faire professionnel. Une fois la chanson terminée, j’éteins la radio. Je décidai d’approfondir la connaissance et commencer à me bouger l’arrière-train et lui proposer avant qu’on arrive.

« Alors, dit moi Toby, que fait tu dans la vie ? Et qu’aimes-tu faire dans la vie ? »



Je lui jetai plusieurs coups d’œil à mon passager. Je devais avouer qu’il était craquant. Mais je ne comptais par tomber amoureuse ou sortir avec un gars. Je n’avais pas besoin d’emmerde en plus. J’ai déjà trop fait d’effort pour me reconstruire une vie, je n’avais pas envie de recommencer.  Je ne pue m’empêcher d’avoir un sourire en coin. Je pensai exactement pareil que la chanson part à port aux histoires d’amour : ça terminé toujours mal. Il y avait même tellement d’exemple dans la littérature, et dans la filmographie. Je sais qu’on ne peut se fier aux fictions, alors on ne peut pas se fier aux histoires d’amour des foutu Disney et compte de fée.

« Au fait, je m’appelle Joy. Joy Nolan pour être précise. Appelle-moi comme tu veux, je m’en fiche. » Me présentai-je finalement

Il eu un sourire en coin et me regarda en grattant sa minuscule barbe. Je n’aimais pas les barbes mais là ça allait car elle était à peine existante. Je trouvais les barbes dégoûtantes : Il peut y avoir des trucs coincé dedans et on peut, faire comme mister Twit dans « the twists » de Roald Dalh, et les mangés plus tard… berk ! Et je trouvais que ça faisait aussi le gars qui a la flemme ou qui a peur de touché à un rasoir. D’autres disaient que c était pour faire « sauvage », je leur répondais d’aller dans une cage de lion dans un zoo et là elles auraient du sauvage.

« Soit, petite Alpha te va très bien. » répondit il

J’arquais un sourcil puis soupira, en décidant de laisser courir vu que je lui avais laissé le choix. Il n’avait pas peur de faire de… -l’humour ?- ce petit Coyote ! Je le vis, du coin de l’œil, glisser ses mains dans ses poches. Ma chanson préféra passa. Il grimaça mais je l’ignorai. S’il n’était pas content, qu’il rentre à pied. Je finis par arrêter de chanter quand la musique finis et éteint la radio et finis par demanda :

« Alors, dit moi Toby, que fait tu dans la vie ? Et qu’aimes-tu faire dans la vie ? »

Il haussa un sourcil, puis le deuxième et resta silencieux. Je me retins de soupirer. Monsieur fait son mystérieux ou monsieur à hâte se jeter hors la voiture. J’essayai de cacher mon événement. Au bout plusieurs minutes de silence, il me répondit enfin :

« Eh bien je suis lycéen et j’aime courir ainsi que jouer au Lacrosse »

 Je savais qu’il était lycéen, aimer courir était fréquent chez un loup et jouer au Lacrosse était très fréquent chez les lycéens loup. Rien d’étonnant pour l instant. Quand il vit que je lui lançai des coups d’œil, il fit de même mais avec l air joueur. J’arquais un sourcil en voyant une petite lueur dans ses yeux que je ne savais interpréter. Que pensai t’il donc ? Il tapota son genou en levant les yeux. Je me retiens de m’énerver encore. Je n’aimais pas qu’on tapote sur quelque chose, ça m énerver à un de ses points. On était bientôt arrivé, fallait poser « the question ». Je me mordis la lèvre et décida de poser une question qui mènera à une deuxième :

« T est un oméga, c est ça p'tit coyote ? »

Il sourit pour une raison inconnu, et je ne savais pas pourquoi, mais je mourrais d envie de connaître la raison. Avais-je dis quelque chose de débile ? J'en doute fort. Je pèse presque à chaque fois mes mots pour ne pas érafler ma coquille. Je ne voulais pas la casser, j'avais mis tellement de temps à la faire... C est tout ce que j'avais vraiment. Mes biens et ma vie pouvait partir à tout moment, mais pas ma carapace et je comptais pas que ça change. Simon l'avait eu lui aussi et, parait-il, mon père aussi. A croire que c était dans le sang. John avait travailler plus pour payer un psy pour Simon. Ça n'avait pas fonctionné, et je le comprends. Je me retiens de verser une petite larme en pensant à Simon et John. C était les seuls deux personnes qui pouvait érafler ma carapace. Je soupirai. J'étais pathétique et faible. Il fallait encore que j'endurcisse ma carapace !

Toby me fis sursauter quand il chassa quelque chose d'invisible avec sa main. J'arquai un sourcils, un peu amusée. Il soupira sans doute d'agacement. Un peu après il secoua la tête. Je le regardai toujours du coin de l’œil, ne pouvant détacher mon regard de lui. Il caressa sa minuscule barbe, en semblant être dans les nuages. Il fourra ses mains dans ses poches pendant que je pianota un peu sur le volant. Je décida de passer aux choses sérieuses :

« T’es un Oméga ? C’est ça p’tit coyote ? »

Il sursauta quand lui parla. J'avais dus le sortir d'une intense réflexion ou de ses rêves lointains. Peut m'importe. Il me lançai un regard curieux avant de hausser les épaules. Il me regarda silencieux pendant quelques secondes, ce qui eu le don de m'énerver mais je ne le montrais pas évidement.

« Oui un vrai petit Oméga mais pas vulnérable. » répondit il enfin

Il me lançai un regard pour me faire comprendre que j'avais pas intérêt à l approcher et croisa les bras, ce qui était un signe d énervement ou de nervosités. Je souris amusée. Amusant le petit coyote ! Je lui lança un regard pour lui faire comprendre que ça ne faisait pas peur mais que c'était plus amusant qu'autre chose. Il me regarda curieux et je sentis qu'il allait me poser une question que je n'allais pas aimer du tout J'en étais sûre !

« Et toi ? As-tu des membres dans ta meute p’tite Alpha ? » Me demandât il

J'avais raison. Question obligé mais désagréable en sachant que la réponse était non. Je me retins de morde ma lèvre inférieur et garda la tête haute avant de répondre :

« Non. Mais plus pour longtemps je l'espère. J'ai souvent déménagé donc je n'ai pas pues vraiment me chercher un meute mais je compte bien me poser et en créer une »

J'attendis, presque impatiemment, sa réponse à ça. Quand il allait voir que j'étais une Alpha pourrie.

Il sourit gêné et je soupira en voyant que même si je n'avais pas changer d expression de visage, il avait deviné un peu ce que je ressentais. Il se redressa sur dans son siège, mal à l'aise. Il leva les yeux pour regarder un balcon. D après le GPS on était presque arrivé à un parking près de son immeuble.

« Non. Mais plus pour longtemps je l'espère. J'ai souvent déménagé donc je n'ai pas pues vraiment me chercher une meute mais je compte bien me poser et en créer une » lui répondis je

il haussa les sourcils en penchant la tête en regardant devant lui. Je me dirigeai vers le parking en regardant la population sortie du coin de l’œil. Je vis que mon cher Toby se grattai l'arrière de la tête en jetant des coups d’œils. Il sourit :

«  Et tu me vois comme un potentiel bêta ? Désolé de te décevoir mais je ne suis pas expert en la matière. »
 
Je fus surprise, mais je ne pues m’empêcher de sourire en pensant une main dans mes cheveux. Il était direct et disait ce qu'il pensé, l inverse de moi, mais je l’aimais bien, contre moi. Je lui répondis finalement

«  C'est vrai. Je te vois comme un potentiel bêta. Peut importe que tu sache pas te contrôler et te battre. Je peux t apprendre. J'ai dus apprends seule donc je connais bien la technique. »

Je me garai sur le parking en continuant à la regarder du coin de l’œil. Je ne coupais pas le moteur, sachant que je n'avais pas le temps de l'accompagner jusqu'à chez lui et je doutes qu'il en est envie, tout comme moi.

«  Mon appartement est juste là p’tite Alpha. » m'informa t il

je hochais la tête et fouillai rapidement dans mon sac à main. Je dénichai un petit cahier et un stylos. J'écris mon numéro signer « -Joy » avant d arracher la page et de la tendre à Toby

« Je te laisse y aller mais prends au moins ça. Au cas où un Alpha t intéresserait ! »

fin du rp'