Sujet: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Lun 27 Juil - 17:22
La Reine tombée de son trône
Lydia & Stiles
Une nouvelle fois dans une chambre d’hôpital, elle allait finir par devenir folle. Et encore cela aurait pu aller si les deux contextes étaient différents mais ils ne l’étaient pas. Peter et Andrew étaient tous les deux des sociopathes, et elle avait été la victime des deux loups. Manquerait plus qu’elle se retrouve dans la même chambre. Ce qui n’était, heureusement pas le cas.
Elle posa sa tête sur les oreilles, ses cheveux faisant comme une couronne de feu autour de son visage d’une blancheur de neige, ses yeux émeraude regardant les patients dans le couloir. Voilà maintenant deux jours qu’elle était là et qu’on refusait de la faire sortir. Le bandage sur son front n’avait pas été retiré et deux de ses côtes étaient cassées. On l’avait emmené en urgence ici, elle avait fini par retomber inconsciente sous le regard impuissant des autres. Rien de grave mais son pouvoir de Banshee l’avait beaucoup secoué.
Elle n’en pouvait plus d’être aussi faible, il fallait qu’elle insiste plus avec Peter pour qu’il l’aide à devenir quelqu’un de plus fort. Elle ne savait pas encore comment utiliser la totalité de ses pouvoirs mais cela n’allait pas tarder à arriver si elle continuait à s’entraîner chaque jour comme elle le pouvait. Et de plus, avec le Dépeceur en fuite, il était primordial pour elle de savoir se débrouiller seule. Elle n’allait pas avoir toujours quelqu’un avec elle, il fallait prendre les choses en mains.
Elle se redressa un peu, curieuse de voir qui se trouvait là. Elle avait déjà eu la visite de sa mère et de sa meute mais depuis plus rien, elle se sentait seule. C’était dans ces moments-là qu’elle voulait que Stiles soit là, il était son confident, quelqu’un en qui elle avait totalement confiance. Elle ne pouvait parler de ses problèmes à personne sauf à lui, Stilinski savait être muet comme une tombe. Et puis elle voulait des informations sur ce qui c’était passé après son départ dans l’ambulance. Elle n’était au courant de rien.
Elle entendit la porte s’ouvrir et elle se redressa sur les coudes, grimaçant sous la douleur de ses côtes mais un petit sourire étira ses lèvres quand elle reconnut le nouveau venu.
« Stiles… Contente de te voir… » sourit-elle « Tu viens me dire quelques nouvelles ? »
Dernière édition par Lydia Martin le Dim 10 Jan - 19:19, édité 2 fois
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Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Ven 21 Aoû - 16:22
Queen's fall
Stiles & Lydia
Ma jambe tressautait nerveusement alors que j'attendais Melissa dans le couloir de l'hôpital, il était trop tard pour les heures de visites mais je pouvais toujours compter sur son aide pour contourner le règlement. Je n'avais pas été voir Lydia depuis la veille avec Scott et les autres alors qu'elle était coincée dans son lit. Manque de temps ou de courage, je ne savais pas vraiment, quoiqu'il en soit, il n'était pas question que je la laisse planter là dans sa chambre d'hôpital sans savoir comment elle se portait pendant plus d'une journée. Le Stiles qui dormait tout le week end dans la salle d'attente pour veiller sur la rousse était toujours là, quelque part, et ce, même si on avait un dépeceur sur les bras qui était un souci que l'on comptait parmi tant d'autres. Les images de Lydia dans son dernier moment de conscience avant de se faire embarquer par l'ambulance étaient ce qui me préoccupait le plus et Scott avait dût le deviner pour insister à ce que j'aille la voir. Pourquoi est-ce qu'il avait dût insister ? En un seul mot, Malia. Cette dernière rageait en me voyant avoir des secrets pour elle, soit cette charmant petite voix qui se faisait un plaisir d'intervenir à la moindre occasion, mais aussi parce qu'elle jalousait la rousse qui elle, savait. Pas vraiment compliquer pour Lydia Martin de me faire cracher le morceau, elle me connaissait par cœur, et ça avait été la première à remarquer que quelque chose n’allait pas, sonnant à ma porte et me posant sur le fait accompli.
Melissa arriva à ma hauteur et je relevais aussitôt la tête vers elle, détachant mes doigts que j'avais portés instinctivement à ma bouche en réfléchissant. Elle eut le droit à un interrogatoire complet quant à l’état de santé de Lydia auquel elle répondit sans protestations, plus pour calmer mon anxiété grandissante que satisfaire ma curiosité. Elle m’abandonna devant la porte de la chambre de Lydia sans que je n’aie eu le temps de la retenir. Je pris donc une profonde inspiration puis soufflais un bon coup avant de me décider à ouvrir la porte en essayant d’afficher la mine la plus neutre possible. Pas la peine de l’inquiéter sur le fait que l’on n’avait toujours rien au sujet de celui qui l’avait mise dans cet état. Cette dernière était déjà redressée sur ses coudes dans une légère grimace, comme s’il elle m’attendait, m’accordant un léger sourire qui fut contagieux puisque le même vint s’étendre sur mes lèvres. « En personne. » Déclarais-je en venant m’asseoir sur le bord de son lit alors qu’elle me demandait si je venais lui donner des nouvelles. Je feins d’être outré le temps d’une seconde à l’idée qu’elle pense que je n’étais qu’un misérable pigeon voyageur et que j’étais venu dans le seul but de la tenir informer. Bon certes je savais parfaitement que je serais bien obligé de passer par là, Lydia n’aimant pas vraiment être mise de côté, mais ça paraissait si imprévisible que ça que j’ai simplement envie de la voir ? « En fait je venais simplement voir comment tu allais. Mais si tu tiens à n’avoir qu’un simple compte rendu libre à toi. » Soupirais je en continuant ma comédie. Je me tournais vers elle en attrapant tut naturellement sa main. Rien de vraiment ambigüe mais j’avais besoin de ce contact, comme j’avais besoin de savoir si elle allait bien, ou même de m’excuser de ne pas être passé plus tôt. « Plus sérieusement. » Commençais je en observant son visage plus pâle qu’il n’aurait dût l’être. « Comment toi tu vas ? Et d’ailleurs, je suis désolé de ne pas être venu plus tôt, tu t’ennuies pas trop ? »
Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Mar 25 Aoû - 9:10
La Reine tombée de son trône
Lydia Martin & Stiles Stilinski
Lydia était heureuse de voir Stiles ici, elle se sentait déjà beaucoup moins seule et l’idée de voir qu’il allait bien la rassurer. Tout était si confus dans sa tête depuis que le Dépeceur avait failli lui défoncer le crâne. Elle se laissa retomber doucement sur son tas d’oreiller, son sourire ne quittant pas ses lèvres alors que son regard ne lâchait pas le sien. Elle rit face à sa mine et grimaça en sentant ses côtes grincer. Bon d’accord, le droit de rire ne lui était pas encore accordé, pauvre d’elle-même.
« Voyons Stiles ! Tu sais très bien que je suis contente de te voir, c’est juste que je suis enfermée ici depuis deux jours sans nouvelles… »
Ou comment se sentir coupée du monde en soit. Un nouveau sourire étira ses lèvres quand elle le vit prendre sa main, elle pressa sa paume contre la sienne, le remerciant d’être venue la voir. Elle n’aimait pas vraiment le fait qu’il la voit en si mauvaise posture, elle tentait de rester forte depuis qu’elle savait pour ce qu’il se tramait dans la tête de son cher Stiles mais il était très difficile sur l’instant de rester forte. Oh et puis au diable la douleur. Lydia serra les dents avant de s’asseoir sur son lit, s’installant au bord, cette foutue perfusion ne quittant pas le creux de son bras. Elle se pencha un peu pour lui faire un bisou rapide sur la joue.
« Je veux te voir et avoir mon compte-rendu c’est trop demandé ? Et en échange si tu veux, je te fais un compte-rendu de la vie de l’infirmière qui ne me lâche pas d’une semelle. Je t’assure c’est passionnant. »
Elle ignora le regard presque inquiet du jeune homme, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. Reprenant son sérieux, elle tourna son regard vers lui, jouant avec ses doigts, un petit tic nerveux chez elle. Elle secoua doucement la tête, son attention dérivant devant elle. Elle eut un simple haussement d’épaules.
« J’ai connu meilleurs jours et surtout meilleures soirées. J’ai même pas pu t’embêter, toi et l'autre grognonne de Cora… Ma déception. » sourit-elle, essayant de ne pas penser à quelque chose de pessimiste. « J’ai un peu mal partout, je sais ce que ça va être d’être veille plus tard crois-moi. Et je m’ennuie à mourir ! Tu ne veux pas déménager sur le fauteuil le temps qu’on me laisse sortir de là ? »
Elle fit une petite moue en le regardant, comme une gosse. Elle n’avait pas envie de parler sérieusement sur le coup, elle s’était bien trop inquiétée, toute seule dans sa chambre d’hôpital, elle avait besoin de se changer les idées, de se divertir, de profiter de sa présence réconfortante.
« Et toi ? Tu t’en sors ? Pas trop fatigué ? Sans moi pour te surveiller, je ne sais même pas si tu bois ton café… »
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Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Mar 1 Sep - 23:06
Queen's fall
Stiles & Lydia
Elle me rit au nez mais ce n'était que de courte durée, j'avais bien vu cette grimace de douleur lui tordre le visage, la forçant à s'arrêter. Mais elle prit tout de même la peine de me répondre, m'assurant qu’elle était contente de me revoir malgré le fait que je l'avais laissé, moi comme les autres, pourrir dans cette chambre d'hôpital sans aucune nouvelle. Elle serra sa paume de main contre la mienne après m'avoir souri au moment où je m'en saisissais, elle ne semblait pas m'en vouloir, et je me détendis un peu plus rien qu'à cette pensée. Je grimaçais en la voyant se redresser tant bien que mal pour se mettre en position assise sur le bord de son lit et la regardais faire d'un air soucieux, m'apprêtant à l'aider mais me ravisais. Lydia n'avait pas besoin que je lui rappelle son état, elle avait besoin de se sentir forte et que je laisse donc de côté ma constante envie de la surprotéger. A croire que j’avais bien fait, puisque celle-ci vint déposer un bisou sur ma joue une fois installée, ce qui n’était pas franchement fait pour me déplaire, même si depuis ces derniers jours mon esprit était complétement embrouiller sur la façon dont je devais m’y prendre avec Lydia. Et la voix doucereuse du nogitsune dans mon crâne n’avait pas aidé à m’éclairer mes idées, mais j’avais fini par en arriver à la conclusion que je n’avais jamais fait de croix sur ce crush que j’avais depuis la petite enfance pour Lydia, Malia n’avait pas eu complétement tort après tout, et c’était peut-être une raison supplémentaire au pourquoi je m’étais éloigné d’elle.
« Je suis là, et tu auras ton compte rendu t'en fait pas, mais je veux tout savoir de cette infirmière en échange ! » Souriais je alors qu'elle relevait les yeux vers moi en jouant frénétiquement avec ses doigts. Je les attrapais dans mes mains pour tenter de calmer sa nervosité tout en lui adressant un grand sourire avant de lui demander comment elle allait. Parce que c'était tout ce qui m'importait, savoir si elle allait bien. Je n'eus le droit qu'à un haussement d'épaules mais les détails arrivèrent presque tout de suite après dans un léger sourire. Je la regardais un poil moqueur alors qu’elle se plaignait de ne pas avoir pu m’embêter, ni moi, ni Cora. Cora… Elle aussi en avait bavé avec le Dépeceur, toujours moins que Lydia et puis c’était une louve, elle s’en sortirait comme un chef, d’autant plus qu’elle devait déjà prévoir comment elle me ferait payer de l’avoir traîné à une soirée où elle avait finie assommée. Mais les dernières paroles de Lydia me tentaient presque, l’idée de passer ma nuit ici m’avait déjà effleurée l’esprit en arrivant et passer le restant de mon temps ici pour garder un œil sur Lydia jusqu’à sa sortie était assez tentant. D’autant plus lorsque son regard de chaton et sa moue suppliante étaient sous mes yeux.
« Me tente pas comme ça... » Gémis je en tournant les yeux vers le fauteuil qui semblait à présent me tendre les bras. C'est le son de la voix de Lydia qui me fit détourner les yeux de lui, le sujet s'attardait sur moi et me fit tiquer. J'aurais préféré pourvoir éviter ce sujet ci également, toujours dans le but de ne pas l'inquiéter. Et puis, si je n'étais pas du genre à aimer me lamenter sur mon sort ou même parler de moi, j'avais encore moins envie de le faire devant Lydia qui était coincée dans un lit d'hôpital parce que je n'avais rien sût faire d'autre que d'attendre l'ambulance en la gardant dans mes bras. « Je vais bien, t'en fais pas. » Souriais je en tentant de me montrer rassurant. « Et je bois mon café, même si j'aime toujours aussi peu ça. » Je cherchais un moyen d'esquiver le sujet pour éviter d'en débattre plus longtemps, le renard ayant continué à me glisser des mots à l'oreille quand ça lui chantait, qu'il s'amusait à me narguer sur mon incapacité à aider qui que ce soit ces derniers temps. « Mais tu ne m'as toujours pas raconté la vie fabuleuse de cette fameuse infirmière qui te suit aussi bien que Prada le ferait ? »
Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Mer 2 Sep - 14:02
Strange feeling
Lydia Martin & Stiles Stilinski
Lydia baissa son regard vers la main de Stiles, un sourire discret naquit sur ses lèvres alors que ce geste lui apportait réconfort et sécurité. Elle avait besoin de lui en ce moment, il était une bouée, une ancre qui lui permettait de survivre à ce monde hostile. Un partenaire de crime, et bien plus que ça. Sa discussion avec Liam lui revint en mémoire, cet instant où la Reine avait avoué au louveteau, sans ciller une seule seconde, que son cœur battait plus vite dans sa poitrine quand Stiles pointait le bout de son nez.
Elle chassa cette pensée, ne voulant pas penser à ça à ce moment précis, elle ne connaissait plus les sentiments du jeune homme à son égard, depuis que Malia avait fait son apparition en ville, Lydia s’était retirée, ne voulant que le bonheur de son ami. Mais il fallait avouer que plus le temps passait, plus il lui était difficile de rester indifférente, de faire comme si de rien n’était.
Glissant une mèche de cheveux roux derrière son oreille, elle reporta son attention vers lui, l’écoutant attentivement. Elle savait qu’il n’était pas conseillé de parler de ça avec lui, mais elle devait savoir s’il résistait, si le Nogitsune restait inoffensif. Un sourire amusé fendit le visage de la rouquine alors qu’elle continuait de le tenter de son regard de chat tout mignon.
« Allez Stiles, c’est déjà plus confortable que les sièges de l’accueil… » sourit-elle « Et on pourra parler toute la nuit, ça fait longtemps qu’on a rien fait à deux. »
A part leur petite résolution de crime, non ils n’avaient plus fait grand-chose. Il fallait dire que leur situation amoureuse ne les avait pas aidés à rester proches. Avec un Stiles en couple et une Lydia en deuil, il était assez risqués de faire des sorties joyeuses. Mais bref, tout était fini désormais et la rouquine comptait bien reprendre le temps perdu.
Elle arqua un sourcil en remarquant qu’il tentait de changer le sujet, elle ne préféra faire aucun commentaire sur la chose et se redressa un peu, vérifiant que l’infirmière en question ne traînait pas dans le coin. Cela fait, un petit soupire s’échappa d’entre ses lèvres. Elle prit la deuxième main de Stiles dans la sienne et se mit à jouer avec, comme une gosse qui cherchait quelque chose à faire pour s’occuper.
« Alors cette fameuse infirmière s’appelle Brenda, elle a une de ses têtes, on dirait un homme mais bon j’arrête de me moquer du physique. Elle a trois petits monstres et son mari est toujours absent. Madame adoooooooore le shopping mais n’a pas assez d’argent pour se payer de beaux fringues. Bref, je continue ? »
Elle secoua doucement la tête, ses cheveux roux caressant son visage alors qu’elle dût lâcher ses mains, la douleur la prenant de court, une grimace enlaidit ses traits alors qu’elle se rallongeait doucement, maudissant cette faiblesse qui la clouait dans un lit. Elle leva son regard vers le plafond, se promettant de devenir plus forte.
« Quand je serai de nouveau capable de courir, je te défis sur le terrain de Lacrosse, toi et Liam. » murmura-t-elle « D’ailleurs en parlant de lui, je crois qu’il va devenir mon nouveau majordome de shopping. C’est drôle de faire des achats avec lui… »
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Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Mar 3 Nov - 21:42
Instinct protecteur
Stiles & Lydia
Ses yeux émeraude qui me suppliaient me faisaient réfléchir à toute vitesse sur les options qui s’offraient à moi. Et plus j’y pensais, plus mes autres obligations semblaient futiles à côté de l’idée de passer mon temps en compagnie de Lydia, en plus d’être la plus tentantes et qui me paraissait la plus agréable. En plus elle avait certainement raison, le fauteuil paraissait bien plus confortable que ceux de la salle d’attente. J’avais déjà eu l’occasion de tester ces derniers tout un week end la fois où Lydia s’était faite griffée par Peter, et puis de toute façon il ne s’agissait pas vraiment de dormir cette fois ci, et à ça non plus je ne pouvais pas dire non. Les partenaires de crimes que nous étions s’étaient éloignés de plus en plus depuis ces derniers temps, la disparition d’Allison et d’Aiden tout comme le couple que je formais avec Malia y étaient bien pour quelque chose. Mais Malia et moi ce n’était à présent plus d’actualité, bien qu’on se soit, l’un comme l’autre, passés d’en informer le restant de la meute.
Dans tous les cas, j’avais envie de retrouver ces moments qu’on avait déjà partagés Lydia et moi, c’était peut être la principale raison en plus de plein d’autres encore qui m’avait finalement fait accepter, même si je ne l’avais toujours pas fait de vive voix. Je baissais les yeux vers ma main dont elle venait de s’emparer, jouant avec presque nerveusement. Et alors qu’elle se décidait à me raconter la fantastique et passionnante vie de cette fameuse infirmière comme je lui avais demandé, plus pour faire diversion et éviter les conversations plus sérieuses que par intérêt. Un léger ricanement s’échappa de mes lèvres alors qu’elle faisait un bref résumé en prenant un air des plus désintéressée que je lui avais connu jusqu’ici, terminant sa tirade en me demandant si elle devait continuer. J’eus un sourire malicieux, presque tenté de la faire parler un peu plus longtemps, mais sa grimace vint l’effacer alors qu’elle lâchait mes mains cédant apparemment à la douleur pour s’allonger en douceur. Je fronçais des sourcils, l’inquiétude reprenant ses droits et me penchais au-dessus d’elle sans vraiment savoir quoi faire, m’énervant intérieurement contre cette inutilité constante dont je faisais preuve depuis qu’elle avait croisé la route du dépeceur. « J’suis désolé. » Grimaçais je. « J’aurais voulu… » J’aurais voulu un tas de choses en fait, être tout simplement plus fort, plus rapide, pouvoir simplement la protéger. Et ce fut elle qui me rendit le sourire et qui détourna le sujet, ce qui arrangeait bien mes affaires, elle n'avait certainement pas besoin que je lui rappelle ces derniers jours, et je n'avais pas besoin non plus de me rappeler à quelque point j'avais servi à rien dans cette histoire, le parfait meilleur ami cartonné. « Tu me défis sur un terrain de Lacrosse ? D'où est-ce qu'elle te sort cette idée ? » riais je. « Tu sais que je serais capable de me vexer à vie si tu me battais, hein ? Et quand tu dis que Liam sera ton nouveau majordome de shopping, ça veut dire que j’aurais plus besoin de bûcher sur une excuse pour que tu m’épargnes ? »
Je n’avais pas vraiment eu à me plaindre quand il s’agissait de faire du shopping avec Lydia, du moins si on ne tenait pas compte de la foule qui envahissait les magasins, Lydia qui était complètement à son aise en se faufilant parmi les gens qui la formait et qui était donc des plus difficiles à suivre quand on n’avait pas l’habitude comme moi, le nombre de pieds que j’avais piétiner ou qui m’avaient piétiner les miens, je ne les comptais plus, tout comme le nombre de coups de coude que j’avais donné pour me frayer un passage ou que j’avais reçu. Mais il y avait malgré ça une sorte de récompense à faire du shopping avec Lydia, le moment de l’essayage, même si il faut jouer au porte manteau avant ça. « Dommage, je détestais pas tant que ça les moments où tu te décidais à m’emmener au front et me trimbalais dans tous les sens pour parfaire ta garde-robe, je râlais seulement pour la forme tu sais. » Souris je en filant sur le fauteuil après avoir jugé que je n'aurais pas assez de place pour m'allonger à côté d'elle. « C’est vrai que c’est plus confortable qu’à l’accueil. » Concluais je en m’étalant de tout mon long dans le fauteuil avec mes jambes qui pendaient de l’autre côté de l’accoudoir en se balançant comme pour calmer leur envie de bouger. .
Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Dim 8 Nov - 13:54
Queen's Fall feat. Lydia Martin & Stiles Stilinski
La douleur passa rapidement et Lydia lâcha un long soupir de soulagement, remuant un peu pour voir si ses côtes lui faisaient toujours aussi mal au moindre mouvement, mais cela semblait s’être apaisé pour son plus grand plaisir. Fermant doucement les yeux, elle passa une main sur son visage, abandonnant toute mauvaise pensée pour se concentrer de nouveau sur le jeune homme qui semblait profondément désolé pour elle. Un mince sourire étira ses lèvres, elle ne lui en voulait en aucun cas, il n’aurait rien pu faire face à un monstre comme le Dépeceur, à part se retrouver dans un lit d’hôpital à côté d’elle.
Un rire léger s’échappa d’entre ses lèvres, secouant doucement la tête, ses cheveux roux faisant comme une auréole autour de son visage angélique et malicieux. Elle ne savait même pas comment jouer au Lacrosse mais ce n’était pas grave, il lui suffirait d’un magnifique sourire pour désarçonner Stiles, pour Liam ça serait une toute autre affaire. Mais elle avait promos à Liam qu’elle ferait une partie sur le terrain avec eux, et une Reine tenait toujours ses promesses. « J’ai promis au louveteau de jouer contre vous ! Je lui dois bien ça ! » sourit-elle avant d’ajouter « Et comment veux-tu que je batte un tel sportif ? Mon petit corps frêle contre ton corps tout musclé n’a aucune chance ! » Et une petit pique bien placée, elle aimait tellement le taquiner, c’était un jeu entre eux. Un jeu qu’elle aimerait pousser plus loin mais elle s’aventurait sur un sentier vierge, il fallait qu’elle y aille petit à petit.
« Je ne sais pas, le shopping avec toi est tout aussi drôle, tu fais un parfait porte-manteau. » Nouveau regard malicieux de sa part alors qu’elle trouvait le courage de se redresser dans son lit et de s’asseoir au bord, elle foudroya l’infirmière qui la regardait par la vitre avant de l’ignorer royalement, se félicitant d’avoir enfilé un shorty en dessous de sa robe en papier d’un horrible vert. Elle testa rapidement ses faiblesses mais tout semblait aller pour le mieux. Pour l’instant. Revenons au shopping. Certes Liam était très intéressant et savait la faire rire entre deux essayages mais il n’égalait pas Stiles qui avait le don de faire des commentaires ridicules ou à se plaindre continuellement quand ils devaient franchir une marée humaine à la force de leurs coudes. « Vraiment ? Eh bien, tu es de corvée shopping pour le prochain week-end des soldes ! »
Un sourire attendri naquit sur les lèvres de Lydia en le voyant ainsi installé dans le fauteuil, lui rappelant le commentaire de sa défunte meilleure amie sur le fait qu’il avait attendu tout un week-end à l’hôpital en attendant qu’elle se réveille. Elle n’y avait pas fait attention à l’époque mais l’attention que lui portait Stiles lui faisait un bien fou et elle avait eu du mal à s’en passer quand il était tombé dans les bras de Malia. D’ailleurs, la rouquine se demandait si les rumeurs d’eau dans le gaz dans le couple étaient vraies.
Un long silence s’installa entre eux alors qu’elle ne cessait de l’observer, posant le bout de ses orteils sur le sol froid de la chambre, laissant un frisson glacé parcourir ses jambes pour remonter le long de sa colonne vertébrale, perturbant la chaleur qui avait pris possession de son corps. Une main se saisit de la couverture supplémentaire posée au bord de son lit et elle se risqua à se lever, ses articulations grinçant quelque peu avant de la laisser tranquille. Elle fit un premier pas puis un deuxième sans trop de difficulté et déplia la couverture, se penchant au-dessus de Stiles pour le recouvrir avec. « Voilà, ça sera d’autant plus confortable. »
Elle resta penchée au-dessus de son visage pendant quelques minutes encore, son sourire ne quittant pas ses lèvres alors que ses cheveux faisaient un rideau, les cachant tous deux au reste du monde. Elle s’attarda sur ses yeux captivants avant de descendre doucement vers ses lèvres. Non. Non. Non. Se mordant la lèvre, elle se fit violence pour rester sage, mais ne put s’empêcher de l’embrasser sur le coin de la bouche. « Miss Martin ! Vous devez retourner dans votre lit, vous n’êtes pas en état de vous lever ! »
Poussant un long soupir, elle lança un regard courroucé à l’infirmière avant de regagner son lit, sans rien ajouter.
Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Dim 6 Déc - 16:11
“…A thousand silhouettes dancing on my chest. No matter where I sleep, you are haunting me…”
Stiles & Lydia
Je l’observais d’un air faussement indigné en percevant nettement la pointe d’ironie dans sa voix quand elle aborda "mon corps tout musclé", mais je repris vite contenance, toujours prêt à répliquer. « Ton petit corps tout frêle comme tu dis à bien des moyens de me faire flancher, muscles ou pas. » ricanais je en lui tirant la langue avant de m’arrêter aussi net en saisissant le sous-entendu que je venais moi-même de faire. Tant pis, elle m’avait toujours plu, et c’était encore le cas aujourd’hui, prétendre le contraire serait mentir. Mais elle ne releva pas, et un sentiment de soulagement m’envahissait à cette constatation. J’appris que selon ses dires je faisais un bon porte manteau. Etait-ce un compliment qu’elle me faisait ? Je ne voyais pas le compliment dans le fait que dans ces moments je ressemblais à un tas de vêtements ambulant aux prix exorbitants. J’avais eu le droit à de nombreux gloussements sur mon passage mais surtout de la part des vendeuses quand je finissais par m’étaler sur le comptoir de la caisse en même temps que la pile de vêtements, essoufflé et à deux doigts de l’arrêt cardiaque à force de courir dans tous les sens, elle paraissait pas mais elle était dure à suivre Lydia ! Rien que de me remémorer ces souvenirs un sourire s’étendit sur mes lèvres. Elle m’en avait bien fait baver ces jours-là, mais je n’avais pas pu m’empêcher de la suivre comme un petit chien, toujours à lui courir après. Il n’était pas faux que ça avait bien changé depuis toutes ces histoires de loup-garou, mais j’avais continué à lui courir après, veiller sur elle, c’était plus fort que moi. Ça avait toujours été comme ça, en moins persistant moins obsessionnel, mais c’était toujours là. « Merci » Lâchais je simplement en me mordant la joue pour m’empêcher de dire ou faire quoi que ce soit d’idiot. Mais c’était plus fort que moi et je venais déjà de signé pour de nouvelles heures à jouer les majordomes de la reine du shopping qu’était Lydia pour les prochaines soldes. J’aurais pu lever les yeux au ciel et signifier mon total enthousiasme -saisissez l’ironie- avec quelques sarcasmes mais tout ce que j’avais su répondre était un sourire attendri par son air ravie. Qu’est-ce qu’elle me faisait pas faire ! Je filais sur le fauteuil en m’installant à mon aise avant qu’elle ne me transforme en marshmallow fondu et aussi parce que m’allonger à côté d’elle m’était impossible vu la petitesse de son lit d’hôpital.
Un silence s’était installé alors que je ne rouvre les yeux, ignorant même les avoir fermés et combien de temps s’était passé depuis, j’aperçus Lydia hors de son lit, tentant de placer un pied devant l’autre avec une couverture dans une main. Mes yeux s’écarquillèrent de surprise, et je me redressais dans un même geste effrayé rien qu’à l’idée de pouvoir la voir tomber. Mais je me retrouvais dans la minute qui suivit avec une couverture sur moi alors qu’elle me souriait juste là, son visage à quelques centimètres penché au-dessus du mien alors que mon cœur se fracassait contre ma cage thoracique à chaque battements, au borde l’implosion. Je me fis violence pour ne pas franchir la distance qui nous séparait et était loin de m’attendre à ce que ce soit elle qui le fasses, m’embrassa dans le coin des lèvres. Pourquoi est-ce que diable j’avais cette tendance à rester figé, mon cerveau était complètement freezé rien que par le simple fait que nos lèvres puissent s’effleurées. Et le temps d'engager un débogage complet de mon lâcheur de cerveau, Lydia avait déjà regagné son lit sous les réprimande de sa pauvresse d'infirmière accro au shopping. Je me redressais d'un bond comme si le fauteuil m'avait électrisé le corps tout entier, je me retrouvais en un seul pas près de son lit, près d'elle encore une fois séparés par quelques malheureux centimètres. « Lydia je-... » L'adresse n'était pas vraiment mon fort et cette approche m'avait simplement un peu plus dérouté encore, ne sachant pas vraiment quoi en conclure, mais les gestes comptaient plus que les paroles, surtout que j'étais incapable d'aligner deux mots pour exprimer ce que je ressentais pour elle. Je me penchais sur elle, droit devant et sans que je n'ai la possibilité de changer d'avis devant ma débilité profonde, elle allait me rembarrer à coup sûr, et je serais trop bêta pour éviter la claque phénoménale que j'allais prendre, tant pis, j'avais attendu ça depuis des mois, qu'est ce que je disais ? Des années ! Mes lèvres atteignirent finalement les siennes, hésitantes mais amoureuses, mon coeur battait la chamade et mes paupières s'étaient fermées dans un même mouvement. Le temps s'était comme arrêté et il aurait pu l'être pour longtemps si quelque chose ne s'était pas mis à vibrer contre ma cuise. Foutu portable. Il me ramena à la réalité et je me séparais de Lydia que j'observais à présent comme si j'avais fait la pire bêtise du monde et m'auto-insultais déjà intérieurement pour avoir profiter qu'elle soit clouée au lit l'empêcher de m'en coller une bonne. J'ignorais mon téléphone qui vibrait toujours dans ma poche. J'avais une boîte vocale et elle était faite pour être utilisée. « D-Désolé. » Finis je par balbutier après avoir retrouvé l'usage de la parole et une fois que je la retrouvais, je la retrouvais comlpétement. « J'voulais pas, enfin si j'en mourrais d'envie mais, je sais que toi, mais avec ce que- Je croyais.. Je croyais mal, hein ? Parce que sinon ça ferait longtemps qu-... » Et hop ! Magie, pouvoir de la parole à nouveau disparu. L'effet magnifique d'avoir un cerveau qui réfléchit encore plus vite que son débit de parole, j'vous laisse imaginer, mais ça voulait pas pour autant dire que ça aidait, c'était même plutôt handicapant.
Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Sam 19 Déc - 16:08
Queen's Fall feat. Lydia Martin & Stiles Stilinski
Lydia regarda Stiles bondir de son siège avec un air étonné, qu’est-ce qui lui prenait d’un coup ? Elle avait beau le connaître depuis deux ans maintenant, elle avait encore du mal à s’habituer à ses changements d’humeur. Il était prêt à dormir il y avait de cela quelques minutes et voilà qu’il semblait aussi frais qu’une personne aillant dormi plus de dix heures en une nuit. Réagissait-il ainsi à cause du baiser qu’elle avait déposé au coin de ses lèvres ? Un geste qui lui avait échappé mais qu’elle ne regrettait pas pour autant, elle en avait plus qu’assez de cacher ses sentiments à son égard. Au diable Malia et l’avis désapprobateur des autres, Lydia voulait Stiles pour elle, et elle savait que malgré son attachement pour une autre demoiselle, le jeune homme n’avait pas oublié les sentiments qu’il avait pour elle.
Il s’était rapproché du lit et elle ne quittait plus son regard du sien, son cœur s’était mis à battre plus rapidement dans sa poitrine et ses lèvres s’étaient ouvertes sous l’appréhension. Les quelques mots qu’il avait prononcé, lui avait suffi à la mettre en haleine, elle voulait une suite, une confirmation de sa part, celle qui lui permettrait de comprendre qu’elle ne s’était pas trompée à son sujet, qu’elle avait une chance avec lui. Elle était arrivée après la guerre, pris trop de temps pour se rendre compte qu’elle l’aimait, et pourtant, l’espoir était toujours là pour la maintenir debout. « Stiles ? » Elle n’en pouvait plus d’attendre, trop de pression, trop de peur, trop d’incertitudes.
Il finit par déposer ses lèvres sur les siennes et Lydia poussa un soupir de soulagement, sa main venait se perdre dans les cheveux du jeune homme alors qu’elle répondait doucement à sa demanda, son cœur battant follement dans sa poitrine alors que toutes ses inquiétudes s’envolaient loin d’elle. Elle aurait voulu que le temps s’arrête, que cet instant s’immortalise et qu’il reste à tout jamais à ses côtés. Lydia profitait du contact doux et épicé de ses lèvres, elle les aimait déjà et ne voulait plus s’en séparer. Et pourtant, la triste réalité vint les séparer quand le téléphone du jeune homme se mit à vibrer dans sa poche. Lydia le sentit s’éloigner avec regret, sa main se refermant dans le vide alors qu’elle ressentait comme un froid soudain contre sa peau. Son regard émeraude se posa sur Stiles tandis qu’elle se mordait la lèvre inférieure, ne sachant pas comme réagir désormais.
Elle fronça les sourcils en l’entendant s’excuser et sa bouche s’ouvrit pour aussitôt se refermer, voilà qu’il partait dans un balbutiement incontrôlable, ne pouvait-il pas se taire et la laisser parler ? Elle se redressa sur son lit, quittant les couvertures, pour s’asseoir au bord. Ses mains vinrent attraper celles chaudes du jeune homme pour le forcer à venir s’approcher d’elle. Ses jambes, s’enroulèrent autour de ses genoux pour l’empêcher de reculer une nouvelle fois. Elle leva la tête pour plonger son regard dans le sien. « Stiles… j’en avais envie et ça depuis longtemps tu sais ? Arrête de te mettre dans des états pareils ! Tu sais bien que je ne t’engueulerai jamais pour quelque chose comme ça. » Elle le libéra pour lui demander de s’asseoir à côté d’elle, ce qu’il fit.
Elle posa une main sur sa joue, rapprochant son visage du sien. « C’est plutôt à moi de m’excuser. » Son pouce caressa sa joue. « Désolée d’avoir été si longue… D’avoir été aussi lente à comprendre que je t’aimais… »
Sujet: Re: La Reine tombée de son trône ft. Stiles Stilinski Dim 10 Jan - 18:47
Stiles & Lydia
Je pouvais voir le visage de Lydia se déformer sous l'incompréhension, ses sourcils se froncèrent alors que je m’emmêlais les pinceaux pour me justifier entre deux ou trois bafouillements. Elle finit par se redresser pour s'installer au bout du lit sans que je ne bouge d'un pouce, mon cerveau était en plein freeze, ou en totale surchauffe, l'un ou l'autre, la fin de ma phrase s'étant embourbée dans le silence de la chambre, j'attendais simplement que la solution apparaisse d'elle même. Mais pour parler d'une solution, il fallait déjà un problème, et à en croire la réaction de la rousse, il n'y en avait pas. Était ça qui me rendit d'autant plus bouche bée ? Je laissais ses jambes venir entourer les miennes alors que mon cœur tressautait à nouveau de sa proximité. Mes yeux fixaient son regard émeraude qui me contemplait alors qu'elle m'assurait qu'elle en avait eu autant envie que moi. J'étais quasiment sûr que je n'allais pas tarder à me réveiller, que je nageais en plein rêve, non pas que je ne souhaitais pas que tout ça soit réel mais, honnêtement, qu'elle était la probabilité que ça le soit ? J'avais attendu des années entière à courir après cette fille, alors pourquoi maintenant ? Ma lèvre inférieur tremblait d'un air fébrile alors que mon cerveau s'évertuait de trouver une explication logique à tout ça. « Non, enfin si, j'veux dire non, ça aurait été plus logique que tu m'eng... Tu viens de dire que tu le voulais ? » Finis je par demander d'un air légèrement ahuri. Y avait bien de quoi tomber des nus, non ? J'avais attendu ça pendant des année et maintenant qu'elle finissait par le faire, voilà que je ne trouvait rien à répondre.
Elle me força à m'asseoir près d'elle, ce que je fis sans protester, trop ahuri encore par ce qu'elle venait de me dire. Sa main vint se poser sur ma joue, le contact de sa peau contre la mienne m'arracha un frisson me laissant encore penser que je nageais encore en plein rêve. Ses mots suffirent à me faire céder à la tentation de l'embrasser de nouveau avec moins de crainte cette fois ci. Plus je m'attardais un moment sur ses lèvres plus je pouvais sentir une certaine légèreté m'envahir. Une fois séparé d'elle je ne pouvais m'empêcher de l'observer en silence, ayant encore du mal à assimiler que tout ceci était bien réel. « Je commençais à croire que... Que ça arriverait jamais tu sais ? » Je fus de nouveau coupé par mon téléphone qui se remit à vibrer dans ma poche. Je pestais un moment, me relevant pour pouvoir glisser ma main dans ma poche pour le sortir. Je regardais l'écran en fronçant des sourcils, sans comprendre. L'appel manqué précédent était de Scott, le suivant de Liam, je quittais mon journal d'appels pour consulter mes messages et un seul mot suffit pour me pousser à remettre mon téléphone à sa place et d'observer Lydia d'un air désolé : Dépeceur. Mon visage pâlit doucement, j'allais encore tout foutre en l'air, comme cette fois où j'avais vainement réussi à percer une brèche dans les remparts légendaires de Lydia Martin, cette fois où elle pleurait dans la voiture et que j'avais dût la laisser là pour farfouiller dans le bureau de Papy Argent pour finalement me retrouver avec un Sourwolf paralysé dans la piscine de lycée avec Jackson en version gros vilain lézard qui voulait nous manger. J'allais encore faire ce truc débile qui étais de lui dire que je devais absolument faire un truc, truc qui me forçait à la laisser là dans son lit d'hôpital, lui promettant que je reviendrais rapidement alors qu'elle finirait par finalement abandonner l'idée de m'attendre. « Lydia... Je dois... Je suis désolé, je te jure que je me dépêches, je sais pas quand, mais je vais revenir, je le jure devant Dieu que je vais revenir, on aura cette conversation. Mais je dois vraiment y aller pour un truc super méga important genre truc surpernaturel chiant mais que tu sais que j'ai pas le choix et j'ai absolument pas le temps de t'expliquer... » Je repris un peu d'air, reprenant une respiration régulière après avoir parler autant et si vite. « M'en veux pas s'il te plaît. » La suppliais je avant de filer vers la sortie de la chambre. Je me retournais un instant dans l'embrasure de la porte. « N'oublie pas que tu dois être sur pied pour le Bal ! Et que j'ai plus de cavalière. » Finis je dans un clin d'oeil avant de m'éclipser.
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