C'est avec des pensées, nostalgiques, que je me promène ainsi, par un après-midi gris dans la forêt. Seule. Repensant aux beaux moments vécus avec mes amis... défunt et perdus de vue pour certains. Je me retrouve seule. Sans rien, sans personne. Les seules personnes que j'aime encore vivantes, je ne peux qu'entendre leur voix au travers d'une machine technologique qui a été inventée il y a un bon moment que l'on appelle maintenant le "téléphone". Mais ce n'est pas assez, pas assez pour subvenir à mes besoins, les plus vital qui soient. Voir leur visages... les toucher... entendre leur respiration, leurs rires, voir leur sourires me manque. Ça me fait souffrir horriblement et je suis en manque de compagnie. Je n'ai jamais été forte pour m'en faire d'ailleurs.. les seuls rares que j'avais sont partis en même temps que je suis partie, de ma ville natale. Je maudis le travail de mon père.... pourtant c'est grâce à lui qu'on vivait bien. Certes ma mère était chanteuse et gagnait bien mais c'était en partie mon père qui faisait tout le travail. Il me manque... tout me manque. Je donnerais n'importe quoi, ne serait-ce qu'une seule seconde, pour retourner en arrière, pouvoir lui parler, le voir et me lover dans ses bras. Hélas, chaque choses évoluent et tous finit par s'éteindre un jour, même moi. Toutes belles choses ont une fin. L'immortalité serait bien en un sens, que les êtres chers qu'on aiment, ne partiraient jamais. Mais le monde deviendrait n'importe quoi et n'évoluerait point. Il n'y aurait aucuns ancêtres. Le monde deviendrait alors que chaos et désolation selon moi. Ce n'est que mon point de vue après-tout. Un point de vue sans importance. Ce qui me vint à l'esprit maintenant, c'est un homme. Un amoureux. Un amour. Je pense à l'amour de ma vie, que je rêve d'avoir. Toutes bonnes femmes rêves de vivres leurs propres comptes de fées. Mais c'est malheureusement une occasion rare et faut d'abord savoir trouver le bon. Ce qui n'est pas donné à tous malheureusement. Parfois des gens finissent leurs vies seuls, sans avoir connu ce que c'était que l'amour, ou même être parent.
Les mains dans les poches de mon sweat-shirt, je marche, ne regardant pas où j'allais. Mes pensées m'envahissaient de plus en plus. Sa tourbillonnait dans ma tête. Si on l'ouvrait je suis presque sûre que toutes mes pensées se pousseraient pour en sortir.
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