Meryl Smith - Tu disais que tu ne me laisserais jamais tomber

Meryl  est une personne joviale et toujours à la recherche de l'attention et de l'affection de sa famille, mais surtout de ses amis. Elle peut aussi bien être très attachante qu'agaçante. Tout feu, toute flamme, elle n'apprécie guère les contraintes, mais fera tout de même des efforts, pour certaines personnes. La liberté est un droit, une valeur essentielle pour elle, voulant vivre de ses propres décisions, et ce, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Elle dégage une douce impression de fragilité, de part déjà son apparence et sa très forte sensibilité. Cependant, elle peut encaisser beaucoup de choses, mais viendra toujours un moment ou ses larmes tomberont. Son point faible restera toujours la vie familiale et sentimentale. Cependant, quand elle a décidé quelque chose, inutile d'essayer de la faire changer d'avis, vous n'y parviendrez pas. Étant d'un naturel têtue et obstinée et, voulant toujours atteindre l'objectif qu'elle s'est donné. Ayant le sang chaud et de nature impulsive, la jeune fille pourra faire quelque chose comme ça, sur un coup de tête, et réfléchira aux conséquences seulement après avoir agi. Meryl oublie difficilement les trahisons ou les affronts et en garde quelque temps la trace, jusqu'a avoir réussi à parler avec la personne. Elle ne tient guère en place et se montre la plupart de son temps active et dynamique. C'est un petit bout de femme touche-à-tout qui fouinera de partout dans les affaires des autres pour combler sa curiosité et répondre à ses questions.

Un certain sex-appeal émane de la jeune femme. Elle possède une apparence charmante et sophistiquée. Prenant toujours soin de choisir avec précaution ses habits de la journée. Chez elle, rien n'est choisi au hasard et ce, de la tête aux pieds. Bien qu'ayant le physique d'une personne sur ce ne sont que des airs trompeurs. En effet sous ces petits sourires angélique se cache une vraie petite timide difficile à cerné et à manipuler. Peu de personnes voient la blonde sous son vrai jour. De toute façon de nos jours, les gens ne s'attardent que sur le physique et ne cherche pas souvent plus loin. Alors, Meryl en profite. Elle possède de longs cheveux ondulés de couleur blonde. Toujours soyeux et très bien entretenue et la plupart du temps laisser au naturel. Mais ce sont surtout ses yeux, avec son petit air doux et aguicheur, qui font son charme. Ses yeux sont toujours pétillants d'un bleu profond. Mesurant un mètre soixante-trois la jeune femme se permet donc de sortir dans la rue avec ses précieux talons hauts dont elle ne se sépare qu'une fois chez elle ou en salle de sport. La jeune fille n'a pas de style à proprement parler. Elle niche ci et là des affaires et les mixte ensemble. Sinon, elle suit de près la mode, mais y ajoute bien évidemment toujours sa touche personnelle afin de ne pas ressembler à un mouton. Elle sait choisir ce qui lui va et la met en valeur. La seule chose qu'elle déteste vraiment chez elle mit à part son sale caractère reste ses tâches de rousseurs. 

Tu sais, un jour on m'a dit que si je n'arrivais pas à parler de ma vie et de mes sentiments, je pouvais essayer de les écrire dans un journal. Je reste sceptique à ça, c'est vrai, comment voulez-vous qu'une page blanche m'aide à aller mieux ? Enfin bon, pourquoi ne pas essayer, après tout, je n'y perds rien. Mis à part mon temps précieux !


Ma vie ? Non, elle n'a pas toujours été aussi difficile et compliquer, heureusement. Comme dans les films tout commencent parfaitement bien, puis peu à peu, ça se gâte, mais comme à chaque fois tout finit bien. Si ma vie finira bien ? Et bien, je l'espère fortement. Bon et si pour commencer je vous racontais quelques bribes de mon histoire ? Seulement les plus importants à mes yeux. Ces instants qui ont construis celle que je suis à présent. Celle que je ne supporte plus de voir dans un miroir. Je... Je n'aime pas parler de ma vie aux... Aux pages blanches ! C'est vrai, c'est comme parler à un mur.


Bon, tout à commencer un merveilleux jour, le sept juin 1995. Je suis née un beau jour de printemps parait-il. Ma famille... J'avais un frère plus âgé que moi, Alec. Il était tout pour moi, on était lié comme les doigts d'une main entrelacée. Lui et moi, on faisait tout ensemble. Quant à mes parents, eux, étaient des chrétiens fanatiques. Fanatique au point que tous leurs amis l'étaient aussi. On était contraints mon frère et moi de toujours aller à la messe du dimanche... Moment le plus pourri de la semaine. Je me souviens avoir souvent fait des caprices pour ne pas y allez. Haha, maman me courait partout après dans notre grande maison. On me surnommait alors, la reine du caprice ou du chantage. Surnom dont je n'étais pas peu fière soit dit en passant. Enfin, il fallait me comprendre, être assis sur un banc en bois très peu confortable et attendre pendant je ne sais combien de temps que le clown finisse de déblatérer sur dieu et ses compagnons. Parfois, j'y faisais ma sieste. Heureusement, Alec me couvrait, enfin lorsqu'il ne dormait pas lui aussi. Puis un jour les meilleurs amis de mes parents ont emménagé dans notre riche quartier. Des fanatiques eux aussi. Alors, on y allait avec eux tous les dimanches, mais ils avaient un fils. À chaque fois que j'étais avec lui, je me sentais bien et libre. La pression familiale s'envolait en un éclat. Et enfin, on m'accordait de l'intention à juste valeur. Il y avait un tas d'autres choses qui faisaient que j'aimais tant être avec lui. Oui en effet, je passais la plupart de mon temps libre avec. Nous avions une amitié forte et fusionnelle. Derrière tout ça se cachait des sentiments. Plus on passait du temps lui et moi, plus je l'appréciais. Jusqu'au jour où je me suis rendu compte que je l'aimais. En même temps, allez passer autant d'instants avec une seule et même personne. Une personne agréable qui plus est. Et essayer de ne pas tomber dans le piège de l'amour. Difficile hein ? Je vous l'avais dit, il faut toujours m'écouter !


Un soir alors que mes parents allaient à une soirée avec les siens, j'ai passé la soirée avec lui, chez lui. Nous avions regardé des films, enfin, je ne m'y intéressais pas vraiment... Beaucoup plus occuper à penser au jeune homme qui se trouvait à côté de moi. Je n'arrêtais pas de l'observer du coin de l'oeil. Bien sûr ça ne lui avait pas échappé, il était déjà bien trop perspicace. On se regardait alors dans le blanc des yeux, jusqu'à ce qu'il fasse le premier pas et m'embrasse. Étant donné que j'attendais cela depuis déjà bien longtemps, je m'étais laissé faire. Seulement après cet échange, je me rappelle avoir fait la pire connerie de ma vie : lui avouer mes sentiments. De plus, je n'avais reçu aucune réponse auditive cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille non ? Et bien non... Sa réponse à lui, c'était un baisé par-ci un baisé par-là, et vous connaissez la suite. Je ne vais quand même pas vous faire un dessin non plus. Je m'étais laissé envoûter par ses doux yeux bleus dont j'étais folle. Mais -comme il y a toujours un mais dans les histoires- le lendemain il m'avait alors expliqué qu'il devait partir pour l'armée, après tout il avait 18 ans et moi seulement 15, à l'époque. Il m'avait donc réconforté en me disant qu'il m'enverrait des lettres souvent. Tu parles ! Quel manipulateur égocentrique et beau parleur ! Pfffff ce que ça peut être bête une fille amoureuse, c'est niais à souhait. Ce que je déteste le plus aujourd'hui, vous l'aurez compris, je pense.


Ma haine contre les hommes, n'a bizarrement pas cessé de grandir, au contraire, elle n'a fait qu'accroitre. Faisant de moi une vraie briseuse de coeur. Mais cela m'importe peu. L'avis des gens m'importe peu, mis à part celui de mon frère. D'ailleurs, celui-ci m'a fait faire ma première soirée et donc ma première cuite. C'était quelque chose à voir ! Il y a découvert une jeune fille du nom d'Ailyne. Au début, je restais sceptique à son sujet, mais il s'avère que c'était une fille aussi peste que moi. Enfin peste de différente façon. Alors, au final, on s'est adorée, nous étions les reines et les garces du lycée. Deux ans plus tard, elle sortait avec mon frère pour mon plus grand plaisir.


Puis Alec et moi avons goûté au côté obscur de la ville et y avons sombré grâce ou plutôt à cause d'un de ses soit disant meilleurs pote. Tu parles ! Au début, on faisait que fumé de l'herbe, rien de bien méchant. Seulement ça ne suffisait plus, il en fallait plus. Et la drogue blanche arriva. La cocaïne si vous préférez. Et par la même occasion Ailyne aussi a été entraînée avec nous dans ce gouffre. Une fois que vous y goûtez, vous ne pouvez plus vous en passer. Devant les parents, nous restions alors des petits " anges" mais derrière s'ils avaient su tout ce qu'on faisait... On n'aurait pas fait long feu.


Deux ans plus tard cela faisait déjà un an qu'il avait quitté Ailyne, mais elle et moi sommes restées amies bien que nous avions perdu légèrement contact. On se donnait toujours des rendez-vous pour des sorties ou autre. Cela faisait donc quattre ans que nous étions dans la drogue. J'enchaînais homme sur homme, ou tout simplement, je m'amusais à les manipuler. Il y a toujours une raison pour laquelle je sors avec quelqu'un. Car même si parfois, ils sont idiots, ils peuvent se montrer très utiles ! Disons que la manipulation est un art que je sais jouer. Enfin bref, tout ce passé très bien dans ma vie, dans nos vies. Seulement, voilà. Un évènement aura tout chamboulé... Ce jour où l'on m'a retiré ma moitié pour une raison pire que grotesque. Ce jour ou mon frère s'est fait abattre devant mes yeux. Oui, je me souviens, son dernier regard, son dernier sourire pour moi. Un gang l'a tué seulement parce qu'il ne voulait pas les rejoindre et faire de trafic. Ils n'ont pas apprécié son refus et n'ont pas hésité un seul instant avant de lui envoyer une balle en pleine tête. Tout s'était passé si vite, sous mes yeux. J'étais impuissante. Dévastée par les larmes et une vague de tristesse. Tant j'étais déboussolée et déprimer, j'ai malencontreusement accepté de faire partie des leurs. Je sais, je n'aurais pas dû. Mais c'était comme si on m'avait enlevé une partie du coeur. Alors, pour essayer de surmonter tout ça, j'ai enfoui mes sentiments au plus profond de moi, ils étaient et sont encore comme éteints.


L'avantage, c'est que ça fait déjà un an que je gagne bien ma vie grâce à ce trafic. Je mène une sorte de double vie, étudiante le jour et le soir, dealeuse la nuit. Je sais que ma vie n'est pas la meilleure que l'on pourrait souhaiter. Mais j'ai tout ce qu'il me faut, des hommes, de la drogue, de l'argent. Tout va pour le mieux. Enfin, je crois.


Bon allé assez parler de moi ! De toute façon à quoi ça sert d'écrire dans un journal, tu ne me répondras pas.

 Meryl observa les longs pavés écrits sur ses pages auparavant blanches. Puis des larmes clandestines coulèrent de ses yeux pour atterrir sur la page. D'un revers de main, elle effaça toute trace de tristesse et elle partie fumer sur le balcon.