[Groupe C] We have to run

PNJ

Evènement

Insanity's Rules

Lancement du RP

Que vos réveils aient toujours été difficile ou pas pour vous ne compte pas aujourd'hui, car lorsque vous vous réveillez, vous sentez le sang battre contre vos tempes et vous grognez difficilement. Votre bouche est pâteuse et vous sentez une surface dure et froide contre votre joue.
Une odeur désagréable envahit vos narines avant même que vous ouvriez les yeux : l'odeur de sang et de pourriture, laissant dans votre gorge un goût métallique et l'impression que votre estomac essaye de remonter.

Lorsqu'enfin vous ouvrez les yeux, vous vous rendez compte que vous n'êtes pas seul. A vos côtés, deux autres personnes sont présentes, en train de se réveiller comme vous. Elles n'ont pas l'air en meilleur état. En les voyant habillés de tenues indiquant qu'elles ont dû être amenées ici dans leur sommeil, vous vous rappelez que vous même étiez en train de dormir avant que tout ça arrive.
Comment vous êtes arrivé là ?
Aucune idée.
Mais en relevant les yeux vous voyez la source de l'odeur : un cadavre se trouve juste devant vous, exposé sous vos yeux, les bras en croix, la gorge tranchée, attaché à une croix devant vous. La peau est pâle et les lèvres sont bleues de mort.
Au dessus en lettres rouges est écrit QUI EST LE COUPABLE ?
Certains d'entre vous reconnaissent cette personne : Ashlynn.

A ses pieds un radio-cassette – branché – et des bougies éclairent l'endroit dans lequel vous vous trouvez. Il s'agit d'anciens bâtiments abandonnés puisque rares sont les gens à rester à Beacon Hill. Beaucoup fuient. Peut-être était-ce un ancien immeuble en construction. Vous ne savez pas.
Derrière le cadavre, une porte.
Maintenant les questions sont...
Qui est là avec vous et pourquoi vous trouvez-vous ici ?

Spoiler:

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Banshee Localisation : San Francisco

We Have To Run

Sa tête se redressa rapidement, les yeux grands ouverts, le cœur battant et l’esprit aussi embrouillé que si elle se réveille après une bonne cuite. Il lui était difficile de ne pas clore ses paupières pour chasser la douleur. Mais vu ce qu’elle avait devant elle, il était compliqué de rechercher le sommeil. Si elle se trouvait dans un cauchemar, il était très réaliste. Hélas, vu comme elle se sentait, c’était impossible qu’elle soit endormie. La soudaine envie de vomir était impossible à ignorer et la routine se força à se redresser sur les coudes pour finir sur les genoux. « Bordel… » Elle retint un haut-le-cœur, son regard émeraude refusant de se détacher de cette silhouette visiblement bien morte. Une croix, une gorge tranchée et du sang séché sur le sol. En plus, elle avait la vague impression de la connaître.

Elle se força à détourner le regard, son regard captant la porte juste derrière. Qui avait eu la connerie de l’emmener ici avec un cadavre comme seule compagnie ? Elle ferait mieux de partir avant que son cher ami le Dépeceur n’apparaisse comme par magie. Certes, il était mort, mais rien n’était sûr dans cette ville… Merdique. Oui, Lydia n’était plus amoureuse de cette joyeuse bourgade. Rien n’allait plus dans sa vie. Elle se leva péniblement et manqua de se casser la figure en esquissant un pas en avant.

Un ronflement. Elle n’avait pas rêvé. Tournant rapidement sur les talons, son regard rencontra deux silhouettes endormies. Lydia dut plisser les yeux pour tenter de discerner quelque chose. Deux bruns. Jusqu’à là c’était plutôt clair. Un pyjama des plus sobres, ça elle connaissait. Par contre, elle devait avouer avoir plus de mal avec l’autre homme. Un bûcheron. Stiles et un bûcheron… Attendez… Stiles ?! La Banshee se précipita vers lui et le secoua sans aucun ménagement. Mais c’était quoi encore ce merdier ? « Stiles ! Stiles merde réveille-toi ! On s’est encore fait avoir comme des bleus ! STILES ! MERDE ! ON EST PLUS CHEZ NOUS ! ON EST ENCORE DANS LA MERDE ! »

Perdre son sang-froid ? Elle l’avait fait avec classe. Elle crevait de froid dans son t-shirt trop grand qui lui servait de… robe de chambre ? Elle ne connaissait plus l’expérience pour ça. Impatiente, elle abandonna l’idée de le réveiller pour se tourner vers l’autre individu. Fichtre, elle le connaissait lui aussi. Le professeur d’art ! Le gars qui avait tué le Nogitsune ? Peut-être qu’elle aurait plus de chance avec lui. « Alerte enlèvement. Eh oh du bateau. Comment est-ce que vous pouvez pioncer devant un cadavre aussi glauque sérieux ? »

Invité

You have to run
Haniel, Stiles & Lydia

Stiles avait décidé de se coucher tôt ce soir là, pour une fois qu'il était en accord avec lui même, valait mieux en profiter. Ce n'était pas souvent que ça arrivait, mais ce jour là, premier jour de la semaine, pouvait avoir une place largement mérité dans le top dix des journées les plus longues de sa vie, quoiqu'elle avait été des plus normales aussi. Il ne savait pas si ça avait contribué à la faire traîner en longueur ou pas, tout ce qu'il savait actuellement c'était qu'il était épuisé, et près à aller se coucher à la minute où il franchirait le pas de sa chambre. Il abandonna son sac de cours près du canapé et prit seulement le temps de farfouiller les placards de la cuisine pour combler l'espace vide de son estomac. Il se remplit donc l'estomac de ce qui lui passerait sous la main avant de filer directement au lit. En passant par les cases douche et pyjama d'ailleurs, la nuit étant particulièrement fraîche pour un mois de Mai. Son père aurait peut être la gentillesse de le réveiller pour le dîner, ou peut être bien le laisserait-il dormir pour rattraper ses heures de sommeil perdues. Il programma son réveil sur son portable de façon à ce qu'il puisse se lever le plus tard possible, avant de le déposer sur la table de nuit près de son lit, sur lequel il se laissa tomber comme une masse. Et c'était ainsi qu'il s'était endormi, comme une masse, et sans crier gare.

Mais s'endormir était une chose, se réveiller en était une autre, et alors qu'il s'éveillait lentement, son matelas semblait avoir été coulé dans du béton, le chauffage avait dû oublier d'être allumé, et son père avait très certainement ramené une assiette dans sa chambre, au cas où, qui avait pourri dans la nuit. Son nez se plissa de dégoût alors qu'il somnolait encore, comment ça avait pu pourrir aussi vite ? Ça empestait littéralement. La seule chose qui semblait à peu près normale était le fait que sa couette s'était encore fait la malle pendant la nuit. Rien de surprenant , vu comment il bougeait la nuit, ça en était devenu une habitude. Mais la voix qui lui parvint jusqu'aux oreilles suffit à le tirer du sommeil dans la seconde qui suivit. Mais lorsqu'il se redressa une crampe fulgurante lui dévora la jambe, la vraie jambe, qui l'empêcha de se redresser complètement. La première chose qu'il remarqua, le fait qu'il ne soit pas dans sa chambre lui arracha un frisson qui parcourut toute la longueur de son dos, lui remémorant de mauvais souvenirs. Et sa respiration s’accéléra quand ses yeux se posèrent sur le cadavre et sa voix s'étrangla. « Lydia ?! » Voilà d'où venait l'odeur répugnante, le cadavre en pleine phase de décomposition, voilà pourquoi il faisait froid, il était pas dans son lit, et puis franchement l'explication était beaucoup plus crédible qu'un matelas coulé dans du béton ! Son cerveau tournait à plein régime sans pour autant l'aider à rester dans la réalité, ses poumons peinaient à se remplir d'air et sa vision se brouillait déjà. L'odeur de putréfaction ne l'aidait en rien dans son envie de vomir et déjà il se sentait perdre le contrôle sur la crise qui faisait son bonhomme de chemin, lui tiraillant les tripes. Tout ça encore malgré le hoquet de surprise qu'il laissa échapper devant une Lydia penchée sur un prof d'art à moitié nu.

© ACIDBRAIN

Chasseur

We have to run

Il y avait des jours où il valait mieux ne pas se lever.
Aujourd'hui était un de ces moments si difficile. C'était peut-être le béton ou l'odeur ou encore autre chose. Ou tout combiné ensemble. Ou le fait qu'on soit en train de le secouer comme un prunier – enfin façon de parler. Dans tous les cas il fronça les sourcils et grogna longuement. Sérieusement, si ce n'était pas une question de vie ou de mort il allait faire en sorte que ça le soit.
Ceci dit, considérant l'odeur qui l'entourait, il savait déjà plus ou moins à quoi s'attendre.
Il ouvrit les yeux.
Wow.
Trop près. Il fronça les sourcils. « Lydia Martin ? »
Ca, il ne l'avait pas vu venir.
Il regarda autour de lui. Il y avait aussi quelqu'un d'autre... Stiles Stilinski ? Il semblait choqué par quelque chose... L'homme se redressa, son dos nu et musclé se détachant du sol en béton.

Bon, dans quelle situation s'était-il encore fourré ?
Oh, un cadavre. A Beacon Hills. Mais quelle surprise ! Vraiment, Haniel était on ne peut plus étonné en cet instant. Silencieux, il observa la morte. Anciennement bibliothécaire, amie de longue date, il poussa un soupir. Il se souvenait qu'elle avait disparu mais apparemment quelqu'un l'avait trouvée. Quelque part, il était triste, mais en même temps... en même temps c'était comme s'il ne ressentait rien à part du vide.
Il décida de se concentrer sur autre chose.
Il se leva silencieusement, épousseta le pantalon qu'il portait pour dormir et passa une main dans ses cheveux, laissant la rousse s'occuper de son petit copain pendant qu'il fouillait la pièce.

En dehors du cadavre il n'y avait pas grand chose.
Des bougies, du matériel de construction abandonné, un appareil électronique. Il fouilla dans ses poches rapidement mais ne trouva rien. Évidemment on avait pris son téléphone. Il se demanda si les gamins avaient quoi que ce soit sur eux, mais clairement ça ne devait pas être le cas une fois qu'il les avait observé.
C'était lui ou Stiles était en train de partir en crise de panique ?
For fuck sake, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.
« Des idées d'où nous sommes ? »

Banshee Localisation : San Francisco

We Have To Run

Réactions en chaîne, Lydia ne savait déjà plus où donner de la tête. Entre Stiles qui venait de se réveiller en sursaut et le bûcheron qui semblait, visiblement, la connaître. Pourquoi n’arrivait-elle pas à mettre un nom sur sa tête ? C’était agaçant à la fin. Mais là n’était pas le problème, enfin, pas le premier. Il y avait un cadavre qui avait le don d’empester et ils étaient coincés dans une pièce. La situation était bien trop stressante pour qu’elle se concentre sur le physique de dieu grec du barbu.

Lydia se tourna rapidement vers Stiles, restant sur ses genoux pour prendre son visage entre ses mains. Il avait la respiration difficile et un regard angoissé, il n’était pas difficile de tirer une conclusion sur son état. Crise de panique, non vraiment, ils n’avaient pas le temps pour le calmer comme il le fallait. Lydia pinça les lèvres avant de lui foutre une gifle monumentale, il n’y avait pas d’autre moyen de l’expliquer. « Stiles ! Tu restes concentré et tu ne paniques pas ! Je n’hésiterai pas à recommencer. » La rouquine savait faire autrement que dans la délicatesse, même s’il s’agissait de son petit copain.

Elle le força à se lever et le garda contre elle, lui servant depuis pour ses quelques secondes d’hébétement. Son regard émeraude se posa sur le second homme dans la pièce, il semblait en meilleur état de réflexion que Stiles, et heureusement, Lydia ne s’en serait pas sorti toute seule. « Non. Aucunes. » Cette pièce ne lui disait absolument rien, c’était plus qu’inquiétant, encore plus inquiétant que le Dépeceur. Lui, au moins, avait eu la gentillesse de venir l’agresser chez elle, là où on pouvait la trouver.

Son attention fut attirée par la sorte de radiocassette au sol, elle se demandait si ces choses fonctionnaient encore, depuis le temps qu’on ne s’en servait plus. « Et ça ? » Elle pointa l’appareil du doigt, il n’était pas ici par hasard, même elle pouvait s’en rendre compte. Vu comment était disposé le beau petit spectacle, tout était surveillé de près, au millimètre près.

Invité

You have to run
Haniel, Stiles & Lydia

Ses poumons se compressaient toujours plus sans que Stiles ne puisse penser ça anatomiquement possible. Sa respiration se faisait de plus saccadée et irrégulière, ses paupières se fermèrent espérant que, dans le noir, il réussirait à se reprendre. Mais ça n'était définitivement pas efficace. En revanche la claque monumentale qu'il se prit en pleine figure le fut beaucoup plus. Ses yeux se rouvrirent brusquement, encore un peu trop humide pour qu'il y voit vraiment clair, mais comment ne pas reconnaître le visage de la rousse face à lui ? Stiles porta sa main à sa joue, qui devait d'ores et déjà avoir cinq doigts imprimés en rouge dessus, alors que sa petite amie lui ordonnait de ne pas paniquer et de rester concentrer. Dans son état normal il aurait sûrement répliquer que se faire gifler n'aidait en rien à la concentration, mais ce coup ci, encore un peu secoué il garda la bouche close et se contenta d'hocher la tête. Il ne fallut pas plus à Lydia et elle le força à se mettre debout sans grand ménagement, apportant au brun quelques secondes de vertiges. Mais il s'efforça de se concentrer, observant l'aménagement de la pièce tout autour de lui, ignorant la présence de monsieur muscle à qui Lydia s'adressait. Comment ça c'était pas le moment de faire le rabat joie jaloux ? Ça prouvait au moins qu'il allait mieux !

Il passa rapidement un coup d'oeil sur la croix où se trouvait le corps, il y avait une inscription au dessus. « Qui est le coupable ? » Marmonna-t-il pour lui même dans un froncement de sourcil. Ca voulait dire que l'un d'eux avait fait ça ? Son regard se posa sur le troisième être vivant de la pièce. Ca allait de soi que ni lui ni Lydia n'avait fait ça, dans son cas il s'en serait souvenu, et Lydia ferait jamais ça. Processus d'élimination, c'était forcément l'autre. Problème étant qu'il avait l'air aussi paumé que les deux autres. Et puis son visage lui disait quelque chose. Stiles se l'imagina habillé un peu plus décemment... « Marshall ?! » Lâcha-t-il tout haut. De tous les profs fallait que ça soit lui qui soit là. Sérieusement. Un léger "la poisse" s'échappa de ses lèvres alors que Lydia préférait s’intéresser à un radiocassette qui se trouvait dans un coin de la pièce que lui même n'avait pas prit le temps d'observer. Il était forcément là pour une raison, la mise en scène était trop bien fait pour que celui ci soit là seulement par inadvertance. Et puis qu'est ce qu'un radio cassette ferait au milieu d'une pièce miteuse d'un bâtiment désaffecté ? Stiles haussa des épaules et s'éloigna de Lydia pour s'en saisir, sa curiosité étant revenue, aussi vive qu'elle l'avait toujours été. Il ouvrit l'appareil, apercevant une cassette, restait plus qu'à savoir ce qu'elle racontait cette fameuse cassette. Bien décidé à ne pas attendre plus longtemps pour pouvoir trouver un moyen de sortir de ce merdier. « C’est parti. » Soupira-t-il appréhendant déjà de ce qu'il en ressortirait, -et il allait pas être déçu- avant de finalement presser le bouton play.

© ACIDBRAIN

Chasseur Localisation : San Francisco

Insanity's Rules

Il y eut un long silence de quelques minutes dès que le doigt de Stiles appuya sur le fameux bouton de lecture. On pouvait, tout de même, discerner quelques bruits de fond. Une chaise que l'on tire en arrière pour s'y asseoir confortablement, suivi rapidement d'un raclement de gorge. Un souffle que l'on perçoit, cette inspiration que l'on prend avant d'entamer un long et angoissant monologue. Mais ici, la voix était assurée, froide et posée, presque métallique. Elle ricocha rapidement contre les murs de la pièce, emplissant l'endroit de cette voix inconnue.

"Bonsoir chers petits pions,

Je vois que vous êtes assez intelligents pour faire fonctionner cet appareil. Je me demande combien de temps vous avez pris pour appuyer sur le bouton. J'espère que ma petite surprise vous aura plu. Il a été compliqué de remettre tout comme nous l'avons trouvé. Fixer une croix au sol demande du temps, tout accrocher le cadavre dessus. La vue est dérangeante n'est-ce pas? Voyons, cela ne devrait pas déranger l'un d'entre vous. Je pense que la personne en question se reconnaîtra.

Voilà quelques semaines déjà que nous avons fait notre entrée en ville. Il est rare que le problème persiste autant après notre intervention. D'habitude, il ne s'agit que de terrasser les créatures surnaturelles d'une ville pour y remettre l'ordre. Mais, cette ville, Beacon Hill, est toute sauf ordinaire. On y tue loups et humains. Huit victimes au total. Vous pouvez donc comprendre que cette affaire nous donne du fil à retordre.

Mais ce soir est le grand soir, nous avons finalement réussi à vous mettre la main dessus. L'un de vous est le coupable, mais nous n'avons assez d'informations pour donner un nom précis. Nous allons donc procéder à une petite traque, après tout, nous avons le droit de nous amuser.

Cogitez bien, le chrono est bientôt lancé."

Il y eut un dernier raclement de gorge puis le silence se réinstalla dans la pièce.

Chasseur

We have to run

Lydia géra sans mal la crise de panique de Stiles – qui fut pour le moins passagère pour l'occasion. L'adolescent retrouva son calme, autant que l'on puisse qualifier cette boule d'énergie de calme d'une quelconque façon, et bientôt ils étaient tous les trois en état d'enquêter sur leur présence dans cet endroit. L'homme observait toujours autour de lui.
Il écoutait à peine ce que disaient ses deux élèves, concentré.
Il revint à eux lorsque Stiles dit son nom de famille. Il regarda le jeune homme et haussa un sourcil.
« Quoi Stilinki ? »
Oui, lui ce n'était pas prénom et nom, juste le nom. Toutefois il ne s'y attarda pas puisque l'attention fut attiré sur un radiocassette posé par terre de façon pour le moins théâtrale. L'adolescent le lança sans attendre l'avis de personne et l'homme ne dit rien, retenant tout juste un grognement. Il se rend compte que ça aurait pu être piégé ?
Enfin... ce n'était pas le cas, et c'était ce qui comptait.
On va essayer d'y croire.

Il se concentra sur le message et les formulations de celui-ci. Tiens. Tout ça lui disait quelque chose. Un groupe de personnes assez important pour raser toute la population surnaturelle dans une ville, il n'y en avait pas beaucoup. S'ils étaient là à cause d'eux... les choses risquaient de se compliquer. Il les regarda tour à tour et fixa Stiles assez longuement.
Il allait avoir besoin de réponses qu'il serait le seul à entendre avec eux.
« Ne bougez plus. »
Lentement mais sûrement, une fine couche de glace commença à se former à la surface des murs de la pièces et des coins et recoins de celle-ci, et même le long du corps et du radio-cassette pour s'épaissir doucement. Ainsi s'il y avait le moindre appareil d'écoute ou d'observation à l'intérieur de la pièce, ceux-ci seraient incapable de fonctionner.
Il observa autour de lui puis revint vers Stiles.
« Je vais partir du principe qu'aucun de vous deux n'est coupable, mais si tu as eu des pertes de connaissance Stilinski ou si tu penses que ton Nogitsune est revenu, c'est le moment de le dire. »
Il attendit patiemment une réponse sans se formaliser du fait qu'il venait de révéler sa nature sans laisser la place au moindre doute désormais.

Banshee Localisation : San Francisco

We Have To Run

Lydia était clouée sur place, la voix métallique qui s’échappait du radiocassette… lui glaçait le sang. Huit morts. Et ils n’avaient rien vu, comment avaient-ils pu être aussi aveugles ? Son regard se posa sur le cadavre au centre de la pièce. Ils avaient si préoccupés par leurs problèmes personnels qu’ils avaient oublié de surveiller ce qu’il se passait en ville. La même erreur que pour le Dépeceur, ils s’étaient montrés naïfs. La rouquine n’arrivait pas à croire ce qu’il se disait. L’un des trois était coupable de ces meurtres et devait payer. Une traque. C’était n’importe quoi.

Son regard inquiet voyagea entre Stiles et Haniel, les questions se bousculant par dizaine dans son esprit. Elle s’empressa de rejoindre son petit ami, attrapant sa main dans la sienne, cherchant une source rassurante. Elle aurait bien aimé le crier dessus pour avoir appuyé sur le bouton play, mais s’il ne l’avait pas fait, ils seraient restés dans la même galère.

Son attention se porta sur Haniel, ou plutôt sur sa voix, forte et autoritaire, celle d’un professeur tyrannique. Prenant une grande inspiration, Lydia se força à obéir, resserrant sa prise sur la main de Stiles. Ses muscles se figèrent un à un et ses lèvres se pincèrent sous l’appréhension. C’était tout bonnement horrible de ne pas savoir ce qui allait se passer, de devoir faire confiance aux autres. Surtout quand il y avait un meurtrier dans la pièce. La panique qui lui rongeait le ventre l’empêchait de réfléchir correctement. La Lydia de d’habitude ne serait pas arrivée si hâtivement à cette conclusion. Il fallait qu’elle se calme et qu’elle réfléchisse à tout ça.

Sa bouche s’entrouvrit, de la buée s’en échappant alors que son regard émeraude suivait la propagation de la glace. Lydia restait muette de surprise, ses doigts devenant légers entre ceux de Stiles. Mélangée entre la fascination et la peur, il lui était impossible de penser quoi que ce soit.

Et puis tout prit fin, la glace se figea sur les murs et le sol, et sur cette croix, et sur ce cadavre, masquant l’odeur de putréfaction. Un soupir s’échappa d’entre ses lèvres et Lydia s’autorisa à respirer correctement. Hélas, l’instant de répit fut très court. La rouquine vit, tout de suite, rouge suite à la remarque du bûcheron. « Je rêve ou tu es en train de menacer Stiles ? » Elle fit un pas en avant, manquant de glisser sur cette surface trop lisse et froide. « Ce n’est pas toi qui a chassé le Nogitsune de son corps ? » ajouta-t’elle, l’énervement éclatait dans ses prunelles émeraude. « Le seul susceptible d’avoir tué ses huit personnes. C’est toi. » L’accusation résonna dans la salle alors qu’elle se redressait de tout son long. « Alors au lieu de s’agresser mutuellement comme des chiens, on ferait mieux de foutre le camp avant que je ne crie pour la mort de l’un d’entre nous. Merci. »

PNJ

Evènement

Insanity's Rules

Perturbation

Transformer une pièce en une chambre froide, s'agit-il réellement d'une bonne idée? Difficile à dire voyez-vous. Il peut se montrer compliquer de s'en sortir lorsque l'on est attaqué. Lydia ne semble pas vraiment prête à faire confiance à Haniel, tout comme Stiles, le Kitsune aurait joué la mauvaise carte? Sûrement. La solidarité va pourtant devoir être de mise.

Les murs tremblent, bruyamment, dangereusement et la glace se fissure à plusieurs endroits. Des morceaux s'effondrent sur le sol. On entend comme des bruits étranges, des bruits de pas saccadés. Des griffes. Des griffes qui frottent contre le sol? Impossible à dire, les esprits sont bien trop embrouillés pour y penser.

Une explosion, la porte est éventrée et une horde de huit chiens apparaissent dans le couloir. Babines retroussées, bave sur le pelage, ils ne quittent pas les trois prisonniers du regard. Ils n'ont pas le temps d'agir que l'une de ces énormes bêtes bondit sur Stiles, ses crocs s'enfonçant dans son mollet. Le jeune homme s'effondre et se retrouve traîner au sol, son cri résonnant effroyablement dans le couloir.

Arriverez-vous à le retrouver? Il va d'abord falloir se débarrasser de vos ennemis canins.

[Personnage de Stiles PNJ pour ce tour.]

Règles du jeu:

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Chasseur

We have to run

Évidemment, Lydia vint défendre son petit ami. Haniel ne bougea pas pour autant, restant sur sa position en l'examinant. Elle semblait réellement croire ce qu'elle disait et quelque part elle n'avait certainement pas tort. Stoïque, il observa le visage de la rouquine avant de se redresser à peine. Il allait leur accorder le bénéfice du doute, surtout qu'il devait bien admettre qu'il ne voyait aucun des deux tuer quelqu'un de sang froid. Il était le coupable le plus probable, mais lui-même savait qu'il n'avait rien fait. Trancher la gorge des gens de cette façon n'était pas son mode opératoire, même lorsqu'il voulait déguiser ses pouvoirs.
« Imaginons que je vous crois tous les deux... » il regarda autour de lui « Il faut toujours trouver un moyen de sortir. »
Il regarda autour d'eux. Il y avait bien une porte, mais bizarrement il n'avait pas franchement envie de passer par là. Il eut un regard vers les murs. C'est à ce moment là que le sol semble commencer à trembler et qu'une explosion détruit la porte. Huit chiens apparaissent et commence à les encercler alors que l'un d'eux attrape Stiles par le mollet pour le traîner derrière lui.

Of course.
Il retint un soupir et rassembla son énergie rapidement. Il n'avait pas beaucoup de temps avant que les chiens attaquent. Urg. Il ne supportait vraiment pas ces bestioles.
Les chiens grognaient contre eux et Haniel cligna des yeux, ses pupilles devenues oranges. Voilà qui devrait déjà l'aider dans un premier temps. Maintenant.. Une aura de renard l'entoura et il libéra son pouvoir alors qu'un chien courait vers Lydia. Alors qu'il s’apprêtait à bondir sur la rousse, il se stoppa net dans ses mouvements et se débattit une seconde avant de ne plus bouger du tout. Rapidement, les autres canidés subirent le même sort.
Effectuer cette opération demandait plus d'énergie que de glacer les murs mais était également plus simple pour une très bonne raison : il n'avait pas à condenser l'eau lui-même avant de la geler.

Les sept chiens qui attaquaient se retrouvèrent transformés en bloc de glaces immobiles – et surtout très morts – alors que le kitsune n'avait pas eu le temps d'empêcher le huitième de s'enfuir avec sa proie.
Ignorant la scène effroyable qu'il venait de créer, il attrapa Lydia par le poignet et commença à partir à la poursuite de Stiles.

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