Bal Du Printemps ~ Event

Le bal de printemps

(c) AMIANTE

Bal du printemps

Event

Le bal du printemps, c’était dans quelques heures. Je regrettais un peu d’avoir trouvé une raison d’y aller. Je n’arrivais pas à me défaire du sentiment qu’un truc louche allait arriver. Le dernier bal avait été un désastre, même si j’y avais été avec Lydia et que du coup c’était la seule bonne chose dont je pouvais me rappeler. Pourtant, je m’arrêtais de penser à ça. Le fait que je devienne paranoïaque n’est dû qu’à mon insomnie, je suis sur les nerfs et tout va bien se passer. Je me demande encore comment j’arrive à me remonter moi-même le moral. Je mis presque deux heures à me préparer et à m’habiller de mon costume. Il faut dire qu’avec la tête que je me paye ces jours-ci il faut bien passer du temps devant un miroir pour avoir l’air un peu présentable. Bien que je ne mette jamais de maquillage de ma vie, tant pis si je suis aussi pâle qu’un zombie. Mes cernes sont déjà un peu moins visibles, car j’ai réussi à dormir quatre heures. Et ça n’avait certes pas été les heures les plus reposantes de ma vie, mais c’était déjà ça de pris vis-à-vis des semaines précédentes. J’ai découvert que compter les moutons, boire une tisane ou même du miel chaud n’aidaient pas pour l’insomnie. Saleté de conte à la rose raconté aux enfants. D’ailleurs, je n’achète plus jamais de ma vie de tisanes. J’ai regardé sous mon lit avant de dormir car j’étais persuadé qu’il y avait quelqu’un en-dessous. Je ne sais pas ce qu’ils foutent dans ces machins-là mais en tout cas, je préfère encore compter les moutons.

Il était sept heures lorsque je démarra ma jeep. Mon père était toujours au boulot et passerait la soirée à faire des rondes autour du lycée, au vue du bal. Ça devait être embêtant de savoir que les morts c’était finit mais qu’au vu du fait que la police n’avait sois disant pas arrêté le tueur en série, les patrouilles étaient de mises. Au moins ça rassurait tout le monde. Je mis un certain temps avant d’arriver chez Lydia. J’étais partit trop tôt mais j’arrivais juste à l’heure. J’espère seulement qu’elle soit prête, au plus vite on sera au bal au plus vite se sera terminé. Je n’avais déjà qu’une envie et s’était de rentrer chez moi. La soirée promet d’être longue. Sortant de ma jeep, je sonnai à la porte d’entrée et ce fût une nouvelle fois la mère de Lydia qui vint m’ouvrir. " Chérie, c'est pour toi. Je m'en vais, passe une bonne soirée. Et essaie de ne pas finir à l'hôpital." Ah. Et bien c’est bien encourageant tout ça, merci madame pour votre optimisme! Je dirais même qu’on va tous essayer de ne pas finir à l’hôpital, comme ça au moins on partage notre sort des plus magnifiques avec toute l’assemblée du bal. Je fais pourtant mine de rien, attendant Lydia en restant dehors. Je la vue néanmoins descendre des escaliers. Bon, je vais répéter mes pensées, mais elle est vraiment la plus belle fille au monde. On voyait bien qu’elle prenait très à cœur le bal, jouant ainsi dans son rôle de fille populaire qui voulait absolument être la reine de la soirée. Ce qu’elle n’a jamais aucun mal à être, car elle fait de l’ombre à toutes les pauvres demoiselles se trouvant au bal avant même d’entrer dans la salle. « Tu es resplendissante. » dis-je d’un ton sincère. Nous nous dirigeâmes ensuite vers ma jeep et gentleman comme je suis, je vins lui ouvrir la portière du côté passager. Même si je n’étais pas bien réveillé, au moins je gardais mes bonnes manières.

Il ne nous fallut pas bien longtemps pour arriver au parking du lycée. Il y avait déjà de nombreuses voitures, des étudiants venant d’un peu partout. Je vis notre professeur de littérature sortir d’un taxi. C’est vrai qu’elle aurait mal su venir en moto. Je finis par me garer, pas trop loin de l’entrée de la salle, car je voulais savoir venir m’enfermer dans ma voiture dès que j’en aurais marre d’être dans au milieu de la foule. Je me dirigea une nouvelle fois vers la portière du passager pour l’ouvrir et laisser sortir Lydia. « Je crois que notre prof n’a pas encore si mauvais goût que ça. »

Je ne savais pas ce qui m’avait pris mais j’avais décidé d’aller au bal. Je me retrouvais donc à avoir fermé mon bar plus tôt. Je fermais la porte et me dirigeais vers ma vielle voiture rapidement. Je démarrais en trombe. Je ne voulais pas être en retard. Je me garais rapidement dans l’allé devant ma maison.  Je rentrais en claquant la porte, j’enlevais ma veste ainsi que mes chaussures dans l’entré, les laissant tomber au sol. Je n’avais pas tellement fait de bal dans ma scolarité. Mon père trouvais que ce n’étais pas pour moi et en vieillissant je n’avais jamais trouvé le courage d’y aller surtout que je restais rarement dans les lycées où je passais. J’ouvris mon placard et fouillais dans les cartons que je n’avais pas ouverts. Je n’avais pas beaucoup de robe. Je préférais les jeans. J’en avais qu’une à vrai dire qui pourrait m’aller pour un bal de lycée. Je la sortis et la regardais. Je fis un petit sourire cette robe dorée était toujours aussi magnifique, je ne l’avais porté qu’une seule fois, mais je me trouvais bien dedans. Je la posais sur le lit et partis dans la salle de bain je me déshabillais et pris une douche bien chaude.  Une fois sortis je mis des sous-vêtements et me maquillais tranquillement puis je fis me cheveux. Ne regardant pas l’heure je ne me rendis pas compte que je n’allais pas être à l’heure. Une fois maquiller et coiffé je retournais dans la chambre et enfilais doucement ma robe. J’allais me poster devant le miroir et me regardais de la tête au pied. Je souris légèrement me trouvant pas mal. J’étais stresse, oui moi la chasseuse j’avais le traque d’aller au bal. Je me demandais si Scott y serais. Je pris une grande inspiration et allais me trouver des escarpins.  J’hésitais plusieurs minutes avant de perdre les plus confortables. Après tout on ne les verra pas. Je pris mon sac mis mon rouge à lèvre, mon portable, mes clé ainsi que mon parfum avant de descendre les escaliers. Je sortis et allais à ma voiture. Une fois dans la voiture je me rendis compte que je n’arriverais pas à conduire. J’enlevais donc mes escarpins, les posais sur le siège passager et conduit rapidement vers le lycée. Je garais ma vielle mustang pas trop loin de l’entré.  Je sortis mes pieds et remis mes escarpins. Je sortis avec grâce de la voiture. Je me dirigerais  vers l’entré.  Je pris une légère inspiration et entrais. La musique était forte. Je regardais un peu autour de moi et allais vers les boissons. Je pris un verre de punch. Je me tournais ensuite vers la salle cherchant du regard Scott. Je n’étais pas sure qu’il veuille me voir. Mais j’étais sûre que juste l’apercevoir me ferais sourire, et éviterais que je regrette  d’être venir. Je bu un peu de mon verre laissant mon regarde scruté  la salle avec un peu d’espoir.

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Le bal de printemps

Cette soirée serait parfaite. Elle le devait. Je voulais mettre toute ma vie surnaturelle de côté pour une soirée. Je ne demandais pas la lune ; juste une soirée. Une soirée où je serais de nouveau la reine de ce lycée et rien d'autre. 

Hormis cette sensation étrange qui m'envahissait depuis que j'avais commencé à me préparer pour le bal de ce soir, tout commençait parfaitement bien. " Tu es resplendissante. " Exactement comme si je lui avais envoyé le script de ce que je voulais entendre. Un script que, en revanche j'aurais du envoyé à Jackson à l'époque où nous étions ensemble. On ne pouvait pas dire que les compliments furent son point fort. Un point que nous avions en commun. Je me contentais donc de sourire à Stiles pour le remercier du compliment. 

Alors que nous nous dirigeâmes vers la voiture du Stiles - une voiture qu'il serait d'ailleurs tant de changer, pensais-je sur le coup - je fermais la maison à double-tours. Je ne fut pas étonnée de voir Stiles m'ouvrir la portière de voiture spontanément. Cette attention lui ressemblait. Je le remerciais gentiment avant de installer dans cette voiture en prenant bien soin de ne pas froisser ma robe. Je n'allais tout de même pas arriver à ce bal avec une robe qui ressemblait à un chiffon.
Stiles n'était surement pas le meilleur conducteur que j'ai rencontré de ma vie mais cette fois, sa conduite était... différente. Quelque chose n'allait pas chez lui. 

Nous fument au lycée en quelques minutes. Je ne fit pas attention aux nombreuses voitures qui étaient déjà garées devant le gymnase du lycée. J'étais bien trop occupée à détailler Stiles du regard alors qu'il m'ouvrait, une fois de plus, la portière de la voiture. Un cours instant - un blanc à vrai dire - passa avant que je ne réponde à la remarque de Stiles sur se remarque sur la décoration et les gout de notre nouveau professeur. 

" Plutôt étonnant pour une personne de son âge.. "

Et oui, nous étions au lycée, ma nature de blonde populaire reprenait le dessus. C'était presque devenue comme un automatisme maintenant. Surtout que, Mlle Walsh n'était pas si âgée que ça. Elle était même plutôt jeune. 
Alors que nous nous dirigions vers l'entrée du gymnase, j'arrêtais Stilles avant de lui poser la question qui me brûlait les lèvres depuis qu'il était arrrivé chez moi pour m'emmener ici :  


" Dis-moi la vérité. Tu as dormis combien de temps cette nuit ? "

Demandais-je en scrutant ses cernes presque aussi creusées que la veille. 
Le bruit d'une chute me fit détourner le regard du brun pour voir ce qui se passait. L'une des élèves du lycée venait de tomber sur le tapis. Pas de chance. Surtout, bien lever les pieds en marchant sur ce tapis, pensais-je alors. De la place où j'étais je ne vis pas très bien qui était cette personne et je ne cherchai pas plus de réponses. 

 A peine étions nous arrivé que Mlle Walsh, le professeur qui organisait ce bal nous salua avant de s'éclipser aussi vite qu'elle était apparue. J'espérais que cette dernière ne serait pas un tueur en série comme la précédente... 

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Bal du printemps

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Le décor semblait parfaitement correspondre au bal de printemps. Comme notre professeur de littérature venait d’un lycée de Seattle, je m’étais en fait attendu à ce qu’elle ne sache préparer un tel évènement. S’il y avait des détecteurs de métaux, je les vois mal aussi organiser des trucs pareils. Quoique, un lycée qui n’organise jamais rien, ça, ce serait vraiment nul. " Plutôt étonnant pour une personne de son âge.. " Oui, Lydia venait de mettre le masque de la blonde populaire. Je ne pu m’empêcher pourtant d’avoir un sourire au coin des lèvres. Mademoiselle Walsh avait beau être sympathique je doute qu’elle apprécie qu’on dise cela d’elle. Mais c’était un professeur comme un autre, ce qui veut dire que faire de telles remarques à leur sujet était tout à fait normal. Nous nous dirigeâmes vers l’entrée du gymnase et j’observais avec peu d’intérêt les couleurs printanières. Je pouvais déjà entendre la musique, le bruit des toutes ces personnes réunies qui parlaient à tout vient. Quelque chose me dit que pour une fois que je n’ai pas de maux de tête, j’en aurais surement à la fin de la soirée. Sans compter sur Lydia qui nous arrêtes un court instant juste avant d’entrée dans la salle. " Dis-moi la vérité. Tu as dormis combien de temps cette nuit ? " Elle n’y passe pas par quatre chemins, je devais vraiment avoir mauvaise mine. Tient, du maquillage n’aurait pas été une mauvaise idée. Je pourrais peut-être me plaindre plus tard à mon père de ne pas avoir de grande sœur. Je suis sur le point de répondre quand un bruit m’interpelle. Tout comme la plupart des étudiants, j’en cherche la source. Une élève venait de tomber sur le tapis vert. La pauvre. Il n’y a rien de pire que ça, surtout que tout le monde la regarde et certains rires, très peu discrets, se firent même entendre. Il me semblait déjà l’avoir vu quelque part. Oui, je crois que c’est la nouvelle. Je pourrais me rappeler de son nom, si ce n’est que je n’ai toujours pas répondu à la question de Lydia. Et même si je suis maître dans l’art d’éviter certaines réponses, elle ne sera pas dupe.

« Quelques heures. » J’hausse les épaules et nous rentrons dans la salle. Il aurait été presque impossible de dire que c’était un gymnase à la base. Les longues bandes de tissu cachaient l’aspect basique du gymnase, il y avait naturellement une arche pour les photos de couples, des tables napées de blanc qui rejoignaient un peu plus loin la piste de danse. Tous ces ballons me rappelaient le dernier bal. Et comme à chaque évènement de ce genre, le buffet semble attirer tout le monde. Je me demande si certains se laissent mourir de faim et de soif toute la journée pour pouvoir se servir gratuitement ici. Ce qui en soit n’est pas une mauvaise idée. Par contre en repérant certains autres étudiants s’y trouvant, je me dis qu’il y a une chance sur deux pour qu’un d’entre eux ne finissent par mettre de l’alcool dans les boissons. Où ils finiraient par tout boire eux même et se rendre ridicule, sauf que s’étaient pour la plupart des joueurs de Cross et donc, personne ne les jugerait. Je me servis moi-même un verre de punch et en proposa un à Lydia. Il ne me fallut pas longtemps pour repérer Scott, habillé toute en blanc. Cependant, je me contentai de lui faire un petit signe de la tête. J’étais avec Lydia, les chances de me voir passer mon temps avec quelqu’un d’autre étaient absolument inexistantes. D’ailleurs je n’étais venu que parce qu’elle avait besoin d’un chauffeur, elle était donc la seule raison de ma présence. Je repère néanmoins aussi Alecia. Génial. Pourtant, je me refuse de m’inquiéter à ce sujet maintenant. Je vais tenter de faire comme les autres, profiter de la soirée. Mlle Walsh nous salua avant de disparaître aussi vite qu’elle n’était apparue. Je finis pourtant par la repérer quelques temps après. Et elle n’était pas seule. Je failli d’ailleurs m’étouffer en buvant une gorgée de punch. Heureusement, et pour une fois, je n’attirai pas l’attention des gens m’entourant. Sauf le regard interrogateur d’un autre étudiant se trouvant juste à côté de moi. Je crois d’ailleurs qu’il est assis devant moi dans le cours de chimie. Oui, c’est le gars que j’ai failli réduire en bouille en chipotant avec des produits qui, visiblement, ne devaient absolument pas rentrer en contact. Harris m’avait collé pendant un mois après cet incident. Mais la raison de mon étonnement était de voir Derek. Le grand méchant loup est venu au bal du lycée. Bon sang, où sont les appareils photos quand on en a besoin ? Au vue de la conversation qu’il semble avoir avec Mlle Walsh, on peut facilement deviner qu’il est venu pour elle. Fantastique, quel meilleur moyen de lui faire découvrir la vérité, il va lui dire quoi un jour, oh, au fait, je suis un loup-garou ? Je suis le seul humain de la bande mais j’ai plus de sens que tous les pauvres loups garous réunis ensemble. Je repose cependant toute mon attention sur Lydia.

Qui dit profiter de la soirée, dit oublier le surnaturel et tout ce qui va avec. Je voyais certaines filles complimenter sa tenue. Même si c’était la simple vérité, je crois qu’elles le faisaient surtout pour avoir un jour une chance d’être amie avec elle. Je n’aimerais personnellement pas qu’on joue aux hypocrites avec moi. En même temps quand on est populaire, je suppose qu’on y prend l’habitude. « Tu veux aller danser ? » Cette année, pas de Jackson. Il y a bien Aiden, mais s’il ne s’est pas montré depuis plusieurs semaines je doute qu’il le fasse ce soir.

Je continuais de boire mon verre, mes yeux se posais sur un peu tout le monde, je remarquais tous d’abord Stiles accompagner d’une rousse, puis une prof que j’avais déjà croisé dans les couloirs. J’apercevais ensuite Derek. Je soupirais, moi qui espérais passer une bonne soirée tranquille, ça risquais d’être difficile si celui-ci est présent. Je détournais le regard, et retournais vers le bar poser mon verre.  Je n’étais pas très rapide cette robe étais magnifique mais pas très pratique. Je me rendais enfin compte que j’avais choisis une robe forte peu utile. Si je devais courir ou faire quoi que ce soit d’autre cela serais problématique. Mais pourquoi donc penser qu’il faudrait courir ?! J'étais a un bal de lycée pas à une battue ! Je regardais le buffet sans grand envie. Lorsque je me tournais, j’apercevais enfin Scott. Je souriais et avançais quelques pas vers lui avant que des élèves devant moi ce déplace, me laissant voir qu’il était occupé avec une autre fille, mon cœur eu un raté. Mon sourire s’assombris, je restais la à les fixer quelques secondes, je ne savais pas si j’étais choqué ou attristé. Si je n’avais pas eu autant de fierté et de contrôle je pense que j’aurais facilement pleuré. Bon, au moins j’étais fixé. Je secouais la tête. Il ne faut jamais s’emballer. Je baisse la tête, je regardais mes mains, elles tremblaient légèrement. Je reculais doucement à quoi bon resté ici à assister à tous cela. Je me tournais, mes talons claquaient comme tous ceux des filles autour sur le sol, mais le bruit assourdissant de la musique couvrait ce bruit, je cherchais les toilettes et me rendis compte qu’il était derrière Scott et la fille. Je contournais le buffet. Je pris une légère inspiration et remontais le long du buffet sans regarder autour de moi comme je le faisais d’habitude. Je m’engouffrais dans les toilettes rapidement.  Je m’appuyais sur un des lavabos et me regardais dans le miroir. Mes yeux étaient légèrement rouges, et je n’avais plus de rouge à lèvre. Je sortis mon maquillage et me remis du rouge à lèvre. Je battis ensuite des paupières pour essayer de faire en sorte que mes yeux redeviennent normaux. Je soupirais, il fallait que j’y retourne. Je pris quelques secondes pour réfléchir. J’étais ici pour m’amuser comme tous les autres élèves. Je n’allais pas laisser la soirée être gâché pas cela. Je finis par ressortir. Je me dirigeais tranquillement vers les gradins avant de s’asseoir sur ceux-ci et regarder la salle assez lasse. Je ne voulais pas danser seule, et encore moins retourner au buffet. Je regardais les corps bouger sur la piste. Au final j'aurais surement mieux fait de resté a mon bar, comme tous les autres soirs.

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Le bal de printemps

Si je devait trouver le bon côté des choses s'était que Stiles n'avait pas essayer de me mentir. Pas de stupide entraînement de Lacross jusqu'à pas d'heure. 
En revanche, ce manque de sommeil n'était pas bon. Je ne savais pas pourquoi il ne dormait presque plus mais il devait arrêter ce qu'il faisait la nuit et dormir. Je me sentais presque coupable d'avoir accepté sa proposition de m'emmener au bal au lieu de le laisser chez lui à rattraper ses heures de sommeil. 

- Stiles, tu dois dormir ! 

Dis-je d'un ton assez accusateur. Le manque de sommeil n'était pas à prendre à la légère et pouvait entraîner de graves séquelles.
Je me retint de rajouter quoique ce soit. Je n'allais pas lui faire la morale. Il savait très bien que le manque de sommeil pouvait être très grave pour la santé. Ce n'était pas pour rien qu'un adolescent devait dormir au minimum 7/8 heures pas nuit. 
Je me laissais alors entraîner à l'intérieur de gymnase. Il fallait l'avouer, c'était tout simplement splendide. Les couleurs printanières redonnaient le sourire. Cependant, ce décor me fit, un court instant, repenser au dernier bal où nous étions allés. Une pensée que j’éjectais rapidement de ma tête. On ne pouvait pas dire que ce bal s'était bien terminé. 
Je pris le verre de punch que Stiles me proposa avec un léger sourire pour le remercier. Je fut étonnée de sentir que personne n'avait encore versé d'alcool dedans. Un pratique pourtant bien courante dans ce lycée, surtout orchestrée par l'équipe de Lacross. Je tournais brusquement la tête vers Stiles alors qu'il s'étouffa avec le liquide. Par réflexe, je m'étais approchée de lui pour l'aider si besoin. Cependant, ce n'était que du punch, rien de bien méchant. Nous avions connu pire. En suivant la direction de son regard, je vis ce qui l'avait fait avaler de travers ; Derek et Mlle Walsh. 
 
- Personne ne lui a rappeler comment ça c'est terminé la dernière fois qu'il s'est autant rapproché d'une de nos prof... ? 

Dis-je en regardant la scène avec une légère grimace. Pour que Derek soit venue à une soirée de lycéens de ce genre, il n'y avait que deux options. Soit quelques chose se préparait, quelque chose d'horrible et il était au courant, soit il aimait vraiment bien ma prof de littérature. 
Des voix me ramenèrent à la réalité. Je m'arrêtais de fixer Derek et Mlle Walsh. Ses voix étaient celles de première année. Des premières années qui me complimentaient sur ma tenue. Bien entendu, je réagis comme j'avais toujours réagit dans ces moment là au lycée. Simplement en leur disant que je le savais déjà. Le masque de la jeune populaire ne tombait jamais au lycée. Bien que leur remarque me fasse plaisir, c'était toujours les mêmes réponses qui sortaient de ma bouche. 
La proposition de Stiles me fit doucement sourire. Il était plus que gentil avec moi. Déjà l'an passé il m'avait proposé d'aller danser alors que Jackson était parti danser aux côtés d'Allison.

- T'es pas obligé tu sais. -commençais-je- Je suppose que Scott est là. Tu peut aller le rejoindre. 

Lui précisais-je. Les deux amis étaient inséparables. Si l'un avait des problèmes, il ne fallait pas longtemps pour que le deuxième en ai aussi. 

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Bal du printemps

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Il y a quelques mois, j’aurais sauté de joie à la simple pensée que Lydia s’inquiète pour moi. Cependant, j’ai surtout l’impression que pour l’instant, c’est la seule à oser s’en inquiéter à haute voix. Peut-être que mes autres connaissances ont peur de me vexer en me demandant cette même question. Il y avait de quoi l’être, car je devais vraiment avoir une drôle de tête pour qu’on en vienne à se poser la question. L’idée du maquillage n’était vraiment plus à exclure, ou je dois trouver une après-midi à perdre à bronzer. Il parait que le bronzage nous donne l’air d’avoir meilleur santé, je peux toujours tenter le coup. Et si le soleil n’est pas au rendez-vous, il me semble qu’il y a un banc solaire quelque part en ville. Tant que je n’ai pas l’air d’être partit en Afrique, un teint bronzé ne me semble pas une mauvaise idée. Je n’ai pas fait de commentaire à la remarque de Lydia. Je sais que je dois dormir, j’en ai aussi envie le trois quart du temps. Mais soit l’appréhension me gagne, soit mon imagination débordante en décide autrement. Je n’ai pourtant pas toujours des cauchemars, l’autre jour je me suis réveillé en étant persuadé que j’étais perdu dans un champ et il m’a fallu quinze minutes pour me rendre compte que j’étais bel et bien dans ma chambre. Ça m’avait tellement paru réel que j’ai passé le reste de la nuit à me demander ce que je faisais dans un champ, pourquoi j’y étais, comment j’y étais arrivé et ce que j’attendais. J’ai toujours eu l’habitude d’avoir les pensées divergentes. Et ces derniers temps rien ne semblait les ralentir, ni l’Adderall, ni la fatigue, ni l’ennui le plus absolu. Alors je plaçais tout ça sur un état de stress post-traumatique. Certes j’en ai vécu des choses en deux ans, mais rester seize heures dans l’eau c’était une toute nouvelle étape dans les choses étranges qu’il m’était venu de vivre. Ou pas vraiment vivre, étant donné que techniquement parlant je n’étais plus vraiment vivant et me revoilà partit sur d’autres pensées.

Je crains le pire en voyant Mlle Walsh avec Derek. Même si je ne sais pas trop pour qui je dois m’inquiéter le plus. Mon professeur de littérature qui ne sait pas qu’elle sort avec un loup-garou, ou le loup-garou en question qui a l’art et la manière de choisir des femmes dangereuses. - Personne ne lui a rappelé comment ça c'est terminé la dernière fois qu'il s'est autant rapproché d'une de nos prof... ? J’évite soigneusement de répondre à la question en buvant de mon punch. Je crois que personne n’a besoin de lui rappeler ça. Si je n’avais pas été au courant pour l’histoire de Paige, j’en aurais sans doute pensé la même chose. Et mon côté le plus méfiant préférait être du même avis que Lydia. Commencer une relation avec un professeur, -en sachant que nos professeurs ne sont jamais normaux, mais alors vraiment jamais-, c’était chercher les problèmes. Mais mon côté optimiste me disait que ce serait peut-être bénéfique, Mlle Walsh m’était sympathique et peut-être qu’elle réussira à dresser le Sourwolf. Puis si un jour elle apprend la vérité, on peut toujours croiser les doigts et espérer qu’elle aime trop son loup pour venir lui tirer dessus, lui ou les autres. Je ne peux m’empêcher de remarquer deux gars verser une bouteille d’alcool dans le punch. Je vous jure, de toutes les personnes qui se trouvent autour de nous et de tous les endroits où je peux possiblement poser le regard, il faut encore que ce soit moi qui vois justement ces deux idiots faire ça. Et le pire dans l’histoire, c’est qu’alors qu’ils parviennent visiblement à ne pas se faire remarquer, je croise le regard d’un d’eux. Et il ne faut qu’un mot pour que le deuxième me regarde aussi. Joueurs de Cross.

Tu m’étonnes que ce soit de nouveau des gars se croyant les rois du lycée qui font un truc pareil. L’un me jette un regard amusé, s’attendant peut-être à une certaine loyauté entre coéquipiers. L’autre est plus malin et me lance un regard qui veut tout dire. Non merci, je ne compte pas me faire brutaliser à notre prochain entrainement. Ou à me faire tabasser dans un des couloirs du lycée. Alors je fais comme si de rien n’était. Simple note ; ne plus boire du punch et ne plus en servir à Lydia. Bien que je ne suis pas sûre de ne pas me prendre un verre, ça ne peut aucun mal. - T'es pas obligé tu sais. Je suppose que Scott est là. Tu peux aller le rejoindre. Je ne peux m’empêcher de regarder Lydia comme si elle vient de m’annoncer qu’on vient en réalité tous de la planète Mars. Je crois ne pas être très difficile à comprendre, la subtilité n’étant certainement pas mon fort. Comme si moi, Stiles Stilinski, j’allais l’abandonner elle, Lydia Martin, pour aller trainer avec mon meilleur ami, Scott McCall, en plein bal. La question ne se pose même pas. Je me demande même comment elle en arriver à le penser. « Je ne te le proposerais pas si je n’en avais pas envie » dis-je avant de lui sourire et de continuer sur un ton des plus enjoué. « Et quitte à choisir un partenaire de danse, je te préfère à Scott. » Pour des raisons plus qu’évidentes. Et puis même si Madonna en personne se trouvait devant moi, je choisirais encore la banshee. Pas de chance pour la reine de la pop, mais elle ne fait pas le poids face à Lydia. Je ne lui laissai pas le temps de répondre et pris sa main dans la mienne, la menant alors vers la piste de danse. Ceci ne serait qu’une soirée réussie si tout le monde dansait au moins une fois.

Le bal de printemps

Je n'étais sans doute pas la première à avoir remarqué ses cernes de dix pieds de longs mais j'avais bien l'impression que je faisais parti des seuls à avoir osé lui dire. En effet, l'un des points communs entre la Lydia populaire du lycée et la Lydia effrayée par ce qu'elle est réellement était sans doute la franchise. Aucune des deux Lydia ne marchaient ses mots. 

Mon regard resta fixé sur ma prof de littérature et Derek pendant un moment. J'aurais du me douter que Derek ne lui avait pas redonné le journal - plutôt étrange - de son père durant une réunion du lycée... 
Remarquons qu'une fois de plus, Derek -qui aurait pu choisir l'une des personnes normales de la ville- se retrouve une fois de plus avec une femme qui ne semblait pas être tout à fait hors du surnaturel. 

Alors que Mlle Walsh quitta Derek après avoir, sans aucun doute, vu l'une des personnes du lycée avec un air de si-on-alcoolisait-le-punch, je reportais mon attention sur Stiles. 
Ce dernier me fixait d'ailleurs comme si je venais de lui dire quelque chose de totalement idiot et scientifiquement impossible. Un air qui ne m'était pas étranger mais qui n'avait pas le don de me rassurer. " Je ne te le proposerais pas si je n'en avais pas envie. ". De ce côté là, j'étais d'accord avec lui. S'il n'avait pas été sincère, ça se serait entendu dans sa voix qui prenait rapidement des ton sans sérieux dans ses moments là. Je n'eu même pas le temps d'accepter alors d'aller danser qu'il me prit la main pour m'emmener danser. J'eu simplement le temps de poser mon vers sur la table alors qu'il était encore à moitié plein. 
Alors qu'il me tirait au milieu de la piste de danse, je remarquais les nombreux regard qui se tournaient vers nous. Rien de bien nouveau. Si on voulait être populaire, il ne fallait pas être effrayée par les regards qui se tournaient vers soit sans arrêts, au moindre geste. Il fallait l'avouer, s'en était presque effrayant. D'un côté, si entrer dans l'équipe de Lacross du lycée n'avait pas réellement rendu Stiles populaire, tout ce que les lycéens présents dans la salle allaient s'imaginer lui donneraient sans doute ce titre de "populaire". 
Quand Stiles décida être enfin au bon endroit pour danser, je me laissais emporter par la musique. J'aimais beaucoup danser. A l'époque où j'étais encore avec Jackson, il avait toujours fallu que je le force à venir danser avec moi, jusqu'à parfois lui prendre la tête et piquer une crise pour qu'il accepte. 

En parlant du loup - sans mauvais jeu de mots, propre à Stiles -, je remarquais, pendant que je dansais avec Stiles, plusieurs regards se fixer vers un point fixe vers l'entrée du gymnase et se mettre à murmurer. Naturellement, je relevais la tête et me fis, discrètement, la plus grande possible -malgré ma petite taille- pour voir ce qui se passait. Rapidement, je vis ce qui attirais autant le regard de la foule. Jackson. Je m'arrêtais de danser en fixant le revenant. 

- Jackson... 

Murmurais-je alors en m'arrêtant. J'étais déstabilisée par cette entrée. Pour être franche, je n'avais aucune idée de si tout ça était réel ou encore une de ses hallucinations que m'apportait des fois mes pouvoirs de Banshee. Je pensais le loup parti pour toujours loin de cette ville et si c'était toujours le cas, et cette image simplement une hallucination, quelque chose allait lui arriver... 

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Bal du printemps

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La piste de danse, j’avoue qu’il y a quelques années cela avait été l’endroit que je détestais le plus dès qu’une soirée était organisée. Il y avait trop de monde, je n’aimais pas forcément me faire bousculer. Mais heureusement, mon envie de faire la fête et de m’amuser prenait souvent le dessus, sans quoi je serais sans doute souvent assis à une table à ne rien faire, ce qui est bien triste. Ça ne m’empêche pas de trouver un petit endroit où nous ne serions pas collés aux autres étudiants. Je m’étais concentré sur cela, évitant de penser aux regards qu’on nous lançait. Ça ne changeait pas vraiment de la première fois où j’avais accompagné Lydia. Elle était la reine du lycée alors son entrée et tout ce qu’elle faisait durant la soirée était remarqué. Chaque jour au lycée quelqu’un parlait d’elle. Que c’était une autre étudiante qui admirait son style vestimentaire et qui voulait être aussi populaire ou même un gars qui rêvait de passer une nuit avec elle. Ce qui, je l’avoue volontiers, est un tant soit peu bizarre à entendre. Après ça dépend sans doute de la personnalité, et j’avoue ne pas être un type arrogant, mais de là à parler d’une femme comme si c’était un bout de viande au supermarché.. Je me rappelle aussi bien leur avoir appris la leçon concernant le respect général envers Lydia. Les deux gars en question ne se sont par la suite plus jamais assis devant moi en cours de chimie. Et même si ma manigance m’avait valu trois heures de colle, je ne les avais plus jamais entendu parler de Lydia d’une telle façon. Ni d’aucune autre fille en ma présence. Qui ne veut pas entendre doit subir. Je suis machiavélique quand je le veux et très fier de l’être d’ailleurs.

La musique me rendait la bonne humeur qu’il m’était bien connu d’avoir. Je dois dire que de ce côté-là, Danny a bon goût. Mieux que Mlle Walsh. Danny ne m’avait rien dit, mais quand il avait laissé trainer une liste dans notre cours d’histoire, ma curiosité avait pris le dessus. C’est mort de rire que j’ai dû rester aussi silencieux que possible alors que Danny m’expliquait d’où il sortait ces trucs de vieux. Bon, certains choix n’étaient pas si mal, mais pour un bal de lycéens, bonjour et au revoir. Il faut d’ailleurs que je pense à lui demander une faveur. Même si je ne sais pas encore comment le faire accepter, s’il acceptait de l’argent ça serait plus facile, mais au vu de l’illégalité de la chose, ça ne serait pas suffisant. S’il me montrait juste comment trafiquer les codes de bases sur le site en question, je pourrais le faire moi-même. Cependant, Danny n’est pas du genre à forcément apprendre aux autres ce que lui sait faire. Maudit soit son honnêteté ! Alors que nous dansions, je remarquais rapidement Mlle Walsh arriver sur la piste de danse. Mon premier reflex fût de chercher Derek du regard, s’il se mettait à danser je m’en fou si ça me coûte mes deux bras, mais je prends une photo avec mon portable. Il y a simplement des choses que je ne me l’imagine pas faire, danser en fait partie. Et sauter à la corde, ou jouer à Scrabble.

Je ne remarque d’abord pas les murmures des autres élèves ou Lydia qui tente de voir ce qu’il peut bien se passer. Je crois que, comme tous ceux l’ayant remarqué, je fixe Mlle Walsh en me disant que ceux ayant fait un pari viennent de perdre de l’argent. Cependant, je reporte bien vite mon attention sur Lydia dès qu’elle s’arrête de danser. - Jackson... Je m’arrête de danser à mon tour, je regarde les autres nous entourant et j’ai l’impression que toute la salle s’est arrêtée de danser, même si ce n’est pas le cas,  pour fixer un endroit se trouvant d’ailleurs derrière moi. Étant le roi absolu des déductions rapides, je comprends très bien pourquoi. Oh, génial. Non vraiment. Ce n’est pas possible, il ne pouvait pas rester à Londres où au moins il nous fichait la paix ? Et surtout, il ne pouvait pas choisir un autre jour pour revenir ici ? Non, oublie ça Stiles, tu parles de Jackson, forcément qu’il vienne se montrer le jour du bal de printemps. Quel meilleur moment pour son égo surdimensionné que de venir maintenant, quand tout le monde le voit arriver ? Bon sang, ce mec est juste venu au monde pour gâcher mon existence, c’est décidé, je le déteste officiellement et dès maintenant, je serais le président du club anti-Jackson. Je trouve ça presque dommage qu’Aiden n’est pas ici à ma place, pour voir comment loupiot chiant n°1 aurait réagi en voyant Lydia avec loupiot chiant n°2. Je n’aimais ni l’un, ni l’autre. Manifestement parce que j’ai des sentiments pour la rouquine et qu’en quelque sorte, qu’elle soit avec un d’eux ne faisait que rendre mon amour inconditionnel mais à sens unique plus qu’évident, même à mes yeux. Je devrais peut-être suivre le dicton qui dit qu’il y a de nombreux poissons dans la mer. Un conseil que j’avais un jour donné moi-même et que je ne suivais pourtant pas, hallelujah. Pour être sûr de ne pas me dire de bêtises, je lançai un bref regard à l’entrée où se trouvait encore Jackson. Et oui, c’est bien lui, sortez vos calepins et notez-le dans le journal du coin, Jackson Whittemore allias le mec arrogant et populaire est de retour. Fan-tas-tique.

Me tournant vers Lydia, je lui adresse un tout petit sourire, car je ne vais pas vraiment faire semblant d’être heureux de revoir Jackson et en même temps je ne suis pas du genre à ne pas être le mec sympa. « Londres n’a pas dû lui plaire. » Ou c’est lui qui n’a pas plu à Londres. « Tu peux aller lui parler si tu veux, j’irais voir Scott. » Ou juste m’assoir à une table et m’imaginer dix mille façons pour me débarrasser d’Aiden ET de Jackson. Parce que si j’avais repéré Alecia, Scott l’avait certainement remarqué aussi depuis le temps. Après j’espérais que Lydia serait en colère contre Whittemore. Je ne sais pas, parce qu’il l’a laissé en plan pour partir vivre sur un autre continent alors que c’était surtout grâce à elle qu’il était en vie ? Qu’importe la raison, qu’elle ne souhaite pas lui parler serait suffisant. Après, je me dis qu’elle avait quand même été amoureuse de lui, n’oublions pas ce qui avait justement sauvé le loup à être le Kanima. J’espère que les professeurs n’ont pas encore comprit qu’il y avait de l’alcool dans le punch, je sens que je vais en boire un verre ou deux. C’est officiel, je déteste les gars populaires.

Je restais la sur les gradins à observer les gens danser. Quelle idée idiote d’être venu, je suis la a regardé un homme avec qui je ne serais jamais jalousement pas ce qu’il est avec une autre fille. Ma pauvre fille t’a rien d’autre à faire, chassée un bon vieux loup pourrais me changer les idées. Mais j’en ai plus le droit. Mon ventre me fais encore souffrir mais dans cette robe la douleur est moindre je ne peux pas faire trop de mouvement qui pourrais me faire souffrir. Je ferais peut être mieux de partir et d’aller me mettre devant un bon film avec du pop-corn, cela m’éviterais de me rappeler a quel point je suis seule et sans aucun ami … Je secoue la tête et m’apprêtais à partir lorsque Scott me rejoins deux verre à la main. Je le regardais étonné, il foutait quoi la ? Je pris le verre sans grand entrain. Il s’assoit a côté de moi. Et me dis un truc avant de me mettre un léger coup de coude. Je soupirais légèrement.



Je bu un peu du verre qu’il m’avait servis. Je jouais avec regardant le fond du verre. Je n’avais pas gout a resté à prétendre être bien. J’avais déjà fait un effort surhumain en venant avec cette robe. Mais là c’était au-dessus de mes forces de prétendre que j’étais contente en souriant à tous bout de champs. Je ne l’étais pas, de plus j’étais jalouse alors il ne valait mieux pas que je reste. Scott ce mis à parler tous seul je scrutais la salle et vis un jeune homme qui venais d’arriver. Scott ce levais et me dis qu’il avait du nouveau. Je soupirais. Je lui donnais mon verre et me levais je descendis des gradins sans un mot et traversais la foule pour me rendre vers le sortie. Je préférais rentrer que rester ici. Ca ne servait à rien. J’essayais de me frayer un chemin pour sortir de la salle. Ce n’était pas simple. J’avais planté Scott avant qu’il descende des gradins.

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