Rencontre en haut d'une falaise [PV Luka Fucale]

Beacon Hills. Une ville comme toutes les autres. Comme toutes les autres ? Vraiment ? Non. Non car si elle était comme les autres, je ne serrais pas là. J’en savais peu sur cette ville, et deux missions à y effectuer. Comme bases où je pouvais travailler sus mes missions et dormir, j’avais une chambre d’hôtel. Ce n’était pas, évidement, une chambre d’hôtel de luxe, mais elle allait. Je n’étais pas exigeant sur ces trucs là, tant que c’était assez grand pour que je puisse y étaler tous les documents et photos qui m’étaient utile pour ma mission. Et de toute façon, je ne comptais pas rester longtemps dans cette ville. Je faisais mon job, et je partais, comme toujours. J’avais maintenant l’habitude de défaire plus ou moins mes valises et de les refaire vite.
 
Je regardais les documents qu’on m’avait fournis et que j’avais cherchés pendant mon voyage en avion, puis en bus pour être discret. Je les avais accroché sur le mur avec de la pate-à-fixe qui ne risquait pas d’abimer le mur. La plus part des documents étaient sur des meurtres qui s’étaient passé il y a plus ou moins longtemps. Presque toutes semblait avoir était commis par un gros animal… ce qui était fort peu probable vu qu’ils auraient dut trouver l’animal tueur. Mes supérieurs devaient penser qu’un humain utiliser des griffes et des dents d’animal pour qu’on ne puisse pas le trouver, cherchant un animal et non un humain. Je pensais autre chose. A mon plus grand déplaisir, j’allais être encore replongé dans le monde du surnaturel.
 
Mais pour l’instant, rien n’était sûr. Je devais encore faire des recherches… et m’occuper de mon autre mission.  Je finis par sortir de ma chambre d’hôtel pour prendre l’air et me rendre dans la forêt.  Je sortis rapidement de l’hôtel et me retrouva dans la rue. Je sentis tout d’abord des tonnes d’odeurs différentes, mais je les ignorai et avançai. Je me concentrai légèrement pour me souvenir  de la carte de Beacon Hills que j’avais étudié et retenue. Grace à ça, je sus comment me rendre dans cette chère forêt sans devoir demander mon chemin à un passant.
 
Après quelques minutes de marches, j’arrivais enfin à destination. Je regardais longuement la forêt, cherchant un signe d’un être-vivant non animal à la lisière avant d’y rentrer. Je marchais tranquillement, mais en restant quand même sur mes gardes, une habitude toute bête. Je m’enfonçais de plus en plus dans la forêt avant de me retrouver au bord d’une falaise. Je regardais longuement la ville, mais gardant les pieds sur terre. J’étais sans doute sur le territoire d’un autre loup. Grace à mon position, je pouvais observer toute la ville, comparant ma vue d’ensemble au cartes et photos que j’avais vu. J’entendis un léger bruit derrière moi et je me retournais d’un coup. Je ne montrais pas mon agressivité,  mais j’étais prêt à me battre ou éviter un ennemi potentiel.

Je vis un homme, sans doute encore adolescent, en face de moi. Ça devait être la source de l’odeur. Il semblait moins musclé que moi, mais c’était un bêta. Je ne comprendrais jamais les bêtas. Ce n’était que des petits chiens au service d’un alpha. Je pouvais parler, c’était un peu pareil pour moi mais le FBI comme… « Alpha ». Mais c’était ce que je faisais. Je ne pouvais pas avouer que j’aimais spécialement mon travail. Je le faisais par nécessité. Ma partie loup et chasseur s’accordaient au moins sur un truc : j’avais besoin de chasser et de tuer. Chose que je doutais pouvoir faire avec un alpha sur le dos.
 
IL afficha un sourire sadique alors qu’il me regardait froidement. Le petit semblait se croire supérieur. Sans doute car il vivait dans la ville et qu’il était un bêta. Il ne savait point de ce que j’étais capable, et je comptais qu’il ne le sache jamais. J’avais bien plus important que me bagarrer avec un pauvre adolescent.  Mais bon, avec les adolescents, on ne savait jamais à quoi s’attendre. Ils étaient tellement capricieux, que parfois j’aimerai qu’il sache comment ça fonctionne vraiment dans la vie : tu te bats pour vivre ou tu crèves. C’était la loi du plus fort, sans ou avec ce qu’on appelle la société.
 
 - Qui vient me déranger dans ma solitude ? Vous faite quoi par ici ?
 
 Je le regardais alors qu’il s’essayait parterre pour observer la ville sans doute. Non mais je rêve, personne à appris le respect et la politesse à ce gamin ?!  Je le regardais, vérifiant que mon tee-shirt était bien mis, ne voulant pas qu’il voit l’arme que je gardais toujours dans mon dos, avec l’accord du FBI, mais même si je n’avais pas eu leur accord, ce qui aurait été stupide de leur part, je l’aurai garder. Quand on faisait ce boulot, on n’avait jamais vraiment de répits.
 
-Eh bien, en voici de drôle façon de commencer la conversation. D’habitude, on dit au moins « bonjour » ou « bonsoir », pour être un minimum polie, mais tu as eu le bon réflexe de vouvoyer, c’est déjà ça. Après, pour répondre à ta question, je me promenais juste dans la forêt. Est-ce interdit ? J’en doute fort.

J’attendais de voir la réaction du gosse. Allait il agir comme l’adolescent qu’il était, et n’allait pas vouloir se faire corriger un peu, ça ne fait jamais de mal à personne, ou allait il comprendre, que si il me montrait un minimum de politesse, je n’allais pas être un problème pour lui. Enfin, s’il ne revenait pas m embêter. Il me regarda avant de se reculer d’un coup. Je me retins d’arquer un sourcil. Avait-il vu mon arme ? Non, j’en doute. Peut être qu’il venait de remarque que j’étais plus musclé que lui ou complètement autre chose. Il finit par regarder le ciel. Bizarre le gamin.

-Dites vous faite quoi comme travail, dans cette dangereuse ville ... De plus quelle est votre nom? Vous avez parfaitement le droit de venir dans cette forêt, mais je me dois, de savoir avec qui que je parle...


Il m’avait dit tout ça en me regardant toujours aussi froidement, ce croyant toujours aussi supérieur. Mais bon, passons, je savais mettre mon égo de côté, pas comme lui. Je réfléchissais à ses questions. Mon travail ? Hors de question que je lui dise que j’étais un agent du FBI. Je doutais que ça soit la sorte de personne à qui on peut confier ça. Mais, je ne devais pas non plus lui mentir, il le saurait. Je savais comment tourner ça, sans lui mentir. Après mon nom ? Il ne saura que mon prénom. Moins risquer avec lui. J’eu presque un sourire en coin quand il dit que j’avais parfaitement le droit de venir dans cette forêt, mais je restais froid et sans émotions, comme d’habitude.
 
-Eh bien je viens juste d’arriver dans cette chère ville. Je suis surtout venu pour pouvoir vivre… une nouvelle aventure on va dire. Je sais que ça parait… bête et naïf. Mais j’avais besoin de changement et je ne compte pas rester ici trop longtemps. Et toi ? Tu es encore au lycée ?

 

Le gamin me regarda de nouveau pour ensuite s’approcher de moi. Il était assez musclé, mais je l’étais plus. Depuis toujours je faisais du sport, de la musculation et du combat. Les tests physique du FBI avait été du gâteau pour moi. Le plus dur avait était la psychologie et mon passé, le FBI voulait toujours tout savoir. Je le regardai, pas froidement, mais sans laisser paraitre d’émotions. Beaucoup de gens disaient que quand on ne montrait pas ses émotions dans son regard, on avait un regard froid. C’était faux. Quand tu regardais quelqu’un froidement, tu lui montrais que tu ne l’aimais pas. Ce n’était pas obligatoirement vrai lorsque tu ne montrais tout simplement rien. Le jeune soupira avant de baisser le regard pour me dire froidement :
 

- Tu as bien raison de te méfier de cette ville et ses gents qui l’entoure et ses humains… Oui je suis encore au lycée mais di don tu fais un très bon menteur toi ! N’utilise pas cette arme avec moi mais les autres comme tu veux…


J’avais bien deviné, il était encore au lycée. Oui, j’étais un très bon menteur, mon père m’avait appris l’art de mentir  dès que j’avais sus parler. Mais il devrait continuer à me vouvoyer, j’étais bien plus vieux que lui. Je ne pue m’empêcher d’arquer un sourcil. Il commençait à m’enquiquiner lui, à me donner des ordres. J’étais surprit qu’il ait sentis mon arme, mais il ne devait pas non plus ce croire supérieur seulement parce que c’était un bêta. Que je sache, sa meute n’était pas là avec lui à ce moment précis. J’étais un as de combat, et j’étais armé.
 
-Eh bien petit bêta, je suis armé, c’est vrai. Mais ne me parle pas comme ça. Il y a bien une raison pour cela. Sans vouloir t’offenser, à ta place, j’aurai réfléchis plusieurs fois avant de parler. Qui te dit que je ne suis pas un tueur sans merci ? Que je ne suis pas le fameux tueur en série que la presse surnomme « Le Décepteur » ?
 
J’eu un léger sourire sadique. Je pouvais sentir la peur du bêta. Je faisais rarement mon méchant, mais je devais avouer que je m’amusais bien à lui faire peur. Mais ça lui fera du bien, il devait apprendre que parfois, il devait se taire. Je m’approchais à mon tour de lui, le regardant
 
-Si c’était le cas, je ne pourrais pas te laisser partir. Tu pourrais me dénoncer. Un gars comme moi, avec une arme ? Ça ne semble pas être une bonne chose pour la sécurité de la ville. Dis-je avant de marquer un pose et de reprendre. Mais ce n’est pas le cas, heureusement pour toi.
 
Je le regardais longuement. Je me demandais ce qu’il ressentait et penser à ce moment précis. J’avais dit ça, avec le plus grand calme, ne laissant pas apparaitre mes sentiments. Que croyait-il ? Croyait il que j’étais ce fameux décepteur ? S’il avait écouté mes battements de cœur et ne s’était pas laissé berner par mon visage neutre, il saurait que je n’avais pas mentis. Que je ne l’étais pas. Mais la peur était le sentiment le plus fort. La peur nous pouvait nous déconnecter plus ou moins dangereuse de la logique et de la raison. J’étais bien placé pour le savoir. La peur avait été mon unique compagne qui restait souvent avec moi depuis toujours. Avec le temps, j’avais réussis à plus ou moins à la dompter. Je pouvais toujours la ressentir, comme n’importe qui, mais je savais en tirer avantage.  J’attendis un petit moment avant de répondre :
 
-Plus sérieusement,  j’ai parfaitement le droit de porter une arme. Puisque tu semble être curieux, même si la curiosité est un vilain défaut souvent comme on le dit, je vais te dire ce que tu veux savoir, mon métier. Je travaille pour le FBI. Avant que tu pose la question, non. Non, je ne suis pas en mission d’infiltration, donc je n’ai pas à cacher mon identité.