Aeon, le prince des neiges

Aeon (cela se prononce éon) est un garçon curieux, il s’intéresse à tout et n’importe quoi. Il ne s’entend pas forcément bien avec son père, et il ne cherche pas améliorer la situation entre eux. Il tient pour responsable son père de beaucoup de chose comme le fait de porter ce nom Aeon, signifiant « entité éternelle » ou encore simplement « vie ». Aeon fut surnommé prince des neige par Evangéline, ou Eva pour lui, à cause de leurs passions commune pour la neige. Cependant, Aeon semble nourrir bien plus que de l’affection fraternelle envers Eva. Habituellement, Aeon est d’un naturelle calme est réfléchi. Quand il a du mal à se concentrer, il joue de la flute traversière pour arriver à faire abstraction de son environnement. Il n’est pas bavard mais n’est pas non avar en parole. Il dit juste ce qu’il pense. Aeon essaie toujours d’être le plus juste possible envers les autres mais pardonne difficilement des actes atroces. Il est cependant sujet à de mystérieux trouble de la concentration, lui provoquant des migraines et des hallucinations par flashs. Hallucinations qui sont en fin de compte des souvenirs enfouis en lui. Aeon s’interroge sur sa nature, et sur ce mystérieux sentiment qui le pousse vers Evangéline, lui murmurant qu’il lui devra obéissance.

Aeon est plutôt grand et fin. Il a la peau blanche et est souvent l’objet de la remarque « tu es blanc comme un linge ». Cependant, c’est sa couleur naturelle. Il a des cheveux noirs, souvent plaqués en arrière. Au niveau vestimentaire, Aeon préfère les vêtements près du corps. Il a souvent une veste de cuir noire sur lui ainsi que chemise blanche. Son jean est un jean à la coupe serrer et non pas un slim dont il a horreur, et ses chaussure sont en cuir de la même couleur que sa veste. Son corps est peut être fin, mais il n’est pas dépourvu de muscles. Aeon a donc un gabarie musclé sec. Il porte souvent un bracelet de force aux poignets. Aeonne fait pas spécialement attention à ce qu’il mange, estimant qu’il vaut me mieux profiter de ton et se  priver de rien, préférant se dépenser en courant par la suite.

Aeon, un nom hérité de mon père, à la mort de ma mère. Ce mot signifie « vie » ou encore « entité éternelle ». Pour mon paternel, je suis la trace éternelle de son amour pour ma défunte mère. Un nom qui ne me plaît que peu. Le jour qui m’a vu naitre, vit aussi une autre créature venir au monde, elle se trouvait dans une pièce adjacente à la mienne. J’ai passé mon enfance avec elle, Évangeline Summers. Nous somme très proches, comme connecté l’un à l’autre. Sa mère l’appelait « mon enfant des neiges » puis « Ma magnifique fille des neiges »… Cela lui collait parfaitement à la peau. Nous nourrissions une véritable passion au froid, à la neige et à l’hiver. La chaleur nous était impossible à vivre. Néanmoins, Eva aimait aller à la mer. L’eau était pour elle une seconde nature. Lorsqu’elle perdit ses parents dans un regrettable accident de voiture, je n’étais pas avec elle. Mon père m’avais emmené en Amérique du Sud, au Pérou je crois, je n’ai pas beaucoup de souvenir de ces vacances là. J’avais dix ans à ce moment là, et je me souviens que j’étais bien plus attiré par les imposantes montagnes que par l’objet de notre voyage. Mais, il y a quelque chose dont je me souviens parfaitement, un visage vieux et souriant. Un prêtre selon mon père. Toujours d’après lui, cet homme pouvait nous permettre de revoir et de parler avec ma mère pendant un instant. Malheureusement, je ne possède aucun souvenir de cette journée. Après quoi, un sentiment inconnu m’envahit, une envie irrépressible de m’isoler, de fuir les autres.
 
                Lorsque nous sommes revenus chez nous, nous fûmes avertis de l’accident de voiture des Summers, et de l’unique survivante à ce crash. Eva avait miraculeusement survécut, mais elle était grièvement blessée, passant moins de 4 mois dans un coma léger. Sa guérison n’était pas normale, elle était trop rapide, et aucunes cicatrices n’ornaient son corps à la fin de son coma. Je ne savais pas quoi pensé de tout cela hormis qu’elle était vivante et que c’était tout ce qu’il comptait. Bien plus tard, Eva me parla d’un désir de vengeance, de voir l’homme, qui lui avait volé et briser sa vie, mourir. Ce désir dont elle me parlait sonnait chez moi comme une volonté supérieure, comme un ordre. Ses mots raisonnaient perpétuellement dans mon âme, et me suppliait de retrouver le fautif.
 
4 années s’écoulèrent paisiblement. Mais un par un soir de pleine lune, Eva m’en reparla par téléphone, et son désir de voir cet homme disparaitre était toujours aussi vif. Les propos qu’elle tenait me martelaient le poitrail. Mes yeux se portèrent alors vers la lune argentée et en laissant tomber mon portable je me mis à courir vers je ne sais où. Mon corps, me semblait être soudainement plus léger, plus rapide et plus agile. Mais ce sont là mes seuls souvenirs de cette soirée. Le reste de cette nuit n’était qu’ombres, nuages et oubli. Lorsque je repris conscience, j’étais perché dans un arbre à plus de 10 mètres du plancher des vaches, et intégralement nu. Mais j’étais surtout à plus de 20 bornes de chez moi. Ce fut une véritable galère pour rentrer. Il me fallut 2 jours pour revenir à pied. J’avais du « emprunter » des vêtements dans un carton de livraison d’un magasin quand le personnel avait le dos tourné. A mon retour, tout le monde s’interrogea sur ma disparition inexpliquée et sur mon retour tout aussi énigmatique. Mais le plus stupéfiant pour moi fut d’entendre Eva me dire que celui qui avait brisé sa vie, était mort mystérieusement. Effectivement, les journaux en parlaient. Il avait vraisemblablement été attaqué par quelque chose à moins de 10 bornes de la ou je me suis réveillé. Qu’est-ce que j’avais bien pus faire pendant cette nuit ? J’essayais de me souvenir une fois seul, mais ma tête me faisait mal, j’avais l’impression qu’elle allait exploser. Je devais arriver à me concentrer, du moins suffisamment pour occulter la douleur. Je pris ma flute traversière et en joua pendant plusieurs heure. Eva avait appris à jouer de la guitare et du piano étant plus petite, pour ma part j’avais choisi la flute traversière et l’harmonica. En jouant, mon esprit était capable de se concentrer sur ce que j’avais oublié en passant outre la douleur que l’effort générait. D’étranges flashes m’assaillirent alors, le décor était semblable à celui ou je m’étais éveillé. Je devais, malgré tout, continuer de jouer afin d’aller plus loin. La vue semblait venir d’un point de vue aérien, puis il eut une ville, des rues qui défilaient à vive allures, un homme, et enfin le cadavre de cet homme qui ressemblait à celui retrouver mort deux jours auparavant. Après ce fut à nouveau un décor, et une branche d’arbre. Je fus pris d’un sursaut à ces visions cauchemardesques. Qu’avais-je fais ? J’avais tué cet homme ? Pourquoi ? Je devais en parler à quelqu’un, je suis donc allé raconter mon histoire à l’adjoint du shérif, qui me fit passer tout un tas d’examens et m’interrogea à plusieurs reprise. Mais la distance qu’il y avait entre le lieu ou je me trouver en début de soirée et celui du meurtre était trop grande pour pouvoir être parcourut en quelques heures par un jeune adolescent. Il est vrai qu’il me fallut 2 bonnes journées pour revenir. Cependant, les visions que j’avais me montraient entrain de tuer cet homme. Je fus placé sous la surveillance d’un psychiatre pendant 2 ans pour voir si les flashes n’étaient pas de simples hallucinations.
 
Le psy me voyait tout les mois, et je lui parlais souvent de ses flashs mémoriels que j’avais. Car depuis cette fameuse nuit, je perdais régulièrement conscience. Cela arrivait à chaque pleine lune. Et souvent les lendemains de pleine lune, des cadavres d’animaux étaient retrouvés aux abords de la ville et en forêt. Mais le psy en conclu seulement que ces événements avait juste à trop gros impact sur moi. Et que mon imaginaire faisait le reste entre tous ça. En gros, d’après lui, j’hallucinais durant les nuits de pleines lunes. Il appela même ça des « hallucinations oniriques chronique ».
 
Pourtant, durant l’année de mes 15 ans, ces hallucinations changèrent, le point de vue était toujours aérien, mais plus comme avant. Avant, je pouvais voir que je « sautais » d’arbre en arbre, voyant le sol d’assez haut. Mais maintenant, je pouvais voir les cimes des arbres, et une sensation nette se faisait sentir, une sensation de légèreté, comme si mon corps n’était plus soumis aux lois terrestres. Comme si je volais. Il y avait aussi autre chose qui grandissait en moi pendant ces 2 ans. Je n’en avais pas parlé au psy, mais le sentiment d’isolation qui était en moi grandissait et amenant un étrange sentiment, celui de me trouver quelqu’un qui serait comme un maitre ou quelque chose comme ça. Et ce sentiment ce tournait principalement vers Eva. Je devais lui dire, mais quelque chose me retenait à chaque fois que je voulais aborder le sujet, la peur de me prendre un râteau. De plus, je sentais que chez elle aussi quelque chose avait changé. Elle n’était plus malade, et son comportement à l’approche de la pleine lune devenait plus « animal ». Cette année passa vite, mes visions étaient toujours aussi fréquentes, toujours aussi empreinte de réalismes. Un jour, je suis allé voir un endroit que j’avais reconnu, il s’agissait d’une souche d’un arbre appeler Néméton, et en escaladant l’un des arbres, je vis des traces de griffes. Comme si quelque chose s’était poser ici, mais j’ai aussi trouvé une sorte de mue reptilienne. Etait-ce à moi ? Pourtant je n’avais aucune cicatrice.
 
Peu après mes 16 ans, mes visions me révélèrent quelque chose de troublant. Deux créatures se battant près du Néméton, l’une d’elles avait une silhouette féminine. Le flash qui suivit celui-ci fut encore plus troublant. La créature à la silhouette féminine, était en fait Eva. Dans cette scène, j’étais perché dans un arbre assez éloigné du combat, mais je pouvais clairement voir qu’il s’agissait d’Eva. Je savais que quelque chose avait changé en elle depuis ce fameux accident de voiture, sa guérison trop rapide, et le fait qu’elle n’est aucunes cicatrices, tout cela était trop louche. Mais je ne pouvais pas vraiment savoir si ses flashes étaient réellement fiables. Alors, je suis immédiatement allé sur les dits lieux de la scène, découvrant alors le corps d’un jeune homme dont la trachée avait été arrachée. Et le corps présentait de nombreuses traces de griffes, plus ou moins profondes. Toutes ces similitudes avec le flash prouvaient qu’il s’agissait d’un souvenir et non d’une hallucination. Plusieurs question se bousculait alors dans ma tête, qu’est-ce qu’était Eva ? Qu’est-ce que j’étais, moi ? Comment ai-je fais pour me retrouver au sommet d’un arbre, et voir clairement la scène ? Et surtout c’était bien moi qui avait tué cet homme il y a 2 ans de cela ?
 
Lorsque je fus rentré, mon paternel me demanda si j’allais bien, je lui répondis que oui, et que j’avais besoin de me reposer et de rester seul pendant quelques temps. Je me devais d’en parler à Eva, je devais savoir si tout cela était vrai…