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 Les OS en folie.

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Lydia Martin
Lydia Martin
Banshee
Localisation : San Francisco
MessageSujet: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyVen 8 Mai - 15:59

Bonjour tout le monde! C'est encore moi qui vient vider mon grenier dans le coin des Artistes! Razz
J'ai retrouvé une rimbabelle d'OS dans mes archives et je me suis dit pourquoi ne pas les poster ici?
Sachez que j'en écris sur plusieurs séries et sur plusieurs couples. Et en grande fan d'OS que je suis, si vous en voulez un, dites le moi et je te tente de vous l'écrire (J'aime les défis :lunettes: )

Je commence avec un OS inspiré d'un fait réel de ma petite vie. J'espère que ça vous plaira, n'hésitez pas à donner votre avis!



Losing My Religion
 
Etre Différent.


J’étais là comme tous les dimanches, assise sur Ces bancs inconfortables à fixer cet homme fixé à une croix. Un homme sensé accepter chaque personne.
Et pourtant, en le voyant, je sentais une bile amère dans ma bouche. Qu’étais- je maintenant pour lui ?
Je croyais en lui, je croyais aux miracles et pourtant quelque chose s’est brisé en moi.
J’avais perdu quelque chose, quelque chose qui me permettait de tenir.
J’avais beau regarder toutes ces personnes et me dirent qu’ils n’y étaient pour rien mais je ne faisais que mentir.
J’y avais cru, je pensais toujours y croire mais la vie nous joue des tours et elle m’en a joué un.
Pourquoi tout le monde me dit que je n’aurai jamais le bonheur, que le paradis me refermait ses portes ?
Est-ce que c’est ça que voulait cet homme ? Exclure les anormaux.
Je ne suis ni Eve, ni Adam, je suis une simple fille qui espère vivre heureuse et pourtant en rentrant dans cette bâtisse qui m’avait pourtant toujours rassuré, j’avais l’impression d’avoir quelque chose en moins.
Est-ce mal ? Toi qui es en haut, réponds-moi.
Est-mal d’aimer une personne qu’on n’est pas sensé aimer ? Est-ce mal de s’ouvrir au monde ? Est-ce mal de ne pas avoir honte de ça ? Est-ce mal de vouloir être celle qu’on est vraiment ?
Dois-je pleurer pour cette chose qui n’est pourtant pas si grave ?
Dois-je pleurer quand je vois mes parents me fixer comme-ci je n’étais pas leur fille ?
Dois-je pleurer face à toutes ces moqueries qu’on me lance ?
Dois-je pleurer quand je me rends compte que tu ne m’aides pas dans ces moments ?
Dois-je avoir honte de ce que je suis ?
Je doute, je doute de toi et de ton amour universel.
Si tu existais vraiment, je n’aurais pas à pleurer chaque nuit et chaque jour.
Si tu existais vraiment, je n’aurais pas à crier pour que quelqu’un me répondre.
J’ai beau te crier de m’aider, tu ne fais rien, tu reste là à me fixer avec tes yeux vides. J’y croyais vraiment mais maintenant le rêve est fini.
Je ne veux pas d’une personne qui juge les autres parce qu’ils ne sont pas comme tous les autres.
Dois-je te le hurler ? Dois-je te l’écrire ? Dois-je le graver dans mes veines ?
Je t’ai pourtant imploré toutes les nuits ! Mais tu ne réponds pas ! Est-ce mal d’aimer une fille ? Réponds-moi au lieu de me fixer avec ton sourire ! Je veux des réponses et non des silences qui me pèsent ! Je veux que tu me réconfortes !
Tu as beau aider des pauvres ou des malades ! Tu ne sauves pas des gens comme nous ! Nous devons nous débrouiller tout seul avec notre misère sur le dos !
Je te le crie haut et fort !
Je ne crois plus en toi ! C’est décidé ! Je ne veux plus te voir ! Tu as brisé ma confiance, ma foi ! Je ne vois plus de lumière, juste de sombres silences !
Va-t-en ! Va-t-en de ma vie ! Je vivrais sans toi, sans espoir mais je vivrais !
A cause de toi, toi là, sur ta croix !
J’ai perdu ma religion !




Dernière édition par Lydia Martin le Lun 31 Aoû - 13:03, édité 1 fois
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Lydia Martin
Lydia Martin
Banshee
Localisation : San Francisco
MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyJeu 14 Mai - 15:29



Farewell
 
I Lost You.


Les rues étaient désertes en cette nuit de mai et certains jeunes, encore debout, se taquinaient se poussant gentiment, riant à quelques blagues, réveillant les habitants des maisons environnantes. L’ambiance était bonne enfant, tout le monde parlait avec tout le monde sans qu’une dispute n’éclate. Enfin jusqu’à qu’un cri furieux retentisse derrière eux. Certaines têtes surprises s’étaient retournées, le regard interrogateur, se demandant bien ce qu’il se tramait à l’arrière du groupe. C’étaient deux garçons qui ne semblaient pas en très bon terme, l’un était sobre, l’autre complètement ivre et vociférait des propos incompréhensibles. Les coups finirent par tomber et le plus grand prit l’avantage, labourant sa pauvre victime. Personne n’osait agir, trop effrayé par cette silhouette agressive qui continuait d’hurler. Pourtant, une fille tenta de se frayer un chemin dans cette petite foule bien trop compacte qui lui bloquait le passage. Sa voix se perdait dans les murmures effrayés de conversation des autres adolescents. Son regard croisa celui du jeune homme à terre et elle crut y desceller une lueur de peur. Mais il se releva et riposta, envoyant son poing dans la mâchoire de son adversaire qui, furieux, l’empoigna par le col de sa chemise et l’envoya valser sur la route.
Et tout alla bien trop vite. Un crissement de pneu, un cri effroyable à vous glacer le sang et le hurlement de la foule en panique.
 
« STILES ! »
 
*
 
Le jour était à peine levé et pourtant, le soleil brillait déjà de mille feux alors que la douce brise de printemps faisait virevolter quelques feuilles mortes autour des arbres. Les oiseaux sifflotaient tranquillement, bien installés sur leurs branches, observant le spectacle qui s’offrait à eux. Et dans ce paysage apaisant, digne d’un compte de fait, se trouvait un petit comité, tous debout devant une chaise, la mine grave, les joues inondées de larmes. Leurs vêtements noirs contrastaient avec la joie que dégageait la clairière où ils se trouvaient. Pas un mot n’était prononcé, les cœurs étaient bien trop brisés pour qu’une personne ose déranger le prêtre qui s’adressait à eux, un livre de prière dans les mains. Mais malgré ce moment de deuil, de partage, certains regards se tournaient vers une silhouette en particulier, éprouvant de la colère à son égard. La mort était déjà difficile à accepter mais il était d’autant plus compliqué de trouver la paix quand on vous mettait l’étiquette de meurtrier sur le dos.
 
Cette silhouette s’était mise à l’écart, quelques rangées de chaises plus loin. Ses cheveux roux caressant doucement son visage blanc comme neige, aux traits tirés par la fatigue mais pourtant si impassibles. Ses yeux d’un vert émeraude étaient dissimulés sous une paire de lunettes de soleil, son regard se baladait donc sur cette foule qui la haïssant tant sans se faire remarquer. Sa robe d’un noir d’encre voletait doucement sous les quelques coups de vents et ses mains agrippaient sa petite pochette de velours noire. Ainsi était Lydia Martin, coupable et froide comme le marbre.
 
*
 
Lydia était sagement assise sur le lit de son petit ami, il était tard dans l’après-midi et elle lui rendait visite comme chaque fin de journée. C’était devenu une habitude entre eux depuis que la jeune fille avait délaissé Jackson pour celui qui faisait réellement battre son cœur. Les parents ne voyaient pas d’inconvénients à ce qu’elle vienne lui rendre visite, la trouvant très sympathique et de très bonne compagnie. Trois mois que ce petit manège durait et le couple était heureux comme jamais. La jeune fille n’avait plus peur de se balader avec lui dans les couloirs, prenant fièrement sa main dans la sienne, contente de pouvoir réellement vivre sa vie. Mais certaines personnes lui disaient de se méfier, qu’elle ne devait pas trop la jouer insouciante que son ancien petit-ami n’avait pas très bien pris la nouvelle mais Lydia avait ignoré les avertissements, bien trop heureuse pour se laisser aller aux angoisses.
 
Les deux amoureux étaient en train de débattre sur la tenue que Stiles allait porter pour la soirée à laquelle Lydia voulait l’emmener. Pour lui, un t-shirt et un jean suffisaient mais elle le suppliait de mettre une chemise ou quelque chose de chic. C’était donc depuis une heure déjà que l’armoire du jeune homme était grande ouverte et ses affaires éparpillées sur le lit. Il avait finalement terminé par céder et la jeune fille en fut aux anges. Quelques baisers furent échangés avant qu’ils ne se mettent en chemin.
 
La soirée s’était merveilleusement passée et ils finirent par rentrer avec une bande d’amis, riant joyeusement, l’alcool faisant encore effet dans leurs veines. Lydia avait rejoint sa meilleure amie à l’avant du groupe, laissant Stiles faire connaissance avec d’autres adolescents de son âge. Ça devait être une merveilleuse soirée, rien de bien méchant, un simple regroupement de lycéens mais encore une fois, tout avait déparé.
 
« STILES ! »
 
*
 
Les dernières paroles furent prononcées et les quelques personnes présentes se levèrent pour jeter une poignée de terre sur le cercueil d’un beau bois d’acajou. Le bruit de la terre contre le bois donnait le tournis à la jeune fille qui baissa la tête, ne montrant pas son émotion au reste du monde. Son cœur n’était plus qu’un assemblage de miettes qui tenaient à peine ensemble. Elle tenait à peine debout sous ce masque qu’elle affichait. Elle n’était plus que l’ombre de cette fille amoureuse et profondément heureuse. Tout cela était révolu, terminé. Elle n’était plus que cette garce coupable de la mort de ce jeune homme qui n’avait mérité la mort. Coupable de l’avoir connu, aimé, chéri. Coupable de vivre à sa place. L’avaient-ils vu pleurer et hurler à la mort alors qu’elle tentait de le maintenir en vie, son corps meurtri dans ses bras tremblants ? Personne n’avait vu cette scène, personne ne connaissait le réel meurtrier.
 
Les regards se tournèrent vers elle et elle prit une grande inspiration, marchant d’un pas lent et assuré dans cette petite allée de terre meuble, sa main gantée s’empara d’une poignée de cette poudre brune et elle crut craquer en voyant le nom sur le cercueil mais elle se reprit à temps, lâchant la terre sur le bois, son cœur se brisant pour de bon. Elle pouvait entendre les bruits de pas de la famille du jeune homme se retiraient, meurtris, brisés. Le prêtre lui tapota l’épaule avant d’appeler les travailleurs. Lydia fut donc seule de longues minutes. Elle retira ses lunettes de soleil, s’emparant d’une rose blanche qu’elle déposa délicatement sur la tombe. Elle se redressa après avoir murmuré une courte prière à l’attention de son défunt amour. Elle ferma les yeux avant de tourner les talons et de partir à la suite du petit groupe. Ses cheveux voletaient doucement derrière elle alors qu’une larme se mit à rouler sur sa joue, elle fut rapidement suivie d’une coulée de larmes. La jeune fille éclata en sanglots, levant ses yeux vers le ciel, elle laissait toute sa peine s’échapper, elle avait tout perdu en une nuit. Tout perdu pour toujours. Il était parti, c’était fini.




Dernière édition par Lydia Martin le Sam 10 Oct - 21:05, édité 2 fois
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Lydia Martin
Lydia Martin
Banshee
Localisation : San Francisco
MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyVen 5 Juin - 21:44

Petit OS Stalia, oui c'est rare mais j'en écris à mes heures perdues Razz



Late
 
I Can’t Wait For You.


Malia passa la zone d’embarquement avant de regarder sa montre et de se dire qu’elle était en avance d’au moins deux bonnes heures.
Elle rejeta ses magnifiques cheveux bruns derrières ses épaules avant de rajuster son sac à main qui glissait de son bras dénudé à cause de la chaleur de L’été.
Elle se mit à marcher d’un pas rapide vers les nombreux sièges qui complétaient l’immense salle d’embarquement. On ne comptait plus les magasins hors taxes qui s’alignaient le long des murs blancs mais ce qui impressionnait vraiment Malia, c’était cette grande baie vitrée qui longeait le coté des quais, ce qui permettait de regarder les avions s’envoler dans le ciel d’un bleu clair parsemé de nuages.
Malia sourit en se disant qu’elle serait bientôt dans l’un de ses immenses engins avec lui, qu’ils partiraient ailleurs, vers leur avenir commun.
Elle fit un pas en arrière quand elle vit une petite fille blonde courir vers sa mère qui l’appelait, presque inquiète.

Elle passa une main dans ses cheveux, avant de s’asseoir face à son quai d’embarquement, reconnaissable entre tous grâce au numéro Quatre affiché en grand sur l’écran.
Elle croisa les jambes et laissa son regard vagabondé sur les familles heureuses et nombreuses ou même peu nombreuses, sur les jeunes comme les vieux couples.
Elle avait tellement hâte de le voir et tellement peur à la fois, c’était si contradictoire. Elle n’arrivait plus à le chasser de son esprit, c’était plus fort qu’elle.
Elle imaginait déjà leur vie là-bas, dans la capitale Anglaise. Elle se laissa aller, laissant ses pensées vagabondées follement dans son esprit avant de fermer les yeux, laissant les heures passer.
Mais deux heures passèrent et elle n’eut toujours aucunes nouvelles, pas de réponses à ses messages ni à ses appels. Seule preuve de son accord pour partir avec elle était cet On My Way qu’elle avait reçu en fin de matinée, ce message qui l’avait rempli d’espoir.
Elle ne devait pas laisser l’angoisse l’envahir, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Il était toujours de nature à ne pas respecter les horaires même quand il s’agissait de prendre un avion.
Elle soupira avant d’essayer de chasser ses mauvaises pensées de son esprit mais il était impossible de chasser une question, qui restait ancrée là.
Et s’il avait changé d’avis ?
Et s’il avait décidé de rester à Beacon Hills?
Et s’il ne voulait plus d’elle ?
Leur dispute de la veille lui revint en mémoire et elle se mordit la lèvre.
Elle se souvenait parfaitement de ce matin où elle lui avait annoncé son départ. Elle se souvenait de ce regard plein de reproches et de tristesse et de ce Non catégorique.
Alors elle se souvenait de lui avoir demandé pourquoi. Elle n’avait eu qu’une simple réponse, ce genre d’explication qui lui était propre. Il ne voulait tout simplement pas quitter cette ville qui était sienne, il avait grandi ici et ses repères étaient là. 
Alors Malia s’était énervée et lui avait posé cette question. Celle de savoir si elle était plus importante que cette immense ville alors il s’était détourné d’elle et avait retourné cette question contre elle.
Ah quoi bon quitter cette ville, s’ils y étaient toutes les deux, ensemble, heureux ?
Et même si Malia aurait voulu continuer dans cette atmosphère qu’était l’amour, il fallait voir la vérité en face. Elle avait besoin de partir, pour son travail, pour l’argent.
Elle se souvenait de l’avoir pris dans ses bras, lui avait demandé de la comprendre et qu’après tout, il était bon de découvrir d’autres pays. Il l’avait repoussé, avec ce même regard de reproches.
Il lui avait demandé de renoncer, qu’il y avait forcément une solution pour elles deux.
Malia avait posé le billet d’avion sur la table et d’une dernière phrase, elle avait posé l’ultimatum.
Ne voulant pas pleurer devant lui, elle avait quitté l’appartement, trainant sa peine et sa culpabilité.
Et puis Malia était rentrée chez elle, pleurant toutes les larmes de son corps avant de préparer ses valises. Cette nuit était passée avec lenteur, une partie d’elle-même voulait rester pour lui  mais une autre lui disait de regarder la réalité en face, elle ne pouvait tout simplement pas rester.
Et puis était venu ce message et elle avait senti une bouffée de soulagement l’envahir et elle s’était précipitée dans cet aéroport qui représentait le début d’un nouvel avenir pour eux deux.
Et maintenant ? Elle était là, seule sur ce siège froid, inconfortable, le désespoir pesant sur ses épaules. Les larmes étaient prêtes à tomber sur ses joues délicates.
La voix de l’hôtesse de l’air sonna le glas pour Malia qui s’empara de son sac, cherchant son billet, les larmes brouillant ses magnifiques yeux chocolat, tristes.
Elle respira un grand coup avant de fixer son portable où était affichée une photo d’eux deux et elle sentit un goût amer dans sa bouche, le goût de la peine.
Elle s’apprêtait à se lever quand elle sentit des cheveux chatouiller son cou et deux mains se posaient délicatement sur ses yeux.
Elle pouvait reconnaitre ce parfum épicé. Elle sentit des lèvres se poser délicatement contre son oreille.
Un simple Bouh se fit entendre et les mains la laissèrent voir de nouveau. Elle se tourna doucement, se heurtant à deux yeux marrons qu’elle aimait tant, et ce sourire moqueur et pourtant si innocent qui naquit sur ses lèvres, lèvres qu’elle embrassa tendrement avant de murmurer dans un sourire :

-          Tu es en retard Stiles.




Dernière édition par Lydia Martin le Sam 10 Oct - 21:05, édité 2 fois
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Lydia Martin
Lydia Martin
Banshee
Localisation : San Francisco
MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyVen 21 Aoû - 0:54

Un OS Allydia, le seul en fait, que j'ai fait. Je l'ai écrit avec la chanson Ride de Lana Del Rey que je vous conseille d'écouter pendant votre lecture.



Ride

I Fucking Love You

Tu es là, au volant de cette voiture qui t'appartient enfin désormais. Le vent fouette ton visage et tu ne peux pas empêcher ton sourire d'illuminer ton visage alors que le paysage défile à toute allure autour de toi. Tu profites du soleil qui berce ta figure et qui illumine ta journée. Tu jettes de temps à temps des regards à ton rétroviseur, tu as toujours eu un côté prudent en toi, même si tu le caches. Tu réajustes tes lunettes sur ton nez alors que tu laisses ton regard vagabonder sur les arbres qui filent à une vitesse hallucinante. Tu augmentes le volume de la radio et tu ris de ses protestations. Tu te fous bien de ses angoisses, tu es enfin là où tu voulais être avec elle. Tu ris de ce même rire presque moqueur, tu imagines son regard énervé mais tu sais très bien qu'elle sourit amusée par ta joie de vivre. Tu voudrais la regarder mais tu dois te focaliser sur la route et non sur son visage que tu aimes tant. Tu commences à chanter en levant un bras vers le ciel et elle te hurle de le reposer sur le volant, tu ris de plus belle alors que tu chantes un peu plus fort. Tu augmentes un peu plus le volume alors que tu laisses ta joie prendre le dessus. Tu connais par cœur les paroles et tu sais à quel point elle aime ta voix. Tu sais que tu n'as aucune raison d'avoir peur, vous êtes ensemble, seules au monde sur cette route, dans la vielle décapotable de ton père qui est devenue la tienne, il n'y a pas si longtemps. Tu reprends le refrain et tu lui fais comprendre que tu chantes cela pour elle, tu oses enfin un rapide regard vers elle, et ton cœur loupe un battement quand tu te heurtes à son regard malicieux et amoureux, tu souris de plus belle en entendant son rire cristallin alors qu'elle remet ses lunettes sur son nez. Tu reprends ton attention sur la route, bercée par ses paroles qui vous ressemblent tant, tu lui avais déjà chanté cette chanson quand vous étiez encore dans vos folles années de lycée. Mais maintenant, vous êtes diplômées, vous allez entamer votre première année de fac ensemble, heureuses comme jamais. Tu n'aurais jamais cru cela possible, il y a de cela un an. Toi la Reine garce du bahut tu avais osé t'enticher de cette petite nouvelle qui n'avait pas froid aux yeux. Un duo explosif en soit que tu avais pris soin de former. Toi et toi seule avais pris cette décision. Comment oublier ce baiser que tu lui avais donné à ce bal de promo ? Tu lui avais prouvé que rien ne t'effrayait, tu lui avais montré à quel point tu voulais l'avoir à tes côtés. Alors que la danse se terminait, tu l'avais seulement saisi par la taille avant de l'embrasser amoureusement devant cette foule d'adolescents, tu avais réussi à créer l'événement, tu t'étais créée un nouveau nom, vous vous étiez créées un nom que personne n'oublierait de sitôt. Tu avais piqué la vedette au roi et reine de la soirée. Tu avais ris au nez de Jackson et Scott. Tu lui avais prouvé que rien ne te retenait. Tu étais intouchable, incassable, tu étais celle qu'elle avait fini par aimer.

Après la remise des diplômes alors que tu lui avais encore coupé la parole alors qu'elle tentait de te parler de ses projets de retourner en France avec son père, tu l'avais emmené un peu plus à l'écart du lycée. Tu avais retiré cette robe idiote avant de lui sourire, mystérieuse. Tu lui avais montré cette vieille caisse que tu affectionnes tant encore et tu lui avais parlé de ce projet, celui de partir loin sans but. Tu voulais lui offrir, tu voulais vous offrir deux mois de pur paradis. Tu avais vu sa mine abasourdie et pour une fois dans ta vie, tu avais eu peur de son refus mais un large sourire étira ses lèvres et ton cœur battit un peu plus fort dans ta poitrine alors qu'elle se jetait dans tes bras en t'embrassant passionnément. Et vous voilà parties.

Alors que tu commences à trouver cette route longue, tu vois comme une éclaircie au loin. Tu la vois se lever avec prudence alors que ses bras étaient levés vers le ciel comme-si ses doigts voulaient frôler les nuages. A peine en quelques secondes, tu franchis les quelques derniers mètres de forêt et la lumière du soleil te frappe en plein visage alors que tu l'entends crier, tu ris avant de faire de même, ton bras brandit vers le ciel en signe de victoire. Vous êtes libres, vous êtes ensemble, et dans cet instant si, dans votre instant là, vous étiez les Reines du monde. Ton cœur bat à vive allure alors que ton regard ne lâche pas son visage et ses cheveux qui fouettent l'air. Tu es presque hypnotisée par son sourire, par sa silhouette si parfaite. Elle tourne enfin son regard vers toi, et tu lui souris avant qu'elle ne se rassoit sur son siège. Le canyon apparut devant toi, et tu soupires de bonne heure en te disant que ces deux mois allaient être les vôtres.

Tu décides de te garer sur le bas-côté, tu te fiches bien de sa mine étonnée. Après tout, tu es la conductrice, tu es donc maîtresse de ce qu'il se passe. Tu sautes par-dessus la portière que tu ne peux plus ouvrir. Tu souris à ton chien qui aboie comme un damné alors que tu le caresses comme une folle. Tu le portes malgré son poids et tu le laisses courir vers un arbre, tu le regardes faire avec un petit rire. Tu entends ses pas sur le sol poussiéreux et tu oses un regard vers elle. Tu lui souris malicieuse avant de la rejoindre. Tu ne lui laisses pas le temps de poser une question que tu retires ses lunettes de soleil pour admirer ses yeux que tu aimes tant, tu te laisses t'y perdre quelques instants alors que ta main s'aventure dans ses cheveux bouclés d’un beau brun, tu la vois sourire doucement alors que sa main cherche la tienne. Vos doigts s'emmêlent alors que tu te penches vers elle.

Mais tu te recules brusquement et tu rencontres son regard frustré, puis tu ries avant d'emprisonner ses lèvres dans un baisé passionné, elle y répond sans hésiter et tu laisses ton cœur s'emballer alors que son souffle chaud te chatouille le nez. Tu rouvres les yeux avant de lui murmurer ces mots mille fois répétés auparavant. Alors qu'elle te murmure la même chose, tu te rends compte que tu ne te lasseras jamais de l'entendre te le dire. Ton chien aboie et tu te tournes vers lui alors qu'elle rit de ton agacement. Tu lui souris malicieusement avant de te placer derrière elle et t'entourer sa taille de tes bras. Tu poses délicatement ton menton sur son épaule après avoir embrassé sa peau nue si douce, tu respires son parfum sucré avant de sourire de contentement. Le paysage face à toi est magnifique tout comme la fille qui se trouve à tes côtés, et qui est tienne pour toujours.

Vous êtes là, face à ce soleil brûlant, face à ce désert de montagnes. Vous êtes là, l'une collée à l'autre, à sourire, à savourer ce moment que tu veux à jamais graver dans ta mémoire. Ce moment est le vôtre, pour toujours.

Ce moment où toi Lydia Martin, tu te rends enfin compte à quel point tu es folle amoureuse d’Allison Argent.


Code by Joy


Dernière édition par Lydia Martin le Lun 31 Aoû - 12:59, édité 1 fois
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Lydia Martin
Lydia Martin
Banshee
Localisation : San Francisco
MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyVen 21 Aoû - 16:33

Parce que les délires CB ça inspire, alors voici un Staniel tout pourri XD



Unicorn

What are you doing ?

C’était un beau jour de printemps qui se présentait aujourd’hui sur Beacon Hills. Les lycéens étaient désormais dispensés de cours grâce aux vacances scolaires, pour leur plus grande joie. Ils passaient leur temps à zoner dans les bars ou sur les terrasses à siroter quelques cocktails pour lutter contre la chaleur naissante. Mais d’autres préféraient se réunir chez d’autres. C’était le cas de Lydia Martin qui avait invité Stiles Stilinski à la rejoindre chez elle pour profiter des quelques rayons du soleil.

Malheureusement pour le jeune homme, la jeune femme avait décidé de faire un tour au centre commercial pour acheter quelques vêtements plus adaptés à la douce température du mois de Mai. Stiles se retrouvait donc tout seul dans le manoir avec, pour seule compagnie, le chien horriblement agaçant de la rouquine. Il le repoussa méchamment avant de se rendre dans l’immense salon. Il s’affala dans le canapé, fixant l’écran plat, se demandant bien où se trouver la télécommande.

Il se leva brusquement et se mit à jeter les coussins un peu partout, partant dans une recherche désespéré de cet appareil qui le sauverait de son ennui. C’était quand il fut arrivé au niveau des appuis fenêtres qu’il remarqua un cône très fin en papier multicolore. Il fronça les sourcils et s’empara d’un avant de le retourner dans tous les sens. Pourquoi est-ce que Lydia avait une corne de licorne en carton dans son salon ? Un sourire gamin naquit sur ses lèvres et il ne put s’empêcher de l’enfiler et de l’ajuster sur son front.

Il marcha tranquillement vers le miroir de l’entrée et fit une grimace amusante, profitant qu’il soit seul pour faire le guignol. Il rit.

« Bouh le gamin. »

Il sursaute et tourna rapidement sur ses talons pour apercevoir la silhouette massive d’Haniel. Il fronça les sourcils en voyant son sourire moqueur.

« Qu’est-ce que tu fous-là ? »

Il avait un peu honte de se retrouver devant son rival avec un truc en papier multicolore ridicule sur le front. Haniel gardait ce même sourire plaqué sur le visage tandis qu’il se rapprochait du jeune homme, touchant la pointe de la corne du bout du doigt. Stiles secoua la tête en esquissant un mouvement de recul. Les deux hommes avaient toujours eu du mal à s’entendre et Haniel se faisait une joie d’énerver le lycéen qui ne se gênait pas pour lui lancer des piques à chaque fois que l’occasion se présentait. De vrai chien et chat comme dirait Lydia qui ne se rendait pas vraiment compte de ce qui se tramait entre eux.

« Je me balade… Chouette corne, tu me la passes ?
- Pas touche à ma corne ! »


Et sur ces mots, il détala comme un lièvre à travers le couloir, se réfugiant dans le salon alors que le chasseur le suivait, un grand sourire sur les lèvres, le regard joueur.

« Allez Stiles ! Je parie qu’elle me va mieux !
- Même pas vrai d’abord ! »


Le jeune homme recula davantage alors que l’homme avançait toujours, prédateur. Sa main se tendit vers ce qui se trouvait sur le front de Stiles. Celui-ci voulut fuir mais son regard se plongea dans celui étrangement calme d’Haniel. Il eut un instant de flottement et la corne fut retirée de son front. Il lâcha un grand EH de protestions, observant son rival enfiler la chose sur son front.

« Magnifique, ça me va comme un gant.
- Rends la moi ! »


Il se jeta sur l’homme qui lui attrapa les poignets, l’empêchant de récupérer son bien, un grand sourire sur les lèvres. Stiles pouvait qualifier l’instant de très étrange, il ne cessait pas de se débattre mais sa fougue était diminuée… C’était si… Leurs visages étaient à quelques centimètres l’un de l’autre et aucun mot n’était prononcé. Les mains d’Haniel étaient toujours sur les poignets de Stiles, les ramenant contre son torse. Un nouveau silence s’était installé entre les deux tandis que le sourire de l’homme mourait sur ses lèvres. Ils retenaient tous les deux leur souffle quand…

« Je peux savoir ce que vous foutez ? »

Ils sursautèrent et se tournèrent d’un seul mouvement vers Lydia qui venait d’apparaître sur le seuil de la porte.

« Haniel, retire moi cette corne de licorne, je vais finir par croire que tu es gay. »

Les deux garçons échangèrent un regard avant d’éclater de rire.

« Quoi ? J’ai loupé quelque chose ? »



Code by Joy


Dernière édition par Lydia Martin le Sam 10 Oct - 21:06, édité 2 fois
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Lydia Martin
Lydia Martin
Banshee
Localisation : San Francisco
MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptySam 22 Aoû - 19:58



SPLASH

What the Hell?

Encore un beau jour d’été, il faisait très chaud et la moitié de la ville se retrouvait dans une piscine à siroter un cocktail ou à s’amuser à noyer les autres. Lydia, elle, restait sur son transat à boire un fond de coca, un bouquin dans l’autre main. Elle n’était pas très fan des baignades en plein soleil et l’ombre lui allait si bien. Elle raffolait des bains de soleil mais sa peau de rousse réclamait quelques temps morts, ce n’était pas vraiment la mode de ressembler à une écrevisse.

Miss Martin était accompagnée de son petit ami, Stiles Stilinski, qui lui n’avait pas du tout de problèmes avec la baignade, s’amusant comme un gosse au fond de l’eau, nageant comme un véritable dauphin. Il avait insisté pour que la jeune femme le rejoigne mais elle était trop bien dans son transat pour ne serait-ce bouger que le petit orteil.

Elle tournait une nouvelle page de son magazine quand une sorte de silhouette un peu trop massive apparut devant elle. Elle leva les yeux vers le nouveau venu et un petit sourire naquit sur ses lèvres tandis qu’elle penchait la tête sur le côté.

« Tiens, tiens Haniel nous fait-il donc don de sa présence légendaire ? Il fait trop chaud dans ta grotte ?
- Je venais dire bonjour et profiter de ta généreuse hospitalité.
- Stiles ! Ton grand ami est là ! »


Stiles venait à peine de sortir la tête de l’eau qu’il croisa le regard de l’homme et son sourire carnassier. Il fronça les sourcils, lui lançant un regard meurtrier avant de se rapprocher du bord, bien décidé à le faire bouger de là. L’histoire de la corne l’avait assez chamboulé comme ça, l’idée que l’autre taré pouvait le voir en maillot de bain ne le rassurait guère.

« Qu’est-ce qu’il fout là ? Dit lui de partir Lydia !
- Tu as déjà réussi à faire dégager ou dire non à Haniel ? Si oui, chapeau bas, j’ai jamais essayé. »


Elle se foutait de lui, c’était un complot ce n’était pas possible autrement ! Il fit les gros yeux à sa petite amie qui n’avait pas quitté son magazine pour autant. Il leva les bras en l’air, marmonnant des choses tout simplement incompréhensible. Pourquoi est-ce que le monde s’acharnait-il autant sur lui ? Il croisa le regard joueur d’Haniel et arqua un sourcil, pitié qu’il n’ait pas l’idée de lui piquer son maillot de bain. Il devait fuir avant qu’un plan foireux n’arrive.

« J’vais chercher quelque chose à boire. »

Et sur ces mots, il prit la direction de la cuisine. A peine était-il entré qu’il entendit le cri de protestation de Lydia et un gros SPLASH. Un immense sourire satisfait étira les lèvres de Stiles qui sifflota. Une vengeance une. Il arriva dans la cuisine et ouvrit le frigo, se penchant en avant pour trouver un soda encore frais à boire.

Il fronça les sourcils, trouvant cela étrange qu’il n’y ait aucun bruit dehors. Qu’est-ce qu’ils trafiquaient ? Il ne pouvait entendre que le barbotement de l’eau… Deux mains se plaquèrent subitement sur ses hanches et il se redressa aussitôt, se cognant le crâne contre le sommet du frigidaire. Il se retourna et fit face au grand sourire d’Haniel qui ne le quittait pas des yeux. Oh oh.

« Ok t’as noyé Lydia et c’est à mon tour c’est ça ? Désolé de te décevoir mais on ne me… »

Une paire de lèvres se plaqua sur les siennes et il retint son souffle, les yeux exorbités. Les lèvres d’Haniel étaient très… Il se surprit à…

« HANIEL ! » hurla une voix « Viens ici que je te… »

Un bruit de verre brisé et Stiles qui revient brusquement à la réalité.

« JE VAIS VOUS… »

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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyLun 31 Aoû - 12:54

Parce que j'aime faire des trucs tristes et parce que voilà!
Musique de l'OS: RadioHead - Exit Music



It’s Over.

He always wins

Lydia était, comme à son habitude, assise à une table sur la terrasse d’un café très chic du centre-ville. Ses cheveux roux cachaient son visage aux traits étrangement sérieux, ses doigts faisant doucement tourner les pages de son magazine de mode. De son autre main, elle tenait un cornet de glace qu’elle avait à peine entamé. Elle n’avait pas faim, elle était bien trop préoccupée pour ne serait-ce n’en prendre qu’une bouchée, pas que le goût vanille du parfum lui déplaisait, quelque chose de bien plus grave lui coupait l’appétit.

Les minutes passèrent et elle n’avait pas bougé d’un pouce, c’en était presque effrayant pour les quelques habitués du café qui ne pouvaient s’empêcher de lui lancer quelques regards curieux. Lydia finit par redresser la tête, rejetant ses cheveux roux derrière ses épaules, ses yeux émeraude se détournant rapidement en voyant le nouveau venu. Son petit ami, Stiles, venait enfin la rejoindre. Un large sourire étirait ses lèvres alors qu’il s’installait à ses côtés, se penchant pour embrasser sa joue mais elle se déroba de cette étreinte, refermant son magazine d’un coup sec, ignorant son regard interrogateur.

Elle n’avait pas loupé la tâche violacé dans le coup du jeune homme, ni même son air distrait. Elle serra les poings, manquant d’exploser le cornet qu’elle tenait toujours. Elle fixa la glace avec rage, alors que le silence s’installait peu à peu.

« Lydia… Tu peux me dire ce qu’il se passe ? »

La rousse ne lui répondit pas, son regard s’égarant sur la rue et sur la terrasse d’en face. Son sang ne fit qu’un tour et elle perdit son calme, tout simplement.

« Lydia, réponds moi !
- Il se passe que je ne veux plus te voir. Tu peux foutre le camp et rejoindre ton chéri.
- Quoi ?! »


Il avait failli tomber de sa chaise et remonta instinctivement le col de sa chemise, un geste qui le trahit malheureusement. Il croisa le regard furieux et brillant de larmes de la belle rousse.

« Un suçon dans le cou, une absence étrange, une silhouette familière qui t’attend sur la terrasse d’en face ? Tu veux te venger c’est ça ? D’abord dans la cuisine et maintenant là ? Le fait que je t’ai dit que j’étais désolée ne te suffisait pas ?! »

De nombreux regards s’étaient tournés vers eux alors que Lydia s’était brusquement levée de sa chaise, laissant un Stiles complètement perdu, il bafouillait des choses incompréhensibles ce qui eut pour don d’énerver un peu plus la rousse. Il prit sa main mais ne reçut qu’une gifle en échange. Il se mordit la lèvre.

« Lydia… J’y suis pour rien, c’est arrivé comme ça… Laisse-moi me faire pardonner ! Tu me connais, je ne suis pas comme ça !
- C’est trop tard Stiles…
- Lydia…
- Ne me touche pas ! »


Il n’eut pas le temps de trouver d’autres arguments que le cornet de glace s’écrasa sur son front.

« Va rejoindre ta licorne. »

Et sur ce, elle quitta la terrasse, lui tourna le dos pour rapidement fuir ce lieu, cet endroit, cette personne qu’elle ne connaissait plus. Des larmes perlaient sur ses joues alors qu’elle enfilait ses lunettes de soleil, ne voulant en aucun cas dévoiler sa faiblesse à celui qui l‘observait depuis sa chaise.

Car il fallait l’avouer, Haniel Marshall avait encore une fois gagné.

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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyLun 31 Aoû - 14:19

C'est encore Mwaaaaaaaaaaa! Mais cette fois-ci, je reviens avec un Os qui n'a rien avoir avec Teen Wolf. (L'utilité de le poster ici s'il vous plaît?) Un p'tit OS sur The 100 si certains connaissent. /!\ Spoilers /!\
Musique de l'OS: Raign - Wicked Games.



Lost

I'm looking for You

Elle courait, elle courait à en perdre haleine, ses poumons étaient en feu, la tête lui tournait et ses jambes commençaient à fatiguer, mais elle ne pouvait s’arrêter, c’était plus fort qu’elle, elle avait ce besoin de se retirer loin dans cette forêt qui l’entourait, de courir jusqu’à en perdre son dernier souffle de vie, d’oublier…

La végétation se faisait de plus en plus sauvage et il était difficile d’avancer sur un même rythme. Ses pas se firent donc moins pressants, plus prudents mais son regard continuait de fuir dans le lointain, combien de temps avant qu’ils ne se rendent compte qu’elle ne reviendrait plus jamais au camp ? Combien de temps avant qu’ils ne se décident à partir à sa recherche ?  Très peu, trop peu…  Elle ne voulait pas retourner sur ses pas, elle ne voulait pas les rejoindre. Elle se devait de fuir pour oublier, comment pouvait-elle vivre avec eux après cet horrible choix qu’elle avait dû faire ? Chaque fois qu’elle verrait l’un des visages qu’elle avait sauvé, elle se rappellerait des centaines de vie qu’elle avait ôtée pour n’en secourir que quarante.

Elle grimpa par-dessus le tronc d’un arbre avant de reprendre sa marche, ignorant les ronces qui lui zébraient la peau, arrachant le tissu de son pantalon de toile. Plus elle s’enfonçait dans les bois, plus elle se sentait sereine. Ici, elle ne ferait plus de mal à personne, elle ne sentirait plus coupable de rien.

Que feras-tu quand tout sera fini ?
                                                             
Cette phrase lui revenait peu à peu en mémoire alors qu’elle se laissait tomber à côté d’un vieux pin, posant son crâne contre son tronc, le regard rivé vers ses épines qui bougeaient sous la légère brise. Ses pieds lui faisaient atrocement mal et son respiration était difficile mais désormais, elle pouvait tranquillement méditer sur ce qui allait se passer par la suite. Un lapin lui passa sous le nez mais elle réprima une grimace, ignorant son ventre qui lui criait famine. Elle n’avait même plus la force de tuer du gibier pour répondre à ses besoins vitaux.

Que veux-tu ?

Etre libre, ne plus devoir prendre de décisions pour les autres. Etre cette fille qu’elle avait été, il n’y avait pas si longtemps de cela. Elle n’en savait rien, tout était embrouillé dans sa tête, elle ne savait même pas si elle allait réussir à survivre dans ce milieu hostile sans aide de personne. La nuit n’allait pas tarder à tomber et il lui fallait rapidement un abri, plus rien ne semblait sûr à ses yeux, surtout le fait de dormir à la belle étoile.

Puissions-nous nous revoir.

En avait-elle vraiment envie ? Elle ne saurait dire, tout était flou dans son esprit. Elle se revoyait face à cette porte, la panique et l’appréhension lui nouant les tripes. Puis cette voix qui lui annonçait qu’elle ne continuerait pas à se battre, cette voix qui annonçait la retraite, cette voix qui l’avait trahi. Un nouveau sentiment d’abandon s’abattit sur ses épaules alors qu’elle se rappelait d’avoir fui avec elle pour protéger le secret de l’infiltré, d’avoir parlé avec elle, d’avoir échangé…

Tu devrais venir à la capitale avec moi.

Elle se leva doucement, se tenant au tronc, les yeux rivés sur le sol. Pourquoi se rappelait de ça maintenant ? Après tout ce qui c’était passé ? Après cette trahison qui l’avait obligé à se souiller les mains de sang une nouvelle fois ? Et pourtant… Le baiser lui revint à l’esprit aussi clair et limpide que l’eau d’un lac. Elle y avait répondu, mais il avait été trop tôt pour elle pour oser faire le moindre choix à ce sujet.

Elle glissa le long d’une pente et se tint à quelques racines pour ne pas tomber, avant de reprendre sa route, mettant de plus en plus de distance entre elle et son peuple.  Elle en avait tellement fait pour eux et ce n’était jamais suffisant, elle s’éloignait d’eux, elle avait réussi à les sauver d’une mort certaine mais elle n’en retirait aucune satisfaction, aucune joie, seulement un goût amer au fond de sa gorge. Tous ces moments passaient avec les Grounders, tout ce qu’elle avait appris sur eux, sur leur existence, leur façon de vivre. Une vague de nostalgie la frappa et elle se stoppa nette, levant un regard perdu vers le ciel.

Polis te fera changer la vision que tu as de nous.

Elle resta de longues minutes sans bouger ne serait-ce que le petit doigt, elle ne savait plus quoi penser, elle ne savait plus quoi faire. Rester seule lui avait paru une si bonne idée, elle n’avait aucune chance de s’en sortir. Certes, elle ne pouvait plus revenir en arrière et elle ne le voulait pas. Le Camp Jaha n’était plus un refuge pour elle. Elle jeta un coup d’œil derrière elle, là, où quelques kilomètres plus loin se trouvaient le reste des 100 encore en vie et le reste de l’Arch. Mais elle détourna rapidement son regard pour le pointer vers le lointain.

Elle prit une grande inspiration, serra les poings avant de repartir dans une démarche déterminée. Elle savait ce qu’elle allait faire maintenant que tout était fini, elle savait ce qu’elle pouvait plus que tout au monde, elle allait rejoindre cette capitale, et ça même si le voyage devait s’annoncer long et difficile. Elle marcherait jusqu’à Polis, jusqu’à son dernier souffle de vie.

L’amour est une faiblesse.

Elle allait retrouver Lexa.

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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptySam 10 Oct - 20:05

Me revoilà avec un OS que j'ai hésité à poster. Comment dire, je l'ai écrit avec mon humeur de ces derniers temps et il est tout sauf sain. Il porte sur mon personnage Tara, j'aime bien écrire sur elle et cet OS est né sous l'influence de ces deux musiques: Losing Your Memory de Ryan Star & Moutains de Message to Bears.

Je me suis dit: Et si Tara n'avait jamais quitté sa Lande Natale? Que se serait-il passé? A vous de le voir.
/!\ Rien de Joyeux là-dedans.



Freedom

She wasn't Happy

Elle courrait, elle courrait à en perdre haleine, son souffle était difficile, saccadé, douloureux. La souffrance s’était emparée de son corps, chaque mouvement lui arrachait un cri, chaque mètre parcourut était une nouvelle épreuve. Il fallait s’arrêter, il fallait qu’elle arrête, qu’elle abandonne. Elle massacrait ses dernières forces à fuir quelque chose qui était au plus profond d’elle-même, un remord, une peur, une angoisse qui jamais ne s’effacerait de sa mémoire. Elle était marquée à vie.

Et pourtant, ses pieds nus, abîmés, foulaient toujours le sol à la recherche d’un coin de paix qu’elle ne pourrait trouver. Il n’y avait pas un instant de répit pour une personne comme elle,  il n’y en aurait jamais. Le vent fouettait violemment son visage ruisselant de larmes, tâché d’un sang qui n’était pas le sien. Le mugissement de ce vent lui donnait des maux de têtes insupportables, comme un murmure réprobateur qui ne cessait de se répéter dans son crâne.

Ne pouvait-on pas la comprendre ? Etait-ce si dur de se glisser dans sa peau ? De chercher à savoir le pourquoi du comment ? Personne ne connaissait sa vie, personne ne connaissait sa peine, sa folie. Et elle continuait de courir, fuyant ce monde qui la jugerait, il fallait qu’elle continue d’avancer. Mais sa force la quittait, ses gestes étaient trop lents, ses muscles criaient à l’épuisement, le rythme de cette course effrénée se stoppa brusquement.

La chute fut rude, son crâne heurta le sol, ses mains s’agrippant aux touffes d’herbes de la plaine, son regard, aussi fou soit-il, se figea sur la couleur vermeil qui maculait ses doigts. Elle eut un brusque mouvement de recul, frottant ses mains contre ses vêtements, essayant de chasser ce sang qui n’était pas le sien mais là était le problème, sa chemise en était déjà souillé. Des murmures paniqués s’échappèrent d’entre ses lèvres alors qu’elle se redressait péniblement sur ses jambes.

Il fallait reprendre, il fallait courir, courir jusqu’à en mourir, courir… La silhouette imposante du Manoir était toujours visible. Non, Non, elle devait le fuir. Fuir cette réalité qui faisait d’elle une meurtrière. Ne pouvait-on pas comprendre ? Cet être avait fait d’elle une personne maltraitée, mal aimée, un animal effrayé. Cet être cruel qui n’avait jamais voulu d’elle, cet être sans cœur, sans pitié, sans amour à offrir. Cet être qu’on avait osé appeler sa mère.

Pourquoi avait-il fallu qu’elle lui crie dessus ? Pourquoi avait-il fallu qu’elle la pousse à bout ? Pourquoi avait-on laissé un couteau sur le bord de cette table ? Pourquoi l’avait-on laissé seule avec elle ? Pourquoi lui avait-on interdit tout bonheur ? Une libération, pas un crime, une libération.

Il fallait voir cela comme une prise d’indépendance. Mais le sang qui tapissait ses vêtements, qui dégoulinait le long de ses doigts lui donnait envie de vomir, de fuir, de mettre fin à tout cela. La vie n’avait pas voulu d’elle, la chance n’avait jamais entendu parler d’elle, le bonheur n’était qu’un songe auquel elle n’avait su accéder. Elle était maudite à tout jamais, meurtrière, esclave, coupable.

Pourquoi avait-il fallu que ça soit elle ? Sa course se fit plus rapide, les bruits des vagues se faisaient entendre, claquant sèchement au creux de ses oreilles, elle y était presque. L’herbe lui fouettait les mollets, la fatigue et la douleur remplissaient cette coquille qu’était son corps, il n’y avait plus rien. Un vide, un cœur brisé, un avenir bâclé, une jeune femme perdue dans un monde qui ne s’était jamais ouvert à elle.

Alors dans un dernier élan, dans un dernier souffle de vie, elle s’élança, ses pieds quittèrent le sol, le vent l’emporta, l’écume des vagues se dessinait devant elle. Elle y était, cette chute qui la mènerait dans un endroit nouveau, loin de ses remords, loin de cette vie, loin de cette lande qu’elle n’avait jamais pu quitter.

Enfin, elle avait une chance de tout recommencer.


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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptySam 10 Oct - 21:02

Je vous offre un OS de mon Ship secrètement chéri. Il s'agit bien sûr du Allydia. Voilà un One Shot que je me suis amusée à écrire après un rêve que j'avais fait il n'y a pas si longtemps.
Encore une fois, l'écriture ne se serait pas fait sans une musique pour m'inspirer et la voici:
Comes and Goes de Greg Laswell



With Me

Our Little Secret

Lydia et Allison marchaient côte à côte, émoutiflées chacune dans leur doudoune, luttant contre le froid de l’hiver qui se montrait impitoyable. Les cheveux de la rousse volaient au gré du vent, dans des nuances d’un bel orangé, ce qui fascinait la brune. Son cœur loupa un battement, elle avait gardé ses sentiments si profondément enfouis en elle qu’elle n’osait les dévoiler, elle angoissait un peu à l’idée de se confesser à sa meilleure amie. La peur de briser leur amitié était si forte, qu’elle continuait à prendre sur elle et à taire ce secret. Hélas, le désir qui brûlait en elle était destructeur, c’était comme retenir un trois tonnes avec la force des bras. Impossible d’y résister, impossible de le retenir. Elle la voulait à ses côtés mais cette Reine n’était pas pour elle, elle ne l’aurait jamais pour elle seule, jamais.
Elles se lancèrent un regard et se sourirent. La brune ne s'était jamais sentie aussi bien, encore une fois, elle dut se faire violence pour ne pas le montrer.

«  Il fait froid ce soir...
- Oui très, j'espère qu'osera bientôt chez Stiles, j'en peux plus de marcher.
- Tu n'avais pas qu'à mettre tes talons aussi. »


Lydia haussa un sourcil suite au commentaire d’Allison.

«  Tu m'as dit que tu les aimais bien!
- C'est vrai! Un point pour toi! »


Elles rirent puis s'arrêtèrent devant le passage clouté, la rouquine en profita pour observer, avec un profond sentiment, la belle brune, elle n’en pouvait plus de cacher son désir à son égard. Les voitures roulaient sans s'arrêter, l’agacement de Lydia fut tel qu’elle s’empara de la main de son amie, qui ne put s’empêcher de sursauter sous la surprise, une douce chaleur monta en elle. Elle s'appliqua à ne pas rougir, elle savourait ce contact. De son côté, la Reine pensait –secrètement- la même chose.

Elles s'avancèrent manquant de se faire écraser. Elles se stoppèrent au milieu de la route, une voiture passa à quelques  millimètres de leurs pieds.

« Connard! »

Elles se mirent à courir et Allison trébucha sur le trottoir, se rattrapant de justesse aux épaules de Lydia qui glapit sous la surprise.

Les deux jeunes filles restèrent ainsi quelques minutes, ne voulant pas quitter le regard envoûtant de l'autre. Et pourtant la rouquine baissa son regard émeraude vers les lèvres roses pâles de son amie. Elle ne s'était jamais sentie aussi attirée, elle ne voulait qu'une chose mais elle ne le pouvait pas. Allison était sa confidente, sa meilleure amie. Elle posa une main sur sa bouche sous le coup de la tristesse,  retenant ses larmes.

« Stiles a de la chance de t’avoir Lydia, tu es magnifique. »

Chaque mot prononcé lui donnait l’impression qu’on lui arrachait le cœur. Elle n’avait pas le droit de l’aimer, elles n’étaient que des amies, deux filles qui ne pouvaient s’aimer de la sorte. Elle ne pouvait que l’aimer en secret.

« On est trop grandes pour ces gamineries Alli. »

Elle releva un regard surpris vers elle. Que voulait-elle dire... ?

« J'ai eu du mal au début et je sais que c'est bizarre de dire ça mais tu m'attires depuis un certain temps.
- mais... Tu es...
- Bisexuelle et non hétéro comme tu le penses. »


Sous le choc, Allison se remit à marcher. Elle n'avait pas espéré tant, son cœur battait beaucoup trop vite, elle n'arrivait pas à aligner deux mots sans oublier le premier. Des pas se firent entendre derrière elle, la marche se fit dans le plus profond des silences, presque religieux.

Et pourtant, en voyant la maison du petit ami de Lydia à quelques mètres, Allison se retourna vers la jeune fille et prit son visage entre ses mains, posant ses lèvres entrouvertes sur celles de la rousse. C'était une toute nouvelle sensation pour elle, c'était si étrange et agréable, elle ne trouvait plus vraiment de mots pour la décrire. Le plaisir, la satisfaction les brûlaient toute les deux, un feu dévastateur qu’elles ne souhaitaient jamais éteindre. Ce moment tant espérer ne devait pas avoir de fin.

Aucune des deux n’eut l’idée de rejeter l’autre, toute deux savourait le baiser, ce contact, cette sensation nouvelle et chérie. Elles regrettaient de ne s’être jeter à l’eau qu’aussi tardivement, c’était un bonheur qu’elles s’étaient refusées bêtement. De peur d’effrayer l’autre.

Sous le désir naissant, Allison posa ses mains sur la nuque de Lydia -lui procurant de multiples frissons- répondant à ce premier baiser avec passion. La rousse finit par intensifier le baiser, entourant la taille de la brune de ses bras. Elle lui mordit la lèvre inférieure dans un élan de désir non retenu. Le baiser prit fin et leur souffle devint buée alors qu’elle plongeait leur regard l’un dans l’autre, un sourire béat sur les lèvres.

« Dépêche-toi, on va être en retard ! » rit Lydia

Mais Allison ne voulait pas bouger, elle tira sur le bras de son amie et l’attira à elle, lui prenant les mains.

« Tu sais que c’est nouveau pour moi ?
- Oui… Tout comme pour moi. »


Elle plongea son regard ténébreux dans celui limpide de la brune. Elle lui sourit, posant son front contre le sien.

« Ca sera notre petit secret ? »

Allison rit doucement avant de répondre :

« Notre petit secret. »


Lydia vint l’embrasser –de nouveau- avec plus de passion avant de venir glisser un baiser dans son cou. Un dernier sourire fut échangé avant qu’elles ne se prennent par la main, un rire sans fin s’échappant d’entre leurs lèvres. Le froid n’était plus violent, il était doux contre leurs joues. Elles étaient heureuses et cela était leur petit secret.  


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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyMar 17 Nov - 20:31

Un p'tit OS écrit au lieu de travailler mon français. Je ne dirais pas le Ship parce qu'il est facile à deviner nah.
La chanson? Angelica d'Hans Zimmer ♥



Flamenco

Desire

Il n’y avait rien de plus magnifique qu’une danse, surtout quand celle-ci était effectuée à merveille par la plus sublime des danseuses. C’était ainsi que raisonnait une jeune femme, assise dans un coin du bar, ayant une merveilleuse vue sur la scène dont les rideaux pourpre avaient été tirés en arrière pour dévoiler le spectacle le plus fabuleux de la soirée. Il y régnait un admiratif silence dans la clientèle, il y avait bien quelques murmures par-ci par-là mais rien de plus, les cœurs étaient charmés, le regard ne pouvant se détacher de cette silhouette qui se mouvait à la perfection. Elle rendait les hommes amoureux et les femmes jalouses, chaque geste gracieux effectué était à couper le souffle. Il y avait de quoi rendre le fou le plus sage des Hommes.

La guitare qui accompagnait la danse donnait une touche exotique à l’ambiance déjà bien échauffée. Et cette robe rouge, formidable, envoutante, une seconde peau sur la peau de cette danseuse au visage aussi parfait que celui d’un ange. Parfois, le tissu se dégageait de sa jambe, dévoilant une peau qui attirait les lueurs des chandelles ainsi que le désir de certains. Les regards se perdaient alors sur les épaules nues aux quelques grains de beauté qui ne faisaient qu’ajouter du charme à cette créature qui semblait irréelle. Ses cheveux venaient parfois les frôler de leurs pointes brunes, cette cascade de boucles virevoltait dans tous les sens à chaque mouvement de danse effectué. Ce regard aussi hypnotisant qu’époustouflant vous transperçait en une minute seulement, apprenant le moindre de vos secrets, connaissant la plus grande de vos peurs. Beaucoup souhaitaient que ses iris macaron se figent sur eux et cela pour le reste de la danse.

Et cela se fit, la blonde au fond de la salle fut prise pour cible. Son souffle se bloqua dans sa poitrine tandis qu’elle rencontrait des flammes brûlantes dans ce regard charmeur, sa propre prunelle reflétait son admiration, ce doux désir qui montait en elle à la seule vue de cette silhouette qui ondulait au rythme espagnol, une mélodie difficile à rendre séduisante et envoûtante, et pourtant cette danseuse, loin d’être d’origines des pays chauds, se débrouillait à merveille. Elle continua à charmer les cœurs, tournant sur elle-même, ses mains se perdant dans ses cheveux, sa robe fouettant ses mollets. Et puis elle dressait la jambe, claquait du talon sur le plancher, ses mains frappant à plusieurs reprises l’une contre l’autre, accélérant ou ralentissant sa danse endiablée. C’était d’une beauté sensuelle, qui attirait la convoitise, l’envie de séduire, l’envie de goûter à cette peau blanche comme la neige, à ses lèvres d’un rose pâle qui vous invitaient à vous approcher.

Esquissant un nouveau mouvement, sa main attrapant un pan de sa robe, elle descendit de scène, s’asseyant sur une table, basculant la tête en arrière pour dévoiler une gorge qu’on rêvait de couvrir de baisers sulfureux. Des hommes tentèrent d’effleurer cette vision de rêve mais elle fila aussi vite que le vent, descendant de son siège improvisé pour tourner sur elle-même, claquant dans ses mains alors que les accords de guitare se faisaient plus séduisants encore. Et ce regard, le regard chocolat ne quittait pas celui océan de la blonde, il y régnait une discussion muette, elles se disaient tout et rien à la fois. Seule la beauté de leur âme leur suffisait en cet instant. La blonde s’était abandonnée à cette contemplation, le rythme de son cœur devenant de plus en plus effréné au fur et à mesure que la brune s’approchait, ses doigts tremblaient d’une impatience qu’elle ne pouvait expliquer.

Le guitariste laissait ses doigts glisser sur les derniers accords de la musique, de la danse, de l’envoûtant spectacle. La danseuse effectua un dernier tourbillon, l’effluve de son parfumé épicé et gourmand caressant les narines de la spectatrice qui n’esquissait plus le moindre mouvement, son cœur cessant brusquement de battre quand elle la sentit prendre place sur ses genoux, son bras entourant son cou, les peaux nues qui se touchèrent créant un contact électrisant, stupéfiant. Les deux iris étaient si proches des siennes, son souffle hypnotisant venait caresser ses lèvres, sa main venant se poser sur l’une de ses cuisses cachée par le tissu. Le dernier accord fut jouer et il y eut un murmure, un seul, mais il suffit à lui faire perdre la tête. « Olé »  C’était d’un velours liquide, la voix l’hypnotisait, faisant vibrer le moindre de ses os, elle en redemanderait encore et encore. Les applaudissements fusèrent alors qu’on se levait de sa chaise pour la souffler et lui criait à quelle point elle était belle. Mais elle ne faisait pas attention à tout cela, elle ne voyait que ses iris océan brillant d’un désir non dissimulé.



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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyJeu 19 Nov - 20:08

Hop! Hop! C'est encore moi!
Et aujourd'hui, je fais dans l'originalité. Vous avez déjà vu Stiles avec Lydia, ou même Haniel! Mais voilà un tout nouveau duo que j'affectionne particulièrement ♥ Je ne vous en dis pas plus et je vous laisse lire tranquillement.

Bien sûr si vous voulez connaître la musique qui m'a permis d'être inspirée jusqu'au bout, il s'agit de
When We Were Young d'Adele mon ange et idole ♥



Panda!

Complicité animalière

« Tu ressembles à un panda tu le sais ça ? »

Stiles tourna un regard plein de lassitude vers Tara qui, elle, souriait de toutes ses dents, tranquillement assise sur le bord du bureau, ses jambes se balançant dans le vide. La comparaison avec cette peluche vivante chinoise ne semblait pas vraiment lui plaire, pourtant c’était bien l’animal qu’affectionnait la brune et venant d’elle, c’était affectueux de sa part. Levant les yeux au ciel, il retourna à son travail qui n’avançait pas, ignorant sa moue contrariée et enfantine. Il ne craquerait pas cette fois, il s’était entraîné à résister à cette adorable petite bouille, il ne céderait pas.

« Allez Stiles ! S’il te plaît ! Je te ferai des cookies ! »


Voilà qu’elle essayait de l’acheter ! Utiliser son amour des biscuits aux pépites de chocolat était un coup bas, l’eau lui venait déjà à la bouche rien que de penser à la nourriture. Mais il la chassa rapidement cette pensée, la remplaçant par une simple question. Pourquoi voulait-elle absolument aller à cette soirée déguisée ? Bon d’accord, il avait été d’accord au début mais le thème animal lui avait rapidement fait tourner les talons. Et puis, Tara avait débarqué sans prévenir, comme à son habitude, avec ce même air innocent qui le faisait fondre. Madame voulait y aller accompagnée et il se devait d’être son cavalier. Jamais il n’aurait cru que ça se passerait de la sorte entre eux, vraiment. Son crayon tapotait le bord de son bureau tandis qu’un silence venait s’installer dans la chambre, le regard de l’un se perdant dans celui de l’autre, ils n’osaient pas prononcer le moindre mot. Striles finit par prendre un air renfrogné, un soupir s’échappant d’entre ses lèvres. L’entraînement n’avait servi à rien, elle le ferait toujours craquer.

« Bon t’as gagné ! »

Un large sourire étira les lèvres de la brune et elle se pencha en avant pour venir lui déposer un rapide baiser sur le bout du nez ce qui eut le don de le faire loucher et de la faire rire. Rire qui devint contagieux alors qu’il lui souriait, se demandant s’il allait regretter sa décision. Elle quitta son siège improvisé et lui demande de se lever, ce qu’il fit à contre cœur. Pas qu’il n’ait pas le courage de la porter sur son dos comme elle aimait mais qu’il s’attendait déjà au pire. S’il devenait devenir un panda le temps d’un soir… Il agrippa les cuisses de Tara qui enroula ses bras autour de son cou, lui montrant le lit du bout du doigts, ses boucles brunes caressant la joue du jeune homme, son souffle contre son oreille le faisant frissonner. Il ne se lasserait jamais de ses sensations. Il fit quelques pas avant de se mettre dos au lit et de la faire basculer en arrière. Un glapissement de surprise la prit et elle s’écroula lourdement sur le matelas. Se plaignant de son manque de délicatesse, elle se redressa pour attraper sa trousse de maquillage.

« Comment ça je ne suis pas doux ? Je pensais que j’étais un panda !
- Argh, tu marques un point ! ‘Fin ce sont surtout tes cheveux qui sont doux ! »


Une protestation sortit de la bouche de Stiles qui vint s’asseoir en tailleur face à elle alors qu’un sourire en coin naissait sur ses belles lèvres. Il devait avouer qu’il appréciait ses taquineries, c’était ce qui avait forgé leur complicité, ça et le fait qu’elle était une cuisinière remarquable. Il attrapa sa main qui venait embêter ses cheveux, déjà qu’il avait du mal à se coiffer, mieux ne valait pas y toucher ! Elle sortit son pinceau et sa peinture pour visage, lui arrachant une grimace.

« J’ai encore une chance de fuir ?
- Tu bouges… Je te rase le crâne.
- Quelle violence !
- Arrête je suis aussi douce qu’un agneau. »

Il rit, un sourire étirant ses lèvres alors qu’il fermait doucement les yeux en sentant son pinceau juste à côté de son œil. Ca chatouillait beaucoup mais il se retint de gigoter, appréciant la caresse du pinceau contre sa peau, tout comme le souffle de Tara contre son visage. Il ouvrit un œil et tomba sur son regard concentré, sa langue dépassant légèrement d’entre ses lèvres, montrant à quel point elle était focalisée sur son travail. Les minutes passèrent et il la laissa peindre comme bon lui semblait, l’entendant parfois même chantonner.

« Et toi ? Tu es quoi Tarou ?
- Un chaton voyons !
- Et où sont tes moustaches ? »


Elle rit et secoua doucement la tête alors qu’il lui attrapait les poignets, se mettant à genoux pour paraître plus grand qu’elle. Il plongea son regard amusé dans le sien interrogateur et se saisit du pinceau encore couvert de noir. Elle crut comprendre ce qui allait se passer et d’un geste souple, se dégagea de son emprise pour filer à travers la chambre.

« Reviens ici ! J’suis un panda ! Tu dois être un chat !
- Attrape-moi et on verra ! »


Il n’eut pas le temps de prononcer le moindre mot que la porte claqua, le laissant seul dans la pièce. Il plissa les yeux avec une mine boudeuse puis se décida enfin à bouger, courant rapidement pour rattraper Tara. Son rire résonnait partout dans la maison, le déboussolant un peu mais fort heureusement, il vit une crinière brune filer dans les escaliers.

« Je te tiens ! »


Il se précipita à sa suite, le pinceau toujours en main, se disant qu’il devait être ridicule avec toute cette peinture sur le visage mais bon, le ridicule ne tuait pas et personne n’était pas là pour voir sa tête. Il manqua de se casser la figure en se prenant le bord d’un meuble, continuant sa course sur un pied pendant quelques secondes. Tara n’était plus très loin, il savait qu’elle allait finir par se laisser attraper. Connaissant sa maison comme sa poche, il bifurqua à gauche et apparut, comme par magie, dans le salon. La brune fut totalement prise au dépourvu et il en profita pour lui sauter dessus, entourant sa taille d’un bras alors qu’ils basculaient tous les deux sur le canapé. Les rires se mêlèrent ainsi que les regards amusés. Se redressant sur un coude, Stiles se mit à dessiner de très belles moustaches sur les joues de la jeune fille. Ils étaient ce qu’il avait de plus ridicule au monde mais ils n’en avaient que faire, ils étaient tous les deux et profitaient de leur instant. Tara entoura son cou de ses bras alors qu’un large sourire étirait les lèvres de Stiles.

« Tu ressembles à un chat tu le sais ça ? »

Elle rit de nouveau avant de lever les yeux au ciel, secouant doucement la tête, ce qui eut le don de le faire sourire de plus bel, balançant le pinceau un peu plus loin, il vint poser sa main dans ses cheveux et l’attira à lui pour lui voler le plus inattendu et tendre des baisers.


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Lydia Martin
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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptySam 28 Nov - 22:59

Hop! Hop! C'est encore moi!
Et aujourd'hui, petit OS rien que pour ma petite Alexis chérie ♥ J'espère qu'elle aimera comme j'ai aimé l'écrire!

Bien sûr si vous voulez connaître la musique qui m'a permis d'être inspirée jusqu'au bout, il s'agit de
All I Want - Kodaline



Forever

You and Me. Us.

Alexis se dépêchait de grimper sur son vélo, son sac bien ajusté sur son dos, ses cheveux attachés pour ne pas les avoir sur les yeux. Elle prit de l’élan et s’élança sur la route, ses pieds se posèrent sur les pédales et voilà qu’elle s’en allait pour rentrer chez elle. Le soleil commençait à se faire bas dans le ciel et ce dernier prenait une belle teinte orangée. La blonde aurait tellement voulu immortaliser l’instant mais il fallait qu’elle rentre, son impatience se faisait sentir, ce qui eut le don de la faire accélérer. Le vélo prit la direction de la forêt, empruntant un chemin de terre presque boueux à cause des dernières intempéries. Alexis esquiva une flaque d’eau et se mit en danseuse, pressée de parcourir le dernier kilomètre.

Ses freins grincèrent, faisant s’envoler quelques oiseaux dérangés dans leur sommeil, mais elle n’en avait que faire. Son regard se porta sur la maison au cœur de la forêt. Elle était très simple, ressemblant à un logement des banlieues résidentielles de la ville mais il y avait quelque chose que les autres n’avaient pas. L’emplacement, tout simplement. Alexis remarqua le 4x4 sous le porche et son sourire s’agrandit. Elle posa le vélo sur le mur de la maison et retira son sac de son dos avant de gagner la porte d’entrée. Sa main se plongea dans sa poche à la recherche de ses clés. Dans un grognement contrarié, elle finit par les trouver et les introduisit dans la serrure, ouvrant doucement la porte, ses pas se faisant discrets dans le Hall.

Alexis prit la direction de la cuisine, elle pouvait apercevoir une silhouette face à l’évier. Son regard océan pétillait de joie tandis qu’elle contournait l’îlot principal, manquant de percuter un tabouret et donc de se faire repérer. Elle retint sa respiration et entoura sa taille de ses bras, son menton se posant sur son épaule. « Bouh. » Elle sourit de plus belle en la sentant sursauter alors qu’elle cherchait à se retourner. Alexis déposa quelques baisers dans son cou puis la laissa lui faire face. Tara avait haussé un sourcil, un sourire en coin sur les lèvres, ses cheveux lui tombant légèrement devant la figure, elle plaça ses lunettes dans ses boucles pour être tranquille tandis qu’elle scrutait Alexis. « En retard ! »

Un rire franchit les lèvres de la blonde qui vint lui voler un baiser que Tara prit la peine de prolonger, ses mains venant attraper celle d’Alexis. Elle ne put s’empêcher de faire tourner sa bague sur son doigt. « Si Madame MacTìre pouvait excuser mon retard. Mon art m’a pris plus de temps que prévu. »
La brune sourit doucement, remarquant les tâches de peinture sur les doigts de sa femme et sur son cou. Jamais, Jamais Alexis n’apprendrait à peindre sans se salir, vraiment. Elle gratta le rouge sur sa peau avant de se stopper en la voyant si chatouilleuse. « Vous êtes toute pardonnée. »

Elles se sourirent doucement et Alexis vint l’entourer de ses bras, la poussant délicatement contre l’évier, ses lèvres venant chercher les siennes avec un élan de taquinerie. La brune esquiva le baiser, dans son regard brillait toujours ce même éclat de malice. Sous l’air boudeur de sa blonde, elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, lui accordant ce baiser tant voulu. Elle vint caresser sa joue d’une main tandis que l’autre venait se glisser sur sa hanche, ses doigts relevant le bas de son haut pour pouvoir toucher sa peau. « Tara ! Tes doigts sont gelés ! ». Un oops très peu convaincant de la part de la brune lui fit comprendre que le geste avait été volontaire. « Vilaine. » Nouveau rire, nouveau battement de cœur, nouvelle nuée de papillons. « Tu vas devenir ma prisonnière ! »

Tara réagit au quart de tour et retira ses talons pour pouvoir fuir plus facilement, ses cheveux fouettèrent l’air, déstabilisant quelque peu Alexis qui n’avait toujours pas l’habitude de la voir habillée en tailleur. L’une était artiste, l’autre chef d’entreprise. Deux mondes complètements différents et pourtant deux femmes qui s’aimaient comme au premier jour. La blonde sauta sur l’îlot et coupa la route à la brune qui glapit de surprise, cherchant à battre en retraite, mais c’était dékà trop tard pour elle, elle était prise au piège ! Les mains vinrent lui saisirent les poignets. « Attrapée ! » Elle rit de bon cœur tandis que leur regard venait se perdre dans celui de l’autre. « Je vais me venger… »

Alexis embrassa Tara avec toute la délicatesse qu’elle avait pour elle, ses mains glissant doucement le long de ses avant-bras avant de venir se poser sur sa taille. La brune laissa les siennes se perdre dans la crinière dorée, approfondissant cet échange qu’elle adorait et ça depuis des années. « Dégoûtant ! Ayez un peu de respect pour les plus jeunes ! »

Elles se détachèrent doucement pour faire face à un garçon d’une dizaine d’années aux cheveux bruns broussailleux et au regard d’un bleu électrique. A côté de lui se tenait une petite fille blonde, elle s’agrippait au pantalon de l’aîné. « Eoin ! Tu es déjà rentré ? » Il hocha vivement la tête « Comme un grand ! Mais vous avez choqué Ceana ! Les bisous c’est que pour les grandes personnes et c’est en cachette ! » Tara glissa un regard amusé à Alexis qui le lui rendit. « Tu vas t’en remettre va ! »

Le garçon eut une moue boudeuse, croisant les bras contre sa poitrine, dans une tentative virile de montrait son mécontentement avant de se diriger vers elles et de leur sauter dans les bras. Ceana lui courut après, ses petites menottes se tendant devant elle. Tara l’attrapa et la tint contre elle. « Mais ça veut dire que vous vous aimez nan ? »

« Oui Eoin, on s’aime beaucoup. Et on vous aime beaucoup. » Elles étreignirent leurs enfants avec tendresse, Ceanan bafouillant des mots incompréhensibles alors qu’Eoin cachait sa tête dans les bras de sa maman, ses petites mains enserrant son cou. « Et nous aussi on vous aime ! »



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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyDim 29 Nov - 18:26

Encore un OS trop meugnon ♥

Bien sûr si vous voulez connaître la musique qui m'a permis d'être inspirée jusqu'au bout, il s'agit de
I Will Go - Jim Adkins



Animals.

I need the silence.

« Alexis, tu lui montres le mauvais exemple là ! » Tara prit Ceana dans ses bras pour l’éloigner du loup blanc qui s’amusait à courir après les écureuils dans le parc. Et tout cela sous le regard amusé et le rire d’Eoin qui applaudissait ce spectacle. Ils avaient bien de la chance que personne ne traînait dans les environs. Le loup arrêta sa course le temps d’une minute, s’approchant de la brune pour poser son museau contre son genou, ses yeux rouges lui implorant un pardon qu’elle ne lui accorda pas, préférant s’éloignant en tirant la langue. Alexis était prête à la suivre quand un éternuement plus que sonore résonna derrière elles, le faisant se retourner.

Tara lâcha un glapissement d’effroi en voyant son fils, par terre, griffes et poils sortis. Il lui sourit de toutes ses dents, dévoilant des crocs aiguisés et effrayants, ses yeux d’habitude si bleu étaient désormais dorés. « Eoin ! Mais… C’est pas… RAH ! » La brune posa sa fille sur le sol avant de se précipiter vers le garçon qui se leva en riant, essayant de mettre le plus de distance entre lui et sa mère. Il avait beau être jeune et court sur pattes, son endurance était phénoménale, tout comme sa vitesse, elle n’avait aucune chance contre ça. « Alexis, tu peux pas jouer ton rôle de mère deux secondes ?! »

Le loup blanc redressa ses oreilles et regarda le gosse qui courait partout, son rire résonnant agréablement dans les airs. L’animal finit par filer à la suite du petit monstre, le rattrapant tranquillement, sans le moindre effort. Ce n’était pas un enfant de dix ans qui allait lui donnait du fil à retordre, oh ça non. Elle s’arrêta face à lui et le fixa de ses yeux rubis, montrant les crocs pour lui faire comprendre que le jeu était terminé. Eoin eut une moue triste mais obéit, redevenant humain. Le loup lui indiqua Tara du museau. « Oui m’man j’vais m’excuser. » Il traîna les pieds jusqu’à la brune qui le regardait faire, visiblement énervée.

Alexis reprit forme humaine et sourit en le voyant s’agripper aux jambes de sa mère pour lui implorer son pardon. Cette dernière était en train de râler mais on ne pouvait pas manquer son sourire attendri. La blonde fut distraite quand des bruits de pas se firent entendre. Elle tourna la tête vers la gauche et ouvrit les bras en voyant Ceana approcher. La petite fille se mit à rire et à courir, mais ses petits pieds s’emmêlèrent et elle ne put éviter une chute en avant. Heureusement pour elle, Alexis était là et se fut assez rapide pour l’attraper, l’attirant contre elle, une grimace sur le visage quand les menottes vinrent lui tirer les cheveux. « Ceanaaaaaa, on ne tire pas les cheveux ! » La blondinette lâcha les mèches qu’elle avait entre ses doigts et vint câliner Alexis qui répondit à son étreinte, lui tapotant le dos. « Heureusement que Ceana est sage ! Eoin a tout hérité de toi ! Il est peut-être brun mais franchement… Il va me tuer. » grogna Tara en s’écroulant aux côtés de sa femme « Mais maman ! Je t’ai dit que j’étais désolé ! »

La brune secoua la tête en fermant les yeux, laissant les brins d’herbe caresser doucement sa peau, le vent soufflant doucement contre son visage. Le calme, elle était venue pour un peu de calme mais avec deux enfants pareils, c’était impossible. Elle sentit une main glisser sur son cou dans une caresse délicieuse. Les cris de ses enfants résonnèrent un peu plus loin tandis qu’elle sentit des cheveux venir lui chatouiller le nez. « Attention chérie, je vais me vexer. » Un sourire étira ses lèvres alors qu’elle venait plonger ses doigts dans la crinière dorée d’Alexis. « Ton caractère est pire que le sien… »  Un grognement peu amusé franchit les lèvres de sa blonde, ce qui eut le don de la faire rire de plus bel.

« Et c’est pour ça que je t’aime Nours. » Un large sourire se dessina sur le visage d’Alexis qui vint chercher les lèvres de sa belle avec tendresse. Sa main se posa sur sa taille tandis qu’elle prolongeait leur baiser, frissonnant au contact des doigts délicats de la brune contre la peau de sa nuque. Elle la rendait folle. Tara vint lui mordre la lèvre, croisant son regard joueur et son sourire carnassier. « VOUS ETES IRRECUPERABLES ! » Elles se redressèrent toutes les deux, voyant leur fils, poings sur les hanches, son regard lançant des éclairs. Il leur tira la langue avant de repartir s’occuper de sa petite sœur.

Tara posa sa tête sur l’épaule d’Alexis qui vint l’entourer de ses bras. « Tu crois qu’il fera un bon loup ? » La brune sourit et frotta son nez contre sa joue « Ça sera le meilleur de tous. » Et encore une fois, elles s’embrassèrent avec tout leur amour, mais c’était sans compter le cri d’Eoin. « Maman ! Ceana, elle s’est transformée et elle m’a griffé ! » Tara se redressa brusquement et courut vers ses enfants. « MAIS C’EST PAS POSSIBLE ! Qu’est-ce qu’on va faire de vous hein ?! »

Alexis regarda la scène, plus qu’amusée. Et dire que Tara avait absolument voulu avoir des petits louveteaux. Elle était servie.  


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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyDim 29 Nov - 19:08

Je suis déjà de retour avec un nouvel OS! Et c'est du Stydia ♥♥♥
J'espère que vous allez aimer!

Musique: Broods- Bridges



You're Late.

But I Love You.

Stiles était stressé, plus stressé que lui, ça ne devait sûrement pas exister dans le monde. Il était affreusement en retard alors qu’il lui avait promis d’être à l’heure. Ça lui apprendra à prendre la voiture alors que son travail se trouvait tout prêt de chez lui. Sa main s’écrasa sur le klaxon alors que sa tête s’agitait de droite à gauche pour signaler son mécontentement au gars d’en faxe qui prenait tout son temps pour démarrer. Son regard se posa sur le bouquet de roses rouge posé sur le siège passager. Son cœur loupa un battement et ses mains devinrent soudainement moites, ses doigts se cramponnant au volant. Tout allait bien se passer. Trois ans qu’ils partageaient le même amour et le même appartement, Lydia serait sûrement un peu agacée mais elle lui pardonnerait son retard, il la connaissait par cœur.

Le feu passa au vert et il appuya comme un dingue sur l’accélérateur, tournant rapidement à gauche, les pneus crissant sous la dangerosité de la chose. Il prenait tous les risques pour limiter les dégâts. C’était censé être leur soirée, leur petit temps à deux, la rouquine s’était libérée de son stage exprès pour lui. Elle s’était faite criée dessus par son maître de stage pour lui. Il ne lui restait plus que deux mois dans cette entreprise avant qu’elle ne devienne indépendante et puisse travailler dans le monde de la mode. Son rêve. Quant à Stiles, il venait de finir l’école de police et avait rejoint son père dans les rangs, et avec fierté.

Il finit par arriver à destination et se pencha en avant, se mordant la lèvre en voyant une silhouette derrière le rideau. Elle guettait son arrivée, signe qu’elle était énervée. Il se gara et sortit rapidement de la voiture, attrapant son bouquet de fleurs et son blouson. Il fit attention à ne pas abîmer des pétales et s’engouffra dans l’ascenseur. Son regard se perdit sur le numéro des étages qui s’illuminait à chaque palier franchit. Ding Les portes s’ouvrirent et il posa le pied sur le sol fait de moquette. Il sautilla légèrement sur place pour évacuer le stress avant de s’avancer vers la porte de son appartement. Il chercha les clés dans sa poche et s’engouffra à l’intérieur, son cœur tambourinait beaucoup trop vite dans sa poitrine et sa gorge était nouée sous l’émotion. Tout allait bien se passer, tout allait bien se passer.

Il fit quelques pas pour se retrouver dans le salon, son bouquet caché dans le dos. Lydia était restée appuyée contre la fenêtre et ne lui adressait pas le moindre regard. Il en profita pour l’admirer, complètement fou de ses cheveux roux qui tombaient jusqu’à ses reins, son regard émeraude se tourna vers lui. Il lui sourit timidement alors qu’elle venait à sa rencontre. Il n’eut pas le temps de s’excuser que ses lèvres si douces et fruitées se posèrent sur les siennes dans un baiser délicat qui le fit fondre. Mais quelque chose le ramena à la réalité, il y avait un goût salé, humide. Il se recula, sourcils froncés, la bouche entrouverte. C’est ainsi qu’il remarqua les larmes sur les joues de sa belle. « Lydia ? » Il vint essuyer ses larmes et embrasse le bout de son nez, la faisant doucement sourire. Il lui tendit son bouquet de fleurs. « Je suis désolé d’être en retard vraiment, je sais que tu attendais ça depuis longtemps. Faut pas pleurer… »

Il porta sa main à la poche de son Jean, devait-il le faire maintenant ? Non attendre. Lydia posa le bouquet sur la table aux bougies éteintes et se blottit contre lui, son visage dans son cou. Il entoura sa taille de ses bras et la berça doucement, ne comprenant pas pourquoi elle restait inconsolable et si muette. « Stiles… » Elle leva un regard brillant vers lui, un sourire hésitant sur les lèvres, le rendant plus qu’interrogateur. « Lydia ? » Elle se mit sur la pointe des pieds et vint lui souffler à l’oreille « Je suis enceinte… »


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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyDim 29 Nov - 19:50

Allez le dernier de la journée :') Bonne lecture!
Musique:When we were Young - Adele



Cozy Time

That's not funny at all.

Le soleil se levait doucement dans le ciel, laissant ses rayons filtrer entre les fins rideaux de la chambre de la maison au fond des bois. La soudaine lumière irrita les yeux d’Alexis qui grogna en se tortillant dans tous les sens, remontant la couverture jusque par-dessus sa tête pour être tranquille. La chaleur fut au rendez-vous et un sourire satisfait étira ses lèvres tandis qu’elle se laissait aller dans les bras de Morphée, heureuse de pouvoir s’endormir en toute simplicité. C’était sans prendre en compte la douce caresse qui parcourait le haut de son dos. Un frisson la parcourut et elle couina, cherchant à pouvoir dormir mais une paire de lèvres vint déposer des baisers sur ses épaules et dans le creux de son cou. Elle gigota un peu avant de se tourner, retirant la couette de sa tête pour rencontrer le regard chocolat, celui pétillant d’amusement et d’innocence.

Alexis fit la moue avant de venir lui grimper dessus, la coinçant sous elle, un sourire étirant ses lèvres alors que ses iris océan reflétaient son envie de jouer mais elle restait encore un peu la tête dans le pâté et restait lente. Tara entoura sa taille de ses bras et vint frotter son nez contre le sien. « Bonjour Princesse. » Leur sourire respectif s’agrandit alors que la brune profitait d’avoir une femme toute encore ensommeillée pour se placer à califourchon sur elle. « Bien dormi ? » La blonde prit un air pensif et se redressa sur les coudes, frissonnant sous la morsure du froid. « On est venu me réveiller… » Elle fit une moue boudeuse et Tara leva les yeux au ciel « Tu es au courant que ce soir c’est la pleine lune hein ? » Alexis cessa de jouer avec les cheveux de Tara pour hocher la tête, son regard soudainement sérieux. Sa main vint se poser sur le ventre de sa belle, glissant sous le tissu de son t-shirt, pour caresser sa peau, la faisant frissonner. Elle se mordit la lèvre.

« Tout ira bien Alexis, le bébé n’aura rien. » Elle remarqua l’air inquiet de la blonde. « Tu es sûre ? – Bien sûr que je suis sûre quelle question ! » Tara lui embrassait le front et Alexis l’attira à elle, continuant ses caresses contre sa peau. Elle pouvait déjà entendre le petit cœur battre doucement en elle. C’était une sensation particulière qu’elle appréciait. La brune finit par se laisser tomber sur le côté, prenant le bras de sa belle pour le poser contre sa hanche, venant lui voler un bref baiser. « Après, on verra bien ! Il ne me fera rien de bien méchant ! C’est toi qui a intérêt à pas péter un plomb ! »  Alexis haussa un sourcil et attrapa le doigt de Tara entre ses dents quand celle-ci la pointa d’un doigt accusateur. « Je sais me contrôler !  - Tant mieux ! »

La brune roula vers le bord du lit et posa le pied à terre, s’étirant doucement, laissant une belle vue à Alexis qui sourit doucement, heureuse de passer des matinées comme celles-ci avec Tara. Deux ans qu’elles avaient emménagé, deux ans de pur bonheur. Une nouvelle moue embêtée se fit voir sur son visage quand sa chérie disparut dans la salle de bain le temps de quelques minutes. Elle lui ordonnerait bien de revenir dans le lit pour pouvoir profiter d’une petite séance de bisous et de câlins flemmards avant qu’elle ne se rendre à l’Université. « Alexis.. »

Elle se redressa sur un coude en fronçant les sourcils. C’était quoi ce ton inquiet ? Elle vit Tara revenir, les mains cramponnées sur le ventre, une drôle d’expressions sur le visage. Qu’est-ce qu’il se passait. « J’crois que je me suis trompée… » Sa brune s’écroula sur le lit et se tortilla dans tous les sens. Alexis sortit de sous la couverture pour se précipiter vers elle. « TARA ! » Cette dernière se mit à gémir en continuant à trembler, une sorte de grognement s’échappant d’entre ses lèvres. « Tara ! Réponds-moi ! » Un nouveau grognement se fit entendre et Alexis bascula sur l’arrière-train quand un coup de coude percuta son genou. « GRAAAAAAAAAAAOUH ! » Tara leva les bras en l’air et prit un air féroce en se jetant sur elle avant de tout simplement éclater de rire. « Donne-moi vite mon oscar ! » La blonde soupira et voulut se dégager de son étreinte « C’est pas drôle Tara, j’ai eu… » Une paire de lèvres vint la faire taire et elle ne put s’empêcher d’y répondre tendrement. « Ton humour m’a contaminé. » Tara sourit contre sa peau et l’embrassa avec un peu plus de conviction, sa main se perdant sur l’une des jambes de la blonde qui posa un doigt sur son menton, la forçant à la regarder. « Prions pour que ça ne contamine pas le gosse. »


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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyDim 6 Déc - 11:56

Musique:Shadow preachers - Zella Day



Goodbye.

My Lover.

Il y avait comme un vide dans sa poitrine, un goût de cendres dans sa gorge et une impression que tout autour d’elle n’était que fade représentation de son ancien monde. Ses doigts effleuraient la douceur des doigts mais elle ne le sentait pas, cela semblait trop lointain pour elle, tout semblait trop loin de sa réalité. Son regard qui était aussi éclatant qu’un rayon de soleil n’était plus qu’un reflet maussade. Tandis qu’elle se redressait, elle sentit le tissu aussi doux que de la soie glisser le long de sa peau nue, mais elle n’y fit pas attention, balançant ses jambes dans le vide, se prenant la tête dans les mains pour quelques instants, elle attendait que les voix se taisent dans son esprit.

Son regard se tourna vers la silhouette allongée dans le lit, ses doigts vinrent parcourir la peau nue du dos de celle qu’elle aimait. Celle avec qui elle avait eu un désaccord la nuit passée, celle avec qui elle avait pensé finir ses jours. Mais tout ça n’était que songe désormais, un avenir qui ne verrait jamais le jour. Elle avait voulu lui faire croire que tout se passerait bien, qu’elles resteraient ensemble pour toujours et qu’elle serait à ses côtés jusqu’à que la mort ne les sépare. Elle s’était, elle-même, laissée tenter par ce mensonge et avait fini par y croire, mais elle ne pouvait pas. Elle n’avait pas le droit. Ses caresses continuèrent à remonter jusqu’aux nombreux tatouages qui parsemaient la peau si douce. Elle ne voulait pas la quitter, pas comme ça, pas tout de suite.

Ses lèvres vinrent remplacer ses doigts et elle put la sentir frissonner sous elle, ses doigts agrippant son oreiller tandis qu’un grognement s’étouffait dans les draps. Un sourire triste naquit sur sa bouche alors qu’elle se retirait du lit pour se lever, fixant le soleil naissant à travers la fenêtre. Les souvenirs de leur nuit lui revenaient en mémoire à chaque pas qu’elle faisait pour s’éloigner d’elle. Il n’y avait pas de doutes, elle la rendait complètement folle, elle en était folle. Elle était comme une drogue dont elle ne pouvait se passer, sa peau, son touché, ses lèvres, sa passion, sa douceur, tout ça, elle ne pouvait plus s’en passer. Le fantôme de ses doigts dans ses cheveux quand elle attendait qu’elle se réveille, le souvenir de ses lèvres contre ses bras alors qu’elle tentait de se concentrer sur ses études.

Non. Elle n’avait pas le droit d’y penser, c’était dangereux, toxique, elle la mettait en danger, et cette idée, elle ne pouvait plus le supporter. Il lui fallait une vie tranquille, heureuse, normale et ce n’était pas sa présence qui le lui permettrait. Toxiques étaient les moments où elles se retrouvaient, passionnées pourtant, inoubliables. Elle enfila ses vêtements sans tourner de regard vers elle, si elle le faisait, elle n’aurait plus le courage de s’en aller. Sa seule envie serait de revenir se cacher sous les draps et de la prendre dans ses bras, lui exprimant son amour de la plus belle des manières.

Son sac était désormais calé sur son épaule et elle ferma doucement les yeux, ce n’était qu’une question de volonté. Elle ne put s’empêcher de l’observer une dernière fois, le cœur lourd, déjà brisé. Tout était si lointain, tout était fade, tout était cendres. Sans elle, le monde ne serait plus rien, sans sa drogue, elle deviendrait folle, sans amour elle deviendrait une coquille vide. Sa silhouette bougeait légèrement sous les draps, sa crinière d’ébène cachait son visage et pourtant, elle pouvait imaginer les traits apaisés de son visage.

Ses pas étaient silencieux dans les escaliers et elle ouvrit doucement la porte d’entrée, se glissant à l’extérieur. Elle allait la haïr, la détester, vouloir sa mort. L’incompréhension viendrait la hanter chaque jour, elle se sentirait coupable de son départ. Alexis s’en voulait tellement mais elle ne pouvait faire autrement. Sans un au revoir, le départ était plus facile, sans baiser d’adieu, les regrets étaient moins grands. Son regard se tourna une dernière fois vers la fenêtre de sa chambre et sa gorge se serra.
Derrière elle, elle laissait tout, ses sentiments, ses émotions, ses joies, ses peines, ses souvenirs, sa vie.
Alexis s’en allait peut-être vers une mort certaine, mais elle laissait une part d’elle-même aux côtés de celle qui l’animait, Tara. Jamais elle ne l’oublierait.


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MessageSujet: Re: Les OS en folie.   Les OS en folie. EmptyMer 16 Mar - 22:16

Musique: Kids - Mikky Ekko



We Love

our Kids

Alexis marchait rapidement, traînant sa lourde valise derrière elle. Ses cheveux blonds venaient embêter son visage, mais elle n’avait pas le courage de les dompter. Elle était bien trop impatiente de rentrer pour se soucier de ce petit détail. Son regard océan se posa sur la structure de la bâtisse au loin. Elle commençait à connaître par cœur les contours blancs de la maison. Après tout, il s’agissait de son chez elle. Un sourire étira ses lèvres quand elle fut enfin devant la porte. Son cœur se mit à battre plus vite en voyant le 4x4 garé à sa place habituelle. « Tara ! » lâcha-t-elle en pénétrant dans l’entrée. On aurait dit une vraie tornade, embarquée par sa joie et son soulagement, elle ne changerait jamais. Sûrement aurait-elle dû prévenir la meute de son retour et les rassurer sur sa bonne santé, mais son rôle de mère était bien plus important. « Tara ! Je suis rentrée ! » Elle balança sa veste sur le porte-manteau et fila dans les escaliers. Son regard se posait déjà sur la porte de la chambre quand une voix retentit devant elle. « Maman ! » Son attention se posa sur la petite bouille adorable de son fils, ses mains agrippant son mollet. Elle lui ébouriffa les cheveux et le souleva pour le prendre dans ses bras, le serrant affectueusement contre elle. Il lui avait manqué, lui qui avait l’habitude de le réveiller tous les matins. « Coucou mon grand… » Ils échangèrent un bisou esquimau et Alexis vint le reposer doucement, embrassant son front. Sa petite main attrapa la sienne. Eoin lui ressemblait de plus en plus malgré ses boucles brunes.

Eoin se mit sur la pointe des pieds, ses doigts s’emparant de la poignée qu’il poussa de toutes ses forces. Du haut de ses quatre ans, il était déjà un puissant louveteau, de quoi faire la fierté de sa mère. « Faut pas de bruit, Mom dort. » Alexis hocha doucement la tête et fit mine de se fermer la bouche à clé, la jetant au loin. Le petit garçon rit avant de retourner dans sa chambre, ses jouets l’attendaient impatiemment. Alexis le regarda faire, attendrie de nouveau, avant de s’appuyer sur le mur, son attention toute tournée vers la brune qui dormait. Son regard devint amoureux quand il vint parcourir ses traits sereins, cachés par quelques mèches chocolat. La blonde prit une grande inspiration, son odeur parvenant jusqu’à elle. Toujours aussi boisée et pourtant, différente. Un froncement de sourcils et un plissement de narines. La louve était étrangement surprise et se rapprocha du lit. Elle avait envie de la laisser dormir, elle en avait besoin avec tout le travail qu’on lui donnait, mais elle lui avait manqué. Ses yeux ne la quittaient déjà plus. « Tara… » Retirant ses chaussures, elle se pencha en avant, un sourire idiot aux lèvres. « Taraaaa » La brune roula sur le dos en grognant, se grattant le nez du dos de la main. La blonde s’empressa de lui grimpe dessus, ses mains de chaque côté de son visage, ses boucles dorées créant un rideau intime autour d’elles. Le regard océan rencontra celui chocolat encore endormi. « Alex ? » Sa voix était tout simplement adorable, elle ne put résister à la tentation de lui voler un tendre baiser. Les doigts de Tara vinrent machinalement se perdre dans sa crinière blonde. « Tu m’as manqué… » Elles échangèrent un baiser délicat qu’elles aimaient tant partager. « Toi aussi love. »

Tara remua un peu, visiblement dérangée par le poids d’Alexis sur elle. Cette dernière se redressa, surprise et lui lança un regard interrogatif. Elle rencontra une mine timide et hésitante. Son ouïe se concentra sur les battements bien trop rapides du cœur de sa femme et elle se pencha un peu plus vers sa poitrine, l’écoutant attentivement. « Quelque chose ne va pas Tara ? » Elle put la sentir secouer la tête et les doigts de la blonde glissèrent sous son haut pour caresser son ventre. « Tu es sûre ? » Hochement de tête. Alexis fronça les sourcils et fourra son nez dans le cou de la brune, inspirant un grand coup pour s’imprégner complètement de son odeur. Encore une fois, elle fut perturbée par quelque chose de complètement inhabituel. Tara lui cachait forcément une information importante. « Tara… » Se redressant pour lui faire face, elle se pencha rapidement vers son visage pour effleurer se lèvres des siennes, son nez frottant délicatement le sien. La brune ferma brièvement les yeux avant de plonger son regard dans le sien, se mordant la lèvre, ses rouges se teintant de rouge. « Alexis… Tu vas être maman. Encore. » La surprise se peignit sur le visage de la blonde qui prit un certain temps à reprendre ses esprits. Puis, tout doucement, un large sourire vint étirer ses lèvres, ses doigts remontant doucement jusqu’au nombril, son visage descendant jusqu’à ce petit ventre qu’elle avait adoré embrasser un temps. « Coucou toi. » Elle déposa un baiser des plus tendres sur cette peau douce. « Mummy est là. Et tu sais quoi ? Elle t’aime déjà… »


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