As a normal person [Julian & Lydia]

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As a normal person

Julian & Lydia

Le week-end. Tout le monde aime le week-end. Chez les lycéens, le week-end c’est la liberté. Plus d’horaires à respecter, pas de cours à suivre. Deux jours où l’on fait ce qu’on veut. Dans mon cas, c’était légèrement différent. A chaque endroit où j’étais susceptible de rencontrer un quelconque lycéen je devais continuer de porter ce « masque » de populaire superficielle ne pensant qu’à ses cheveux et à son rouge-à-lèvre.

Personne ne m’obligeait à porter ce masque. C’est de moi qu’il venait. C’était l’image parfaite qu’il fallait refléter pour être ce que je suis aujourd’hui au lycée. Qui n’a jamais voulu être l’une de ces Queen B au lycée ?
Mais n’allez pas penser que je suis ce genre de populaire mais ne pensez pas non plus que je suis l’exact opposé. Je suis simplement beaucoup plus intelligente et légèrement moins superficielle que ce que je laisse paraître.

La journée de faisait que commencer et pourtant, je savais exactement ce que j’allais faire aujourd’hui. Comme tous les matins, je passais d’abord quelques minutes avec Prada, mon chien. Puis, j’allais commencer à me préparer pour sortir. J’enfilais une jolie robe qui irait parfaitement avec ma veste en jeans et l’une de mes paires de talons.
Assise devant de miroir de ma coiffeuse, je coiffais mes cheveux pour les démêler. Il ne me fallut pas longtemps avant de trouver de quelle manière j’allais me coiffer ce jour-là. Je tressais mes cheveux tout autour de ma tête pour faire une couronne et laissa détacher tout le reste de ma chevelure bouclée. Une fois cela fait, il me fallait me maquiller. De l’anticerne, du fond de teint, de la poudre, du rouge-à-lèvre, fard-à-paupière, mascara, la totale. Comme tous les matins. Je souris légèrement devant le miroir en vue du résultat. Parfait ; comme toujours.

C’était l’heure de partir. Partir faire les magasins comme une adolescente normale. Aujourd’hui, pas d’histoire d’alpha, de meute ou même de banshee. Seulement des histoires de vêtements à la mauvaise taille et de maquillage.
J’attrapais mon sac, ma veste que j’enfilais et mes clefs de voiture, et mis mes chaussures avant de sortir.

En arrivant sur le parking du centre commercial, j’étais contente de voir que j’étais au bon endroit et non pas au milieu de nulle part, un corps sous les yeux. C'était un bon début. Je sortis de ma voiture et entrais dans le centre commercial. Ce n'était pas le plus grand de Californie, nous n'étions qu'à Beacon Hills, mais pour aujourd'hui, ça suffirait.

(c) AMIANTE

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Lydia and Julian

OUI MERCI MAMIE WILDER, un chèque qu'elle a fait convertir en dollars avant de me l'envoyer, alors que dit la lettre, "Chère Julian, j'espère bientôt venir te voir, ici en Angleterre nous avons engager un clan de chasseur honorable pour retrouver et ramener ton père vivant pour que l'on puisse l'aider, n'oubli pas ton traitement et surtout évite les grosses fringale, ne blesse pas de charmant jeune homme." Mamie, je t'adore, ha ben d'accord, avec ça je vais pouvoirs refaire ma garde robe et aussi acheter un beau truc pour ma grand mère car je le lui dois bien.

La voiture de maman hop c'est bon, je lui laisse un petit mot, bon si elle va à la pharmacie elle à ses rollers et son vélo donc elle ne m'en voudra pas. Direction la rue marchande de Beacon Hills avec son mini centre commercial. Un petit soda rapido puis direction le magasin H&M où les vêtement homme et femme son séparer par une allée centrale. Je trouva très vite une belle chemise que je garda sur le cintre et me mis devant un miroir pour voir ce que cela donnais.

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Julian & Lydia

Agir comme une personne normale, c'est agir dans les normes de la société actuelle dans laquelle on vit. Cette norme varie selon l'espace et le temps. Elle est différente pour chaque pays et pour chaque décennie. On ne s'habille pas de la même manière aujourd'hui que dans les années 80, tout comme on ne mange pas la même chose ici, aux Etats Unis, qu'en Amérique du sud.
Une personne avec une tenue vestimentaire, une manière de manger, de se comporter ou même de parler différente sera exclu ou du moins mise de côté... Voilà pourquoi une personne affectée d'aliénation mentale - un fou si vous voulez - sera mise de côté, mal vue, exclue.
Je suppose que je n'ai pas besoin de justifier pourquoi je préfère passer pour une adolescente égoïste, superficielle et populaire que pour un génie au QI plus de 170... ?! Et je suppose que ça peut expliquer la réputation de folle que j'ai pu avoir après avoir disparue plusieurs jours dans la forêt... nue.

Je m'étale. Le fait est, que je ne veux pas passer pour une folle. Je veux ma petite vie d'adolescente populaire du lycée de Beacon Hills. Je veux que, dès qu'on dit mon nom ou même qu'on pense à moi, qu'on pense à toutes les soirées que j'ai pu organisée -qui sont d'ailleurs les meilleures de la ville-, à ma silhouette parfaite et à mon vernis toujours accordé à mes chaussures et à mon sac. Voilà ce que je veux. Je ne veux pas d'une image de femme "hurlante" que l'on retrouve mystérieusement, toujours, près des cadavres.
Exigeante, peut-être. Mais je sais ce que je veux.

Tout était déjà prévue. Je savais déjà quels magasins j'allais faire. J'avais commencé par le Séphora du centre commercial -trop petit à mon goût-, où j'avais fait quelques achats, avant d'aller jusqu'au H&M.
Avec mon sac à main et mon petit sac de chez Séphora, je parcourais les rayons, faisait défiler tous les articles un à un devant mes yeux. Quand je relevais la tête un instant, je vis un jeune homme -qui devait s'approcher de mon âge- dans le rayon homme. J'étais presque sur qu'il était nouveau... ou alors en première année... Ça expliquerait pourquoi je ne l'avais jamais vu..
Je ne m'attardais pas plus longtemps sur le cas du jeune homme et repris mon occupation. C'est en relevant, une nouvelle fois, la tête que je le vis, s'avancer vers la miroir à deux ou trois mètres de moi. Je regardais alors la chemise qu'il mettait devant lui d'une manière déplacée. Mais je n'avais pas pu m'en empêcher.

" La couleur est parfaite pour toi ! "

Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai dis ça. Je n'étais pas du tout du genre à m'occuper des inconnus comme ça... C'était sans doute à cause de l'ennuis.

(c) AMIANTE

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Lydia and Julian

Alors que j'était devant le miroir une voix féminine se fit entendre, une jeune femme dit que la couleur était parfaite pour moi alors je me tourna et vit la jeune demoiselle, style chique et class un peu comme celui que je porte habituellement, cheveux long et roux et un visage amicale, je crois l'avoir déjà croisé au lycée. Elle m'avait fait un compliment alors je me devait de la remercier.

- Merci, beaucoup, j'ai quelque hésitations des fois je prefère en voir quelque unes.

je remarqua deux truc qui m’intéressèrent, un sous pull a col roulé blanc et un caban en laine noir, vu que j'avais un débardeur sous ma chemise je les mis puis me remis devant le miroir. Elle avait l'air sympa et je suis sur qu'on peu sympathiser et peu être qu'elle peu m'aider à me trouver de bonnes fringue.

- Hm dit moi toi qui t'y connait, tu pense quoi de ce ça ? Idéal pour cet hiver

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Julian & Lydia

Une robe courte fleurie dans les tons beige et marrons, une veste en jeans pour couvrir mes épaules, une paire de bottine à talons camel pour allonger ma silhouette, des cheveux parfaitement peigné, un maquillage plutôt léger au niveau des yeux et des lèvres rosées. Rien d’inhabituel dans ma mon apparence du jour. Tout était fait pour cacher mes défauts physiques et mettre en avant mes atouts -toujours physique. Pour compléter le tout, un large sourire amicale restait toujours dessiné sur mon visage.

J'avais arrêté de regarder les vêtements pour femme ranger sur le portant un à un pour porter mon attention sur le jeune homme. "Merci, beaucoup, j'ai quelque hésitations des fois je prefère en voir quelque unes. " Je ne pus réprimander un léger sourire amusé en écoutant le jeune homme. Non pas que ce qu'il racontait était drôle. Son accent. Il était anglais. Qu'est ce qu'un anglais pouvait venir faire à Beacon Hills ?
Je ne restais pas longtemps sur ce détail pour revenir à ce qu'il disait.

" Celle-ci est bien, -repris-je en montrant du regard la chemise qu'il tenait avec lui- mais dans cette couleur elle est encore mieux."

Continuais-je en montrant le même model d'une autre couleur.
Alors que le blonde pris deux autres articles, je le détaillais un peu plus. Son visage ne me disait rien. Il ne devait pas être là depuis longtemps. Un Anglais à Beacon Hills, ça se remarque ! Mais, d'après moi, il ne devait pas avoir plus de 17 ans. Si je ne l'avais pas encore vu au lycée, ça ne saurait tarder !
"Hm dit moi toi qui t'y connait, tu pense quoi de ce ça ? Idéal pour cet hiver" A peine avais-je finis de le détailler, que le jeune homme me demandait mon avis sur les vêtements. J'avais beau avoir monter ma carapace de populaire superficielle, malgré tout, les fringues, ça me connaissait !

" Les cols roulés, c'est pas trop mon truc -de toute évidence-, même l'hiver. Et... le manteau est super ! "

(c) AMIANTE

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